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Coup de coeur - Page 13

  • LITTERATURE- Yves Namur vient de publier: "Dis-moi quelque chose"...

    Yves Namur - Châtelineau 2019  © Béatrice Libert.jpg

    Yves Namur- Crédit: Béatrice Libert 

    Membre de l’Académie Royale de Langue et de Littérature Françaises de Belgique, le Castellinois Yves Namur a publié « Dis-moi quelque chose » aux éditions Arfuyen. Un recueil de sizains.

    Le 1er janvier 2020, Yves Namur accédait à la haute fonction de Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique. Cet habitant de Châtelineau remplit cette fonction dans cette institution plus que centenaire, créée sur proposition de Jules Destrée, dont il occupe aujourd’hui le siège à Bruxelles ! 

    Yves Namur a succédé à Jacques De Decker, ancien journaliste, homme de théâtre et romancier.  L'intéressé est aussi membre de l’Académie depuis 2001, ce qui, à l’époque, a fait de lui l’un des plus jeunes élus, comme l’ont été Georges Simenon ou Marcel Thiry.  Notons que cette Académie belge, tout comme la française, compte 40 membres dont 20 littéraires, 10 philologues  et linguistes et 10 étrangers. Parmi eux, citons : Pierre Mertens, Amélie Nothomb, Gabriel Ringlet, Caroline Lamarche, Sylvie Germain, Philippe Claudel ou Éric Emmanuel Schmitt.

    au rythme des saisons

    S’il a été médecin à Châtelineau et Gilly (il exerce encore un jour par semaine), pendant plus de quarante ans, Yves Namur est l’auteur d’une œuvre poétique importante, reconnue et traduite dans de nombreux pays.

    En 1984, il a fondé les éditions Le Taillis Pré, dont il est toujours responsable. Il dirige aussi depuis plusieurs années Le Journal des Poètes, revue de poésie bientôt centenaire.           

    En mars 2021, il a sorti un recueil composé exclusivement de sizains, petites pièces composées de 6 vers. « Les 115 poèmes, qui commencent tous par le même vers : « Dis-moi quelque chose » (le titre de l’ouvrage également), ne sont rien d’autre qu’une prière adressée à l’inconnu, au lecteur éventuel et probablement à moi-même. Les textes commencent à l’automne (la fin de vie) pour terminer par le printemps et l’été (le retour à la vie) » signale l’auteur. 

    «  J’y aborde aussi des thèmes de société comme les sans-papiers ou encore l’euthanasie, en lien avec mon activité professionnelle ».

    « Dis-moi quelque chose » par Yves Namur, 155 pages, 14 €, éditions Arfuyen.www.arfuyen.fr

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE: Compagnie du ClairObscur: un accompagnement pour les enseignants

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    Dès la saison prochaine, la Compagnie carolo ClairObscur se propose de construire des projets pédagogiques avec les enseignants. Et redonner des perspectives aux comédiens.

    2020 aura été une année « sans » pour de nombreux théâtres…           

    Et pourtant, lors du déconfinement en été, la compagnie carolo ClairObscur a accueilli le public au Poche Théâtre pour le spectacle « De retour de Madison » au Poche Théâtre.

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    De retour de Madison

    « Nous étions vraiment contents d’avoir repris nos activités » souligne Annick Poulain, comédienne et metteur en scène. «  Malheureusement, cette période a été trop courte. De longs mois de fermeture qui en ont suivi  et aucune perspective pour chacun d’entre ont créé un climat d’inquiétude, et nous n’en sommes pas encore sortis… Nous voulons continuer à aller de l’avant et créer des projets ».

    un abonnement à trois spectacles

    Parmi ceux-ci, la volonté d’accompagner les enseignants dans leurs projets théâtraux. 

    « Le but est de donner clairement le goût du théâtre aux élèves, par le biais d’extraits théâtraux (sous forme de show cases présentant quelques moments clés d’une pièce de théâtre), de lectures vivantes en français (ainsi qu’en espagnol ou en français)  ou encore de la littérature » poursuit Sarah Hennecart, comédienne.  

    Le projet pédagogique comprend l’abonnement à trois spectacles au Poche Théâtre, avec abonnement à la clé. Parmi les titres : « Jeux de scène » de Victor Haïm, «  J’habite chez ma cousine » de Mohamed Bounouara, « L’amant » de Pinter ou encore «  « Madame Marguerite » de Roberto Athayde…. /…. Pour tous contacts: 0473/23 31 96-  0494/40 34 34. Clairobscurtheatre.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MARCINELLE- Bois du Cazier- La réalité pure et brute des sites industriels avec le photographe Jo Struyven

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    Jean-Louis Delaet et Jo Struyven 

    Jusqu'au 18 avril, le Bois du Cazier présente l'exposition « enFER ». Jo Struyven, le photographe, a travaillé sur ce projet de « portraits industriels », pendant six ans. Le site du Cazier y est bien mis en valeur.

    Saluons tout d’abord la performance physique du photographe flamand Jo Struyven. Pour saisir de son objectif les quartiers populaires et les paysages urbains, l’artiste n’a pas hésité à grimper sur presque tous les terrils qui entourent Charleroi et Liège.                        

     «  Le résultat se découvre sous la forme de grands panneaux éclairés dans le forum qui n’est autre que l’ancienne salle des machines du Bois du Cazier, un lieu bien emblématique pour évoquer le patrimoine industriel de la région » signale Jean-Louis Delaet, directeur du Bois du Cazier.

    L’expo s’intitule: « en-Fer ». Comment ne pas y voir un jeu de mots entre « enfer » et «fer », une sorte de raccourci incontournable des industries minière et sidérurgique qui ont donné naissance au Pays Noir avec ses terrils, charbonnages, hauts fourneaux, aciéries… ? Jusqu’à 1960, ces industries employaient jusqu'à 130.000 personnes dans la région!

    préserver les sites, dont le HF4 

    Le  visiteur va prendre la mesure de ce gigantisme du paysage industriel, à la fois à travers des panoramas architecturés et des quartiers d’habitations construits pour loger la main-d’oeuvre, ainsi qu’à travers des paysages urbains plus larges.  

    «  Dans ma démarche artistique, j’ai tenu à ce que le regard ne soit pas distrait par des éléments superflus. Ce qu’il en reste ? La réalité brute et pure des quartiers ouvriers typiques du sillon industriel wallon » explique Jo Struyven.

    Cette expo a aussi pour vocation d’insister sur la préservation de certains sites,  dont l’un des derniers hauts fourneaux wallons, le HF4 à Marcinelle.  Jo Struyven est un photographe autodidacte qui travaille et vit à Bruxelles. Son oeuvre comprend de grandes photos panoramiques  de paysages principalement côtiers. L’expo « enFer » est voir jusqu’au 18 avril 21, du mercredi au vendredi de 9h à 17h, samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 18h, au Bois du Cazier à Marcinelle. Infos et réservations : 071/ 88 08 56

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Des paysages industriels grandioses, dont le Bois du Cazier