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  • CHARLEROI: Expo: "La Nouvelle Gazette" à la Maison de la Presse

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    La première édition de la Gazette de Charleroi est sortie de presse le 17 avril 1878. Son évolution jusqu'à La Nouvelle Gazette actuelle est retracée dans une expo ambitieuse à la Maison de la Presse.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    La Nouvelle Gazette était au centre de toutes les attentions et des discussions. Membres de l'équipe actuelle, anciens collaborateurs et sympathisants se retrouvaient dans une ambiance chaleureuse à la Maison de la Presse, pour le lancement d'une expo explorant l’histoire du journal carolo ainsi que les grandes avancées technologiques du 19ème au 21ème siècle.

    En début de soirée, un hommage a été rendu à Philippe Mac Kay, co-fondateur de la Maison de la Presse en 2000, ainsi que journaliste et rédacteur en chef adjoint de 1982 à 2003 à La Nouvelle Gazette. « En tant que chroniqueur judiciaire, je resterai fortement marqué par la disparition de Stéphane Steinier, un journaliste carolo, le 26 janvier 1989, dans des circonstances qui restent troubles » confiait-il.

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    A droite Francis Groff et Philippe Mac Kay 

    L'expo rassemble principalement des panneaux didactiques, des unes de divers formats, et des objets collectionnés par l'auteur, journaliste et commissaire de l'expo Francis Groff, comme une plaque d'imprimerie en plomb, des gadgets offerts aux lecteurs, des assiettes, des transferts de parts,... Retrouvée dans les tiroirs du service valorisation des archives de la Ville de Charleroi, la Une du 20 avril 1878, retient tout particulièrement l'attention. 

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    Une plaque en plomb d'imprimerie 

    L'info carolo s'est fait attendre... 

    « Du texte enchâssé sur 5 colonnes, sans aucune illustration: cette première page affiche une mine aussi sévère qu'un long faire-part de décès. Aucune information régionale, hormis quelques faits-divers locaux, n'y trouvé sa place. Il faudra attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour le quotidien finisse par privilégier l'info carolorégienne" faisait remarquer Francis Groff. " Par contre, dès ses débuts, la politique belge est largement présente. Les papiers de la rédaction reflètent la volonté des propriétaires de faire avancer la pensée libérale en jouant en permanence sur un anticléricalisme radical. Tout fait farine au moulin de la polémique, qu'il s'agisse de déclarations des autres partis ou d'articles publiés par d'autres quotidiens". L'expo a également une vocation didactique et pédagogique.

    " Nous souhaitons qu'elle puisse susciter des débats, notamment sur l'avenir de la presse locale. Des étudiants en Communication de la Haute Ecole Condorcet y sont d'ailleurs invités" signalait Lara Kotlar, présidente de la Maison de la Presse. Il est à noter qu'en 2028, la Nouvelle Gazette fêtera ses 150 ans, soit 5 de plus que la Libre et 12 de plus que Le Soir.  L'expo: " La Nouvelle Gazette, une aventure carolo "est à voir jusqu'au 25 avril, du lundi au vendredi,de 10h30 à 18h30, rue Emile Tumelaire 15, à Charleroi. 

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    Quand le journal était en grand format et en noir et blanc 

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    Presque 150 ans séparent les deux éditions... 

  • CHARLEROI- Ancre: Miroir, miroir... jusqu'au 12 mars. Représentation: le 14 mars

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    photo: J.C.Hérin 

    La comédienne et metteuse en scène Amélia Colonnello réunit des participant(e)s en vue d'une création collective déjantée, le 14 mars.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Dans un cabaret explosif, mêlant à la fois le théâtre, la danse, le chant et le pole dance, Amélia Colonnello a écrit, mis en scène et joué dans « Complexes », une ode joyeuse à la liberté de s’affirmer. En résonance à ce spectacle, mettant en lumière les regards multiples sur le féminin, et dans le cadre du focus Meuf power de « Femmes de mars », l'artiste carolo propose des ateliers : « Miroir, miroir... Workshop décomplexé», durant lesquels elle aborde diverses thématiques : la féminité, la sensualité, le sexisme ordinaire,...

    Un des premiers exercices consistait à se présenter par groupe de deux et à libérer la parole, sans langue de bois. « Au cours de ces ateliers, nous tentons de faire tomber quelques stéréotypes en proposant, par exemple, aux femmes de se mettre dans le corps d'un homme et inversement. Peut-on être féministe et féminine? Et si nos complexes prenaient la parole ? Et s’ils étaient le fruit de cerveaux mal formatés par des créatures avides de corps parfaits ? ». La comédienne initie à l'écriture absurde, aux jeux de scène surréalistes et à la pole dance. Les ateliers ont lieu jusqu'au 12 mars à L'Ancre. Création collective à voir le 14 mars à 19h. Tarif: 5 euros. Une collaboration de L'Ancre et du Vecteur.  Infos et inscriptions: mediation@ancre.be 071/31 40 79 www.ancre.be

  • FLEURUS- Une semaine pour les Droits des Femmes

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    A gauche, Hugues Jusniaux, coordinateur de la Maison des Jeunes de Fleurus 

    Du 7 au 14 mars, la Ville de Fleurus et ses partenaires se mobilisent en faveur des Droits des Femmes. Le programme était présenté mercredi matin dans les nouveaux locaux de l'Administration Communale.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Née il y a 3 ans, La Maison des Jeunes de Fleurus est à l'initiative d'une 1ère semaine des Droits des Femmes dans la localité. Hugues Jusniaux, qui en est le coordinateur, explique : « Sans attendre la mise sur pied d'un tel événement, nous avons, mon équipe et moi, mis très rapidement sur pied des ateliers de parole autour de la thématique de l'égalité des sexes. Des initiatives ont vu le jour pour renforcer l'autonomisation des jeunes femmes en leur offrant des opportunités pour s'affirmer et faire entendre leur voix. Il ne restait plus qu'à réunir les partenaires autour du projet, ce qui n'a pas été difficile, vu la richesse du tissu associatif et culturel de Fleurus: on compte la Ville de Fleurus, l'Alternative (rencontres et partage), La Bulle (centre de planning familial), la Bibliothèque de Fleurus, Shop'In Fleurus, la Maison de la Laïcité, Soralia, Vie Féminine, Fleurus Culture et AMO Humani (accompagnement éducatif spécialisé)". A travers cette semaine, la Ville de Fleurus souhaite également sensibiliser les habitant(e)s aux enjeux cruciaux comme l'endométriose, la précarité menstruelle et les violences intrafamiliales.

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    Un Village associatif sur la Place 

    L'inauguration de la semaine aura lieu le 7 mars à 19h à la Maison de Jeunes, Chaussée de Charleroi, 266, par le vernissage de l'exposition: " Que portais-tu, ce jour-là?", mettant en scène la culture du viol et la notion de consentement. Des étudiants du 3ème cycle en secondaire de l'IND Fleurus ont collaboré à l'expo. Le point d'orgue de la semaine sera le 8 mars, Journée internationale des Droits des Femmes, avec, de 10h à 12h: un atelier d'écriture: " Rose, Bleu ou Violet"  (réflexion autour des stéréotypes), de 13h30 à 15h: présence de l'auteure Angelina Bruno: " Danser pour survivre", de 11h à 15h le Village associatif sur la place Albert 1er, et de 14h à 15h, un cours de self-défense. Le 11 mars à 19h, l'historienne et conférencière Anne Morelli posera la question: " Pourquoi Dieu déteste-t-il les femmes?". Un ciné-débat permettra les échanges, le 12 mars, de 9h à 12h, autour du film: " Simone (Veil), le voyage du siècle". A noter encore des jeux de société, le 12 mars de 14h à 17h, un atelier de broderie militante, le 13 mars à 17h30, ainsi qu'une journée de clôture, le 14 mars, avec un afterwork, de 17h à 20h, et une soirée impro avec la troupe "Les M'Aime pas Peur", de 20h à 22h, à la bibliothèque

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    Avec le bourgmestre Loïc D'Haeyer