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Coup de coeur - Page 14

  • EXPO IMMERSIVE- Pleins feux sur Gustav Klimt avec Dirty Monitor

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    Orphée Cataldo et Marc Meulemeester 

    A la réalisation technique de « Gustav Klimt, l’expérience immersive », la société carolo Dirty Monitor nous en met plein la vue et les oreilles ! L’exposition est à voir jusqu’au 5 septembre à la Galerie Horta à Bruxelles.

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    En 2015, des images d’anciennes vues de Charleroi, de visages de travailleurs,  d'hommes qui grimpent,… étaient projetées à toute allure sur les murs du Centre de Tri Postal de Charleroi, au cours du spectacle « Smoke on the water » (au-dessus de la Sambre).  Déjà une révolution dans l’art digital, signée Dirty Monitor!

    Aujourd’hui,  l’entreprise carolo de création de contenu audiovisuel,  spécialisée dans la vidéo dans le mapping vidéo 3D et le Vjing, frappe un grand coup par la réalisation d’expositions immersives.   

    « Des projections vidéo d’un nouveau genre sont menées avec succès avec Van Gogh et Monet.  Avec ce nouveau concept, nous investissons complètement l’espace d’un bâtiment, afin de plonger complètement le spectateur dans les œuvres d’un artiste » signale Arnaud Meulemeester, business developer. «  Ces expos nous sont demandées un peu partout dans le monde (Barcelone,  Las Vegas, Milan,…),  ce qui assied encore un peu plus notre réputation ».  

    Le Baiser, les vues du Lac,…

    A partir de ce 24 mars, l’imagerie et la réalité virtuelle s’ouvrent à Gustav Klimt. Cette expo, qui a mobilisé 25 personnes de Dirty Monitor pendant trois mois,  aborde l'art du maître symboliste autrichien, figure de proue du mouvement « art nouveau » et héros de la Sécession.

    « Notre envie était d’offrir une introduction la plus illustrée possible à cet artiste hors du commun », précise Mario Iacampo de Exhibition Hub, PME bruxelloise spécialisée dans la conception et la production d’expositions immersives.  Les œuvres phares de Gustav Klimt sont bien présentes, à l’instar de l’incontournable « Baiser », ainsi que tout le panel de ses réalisations et l’ensemble de ses séries les plus célèbres, des multiples et somptueux fonds dorés aux vues du Lac, en passant par les éléments végétaux, les croquis, la galerie des miroirs dorés,…       

    « L’exposition est conçue  aussi sous l’angle de l’architecture, en reconstituant les grands monuments sur lesquels Klimt a œuvré » signale Orphée Cataldo, directeur artistique de Dirty Monitor. Toutes les informations sur Gustav Klimt, The Immersive Experience sur www.expo-klimt.be.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CLOTURE DE FEMMES DE MARS: Les groupes féminins CélénaSophia et Purrses en vitrine !

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    CélénaSophia 

    Covid oblige, les chanteuses/musiciennes des groupes CélénaSophia et Purrses se sont produites, vendredi soir, derrière la vitre de la taverne/ bouquinerie « Livre ou Verre ».  Ce concert clôturait un mois d’actions au féminin.

    Le énième rebond du Covid-19 n’était pas vraiment de nature à réjouir les cœurs, vendredi soir…  Qu’à cela ne tienne, les membres de la plateforme Femmes de Mars ainsi que Nathalie Delattre, programmatrice à l’Eden, avaient tenu à clôturer le Festival Femmes de Mars par un concert tonique, tenu secret jusqu’à la dernière minute, en mettant les artistes femmes wallonnes à l’honneur.

    Dans des conditions particulières, faut-il le préciser,  afin de respecter les mesures sanitaires : les membres de CélénaSophia et de Purrses étaient séparées de leur public (une vingtaine de personnes au  Passage de la Bourse) par la vitre du café/bouquinerie : « Livre ou Verre ».                

    Les sœurs Céléna et Sophia Tornabene, qui ont accolé leurs deux prénoms  pour former un duo sur scène en 2013,  ont fait danser les spectateurs au rythme des sonorités urbaines de leur premier album : « Les Géantes bleues ». 

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    « Nous nous inspirons du réel et de notre vécu par des textes engagés. Nous y abordons des thèmes comme le rapport à l’argent  ou le statut d’artiste ».  Leur prestation était suivie par celle de Purrses : les 3 voix du groupe, colorées et froides, dégageaient toute l'énergie du rock, du groove, de la soul et du punk !

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    Purrses 

    trop souvent réduite à « objet de désir »

    Les arts plastiques n’étaient pas en reste. Pendant le concert, Franca, Laurence et Valérie ont représenté, par leur pinceaux,  des visions de la femme : « Nous l’avons imaginée « végétale » en accord avec la Terre nourricière, mais aussi comme « un objet de désir sexuel », comme elle est  trop souvent réduite dans notre société » souligne ces trois artistes de Marcinelle et Mont-sur-Marchienne, qui exposent leurs œuvres à la Maison du Hainaut : « Figures de femmes » jusqu’au 31 mars. 

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    Franca, Laurence et Valérie

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    Durant un mois, conférences, expos, ateliers, rencontres, mais aussi théâtre, concerts et interventions en rue, tous des rendez-vous destinés à la réflexion et à l’action collective, étaient proposés par la plateforme citoyenne carolo «  Femmes de mars »,  autour de la Journée internationale des Droits des Femmes.  

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CINEMA- "Sweeney Todd" entre cruauté et humour noir

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    Le Thudinien Brandon Gotto tourne et incarne le diabolique Barbier de Fleet Street dans « Sweeney Todd ». Une bonne partie du long-métrage est tournée à Marchienne-au-Pont.

    Après de longues années passées au bagne, le barbier Benjamin Barker est de retour à Londres, bien décidé à en découdre avec le juge Turpin qui l’a fait emprisonner pour lui ravir femme et fille. Affutant ses précieux rasoirs, il attend l’heure de l’ultime vengeance, égorgeant à l’occasion les malheureux clients qui franchiront le pas de son échoppe pour finir transformés en délicieuses tourtes à la viande confectionnées par sa voisine, Mrs Lovett… 

    Adepte des « fan film » comme « Star Wars », « Batman », « Halloween »,… le thudinien Brandon Gotto poursuit sur sa lancée avec « Sweeney Todd »,  son deuxième long-métrage après « L’Enfer n’est pas loin », un thriller psychologique.  «  Pour Sweeney Todd, je voulais un peu m’écarter du film de Tim Burton (avec Johnny Depp), pour être plus proche de la pièce de  Stephen Sondheim » explique Brandon.  «  Ce qui me plaît dans cette œuvre : l’atmosphère de la fin du 19ème siècle, l’humour noir, ainsi que cette cruauté un peu jubilatoire ». 

    Le juge transformé en ministre

    Le film est en noir et blanc, dans un format carré, pour être proche des films à l’ancienne. «  Je suis un grand nostalgique des films comme Dracula et Frankenstein ainsi que des films du cinéma d’expressionnisme allemand du début du 20ème siècle » poursuit Brandon. « L’éclairage,  les expressions des visages horrifiés (surtout des gros plans) y ont une importance particulière ». 

    Le décor n’a pas été laissé au hasard : Brandon a jeté son dévolu sur une vieille maison à Marchienne-au-Pont. 

    La distribution réunit Brandon Gotto dans le rôle titre, Turpin, transformé ici en ministre, par Raytan R.K. Rawling, Margaux Colarusso joue la femme du barbier mais surtout la dame aux tourtes et la Liégeoise Courtney Louis (12ans), sa fille. 80% du film a déjà été tourné. Il reste encore le montage, l’étalonnage et la post-production.  On est déjà impatient de voir le résultat final !

    JEAN-CLAUDE HERIN