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Coup de coeur - Page 15

  • FLEURUS- Tambours de la paix dans 6 écoles communales

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    Pendant deux jours, 6 écoles maternelles et primaires de Farciennes participent aux Tambours de la Paix. Une façon d’encourager les enfants à la construction d’un monde sans violence(s).

    Depuis 2000,  lors des « Tambours de la Paix », des dizaines de milliers d'enfants de moins de 13 ans battent tambour en un roulement qui clôture magistralement une démarche de poésie active. Cet événement se tient traditionnellement le 21 mars,  la Journée mondiale Poésie-Enfance, mise sur pied en 1977 par Arthur (résistant belge), et par Moussia Haulot, créateurs de la Maison Internationale de la Poésie de Bruxelles. C’est en 2017 que la commune de Farciennes a pris part à cette action, sous l’impulsion de Fabienne Scandola, directrice du secteur Education Permanente du Hainaut. Depuis lors, l’événement a rassemblé plus de 700 enfants sur la Grand-Place  de Farciennes. Mais pour cause de Covid, l’édition 2020 avait dû être annulée.

    dans la cour des écoles

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    « Cette année, nous avons juste un peu anticipé l’événement par rapport à cette Journée mondiale, mais nous ne voulions pas supprimer une nouvelle fois cette manifestation… Nous avons demandé alors aux enseignant(e)s des écoles libres (Louât,Amion, Le Cercle), la Marelle et Waloupi ( Wainage et Louât) d’organiser Les Tambours de la Paix, ces jeudi et vendredi, dans la cour de leur école » signale Justine Parlagreco, animatrice  et coordinatrice pour le Centre Culturel de Farciennes. Eric Dubray, animateur musical de la province de Hainaut, avait initié les enfants au rythme et au jeu de tambour collectif.  Les prestations se font sans public, mais des photos sont prises et partagées  sur la page Facebook, ainsi que sur les réseaux sociaux. En deux jours, cet événement rassemble tout de même 400 enfants !

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Tous debout pour la Culture !

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                                         Sur l'esplanade du PBA © Sca/art photography

    Malgré les restrictions imposées par la crise sanitaire,  Charleroi a démontré que la Culture était toujours bien vivante, à  travers l’opération : «  Still standing for Culture ». Que ce soit à travers des actions/spectacles ce samedi 13 à 13 h 13’ ou à travers un parcours « marathon » de l’Eden.

    Samedi après-midi, un haut-parleur d’une voiture de police, passant par le Boulevard Tirou, rappelait que la distance de 1,50 mètre entre les personnes était toujours de mise. Et ceci, malgré l’engouement que suscitait le petit récital de chant mis sur pied par les comédiens du Théâtre Marignan,  à l’extérieur du bâtiment.

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    La joyeuse bande du Marignan

    Cette prestation suivait une balade contée par la Maison du Conte. 

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    Tout au long de la journée,  les acteurs culturels, des professionnels mais aussi des usagers et des amateurs de culture de Charleroi se sont mobilisés au Centre Ville, à travers l’opération « Still Standing for culture ». Objectifs : demander au monde politique de donner des perspectives au secteur culturel et de (re)considérer d’autres manières de gérer l’épidémie. Une façon aussi de déplorer la place à laquelle est reléguée aujourd'hui la culture.

    extraits de pièces

    Des actions étaient prévues à 13 h 13’, c'est-à-dire tout juste un an,  jour pour jour, après la fermeture complète de tous les établissements commerciaux et culturels. Aux portes du PBA, de jeunes chanteurs du Studio Lyrique entonnaient quelques grands airs de la Flûte enchantée. L’œuvre complète est programmée les 27 et 30 mai, si les circonstances le permettent… « Cette « scène » permet de mettre en avant de jeunes artistes, coachés depuis 3 mois par une équipe professionnelle » fait remarquer Pierre Van Eechaute, responsable de la Communication.

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    Sca/art Photography

    A Charleroi Danse, était présenté un extrait de 13’ (et même un peu plus) du spectacle de théâtre/danse de « Camping Sauvage » de Maria Clara Villa-Lobos, à destination du jeune public. « La pièce chorégraphique, dont le thème est tout à  fait inédit en danse contemporaine, était programmée  initialement en mai dernier, et a été reportée en mars » faisait remarquer Thibault Eichenlaub, responsable des projets avec le public. « Nous sommes contents d’avoir pu en montrer une partie, même devant une assistance réduite à 10 personnes. C’est un acte de résistance, en quelque sorte… ».

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    Photo Camping Sauvage : Charlotte Sampermans

    L’Eden solidaire de l’Horéca

    De son côté, le complexe cinématographique Quai 10 projetait des courts-métrages … en plein air !  « Vu la météo,  les spectateurs doivent faire face à des rafales de vent et à la pluie! C’est insensé ! » tonnait Matthieu Bakolas, directeur. « De plus, rassembler 10 personnes, comme nous le faisons aujourd’hui, n’est pas du tout rentable !  Nous avons été de bons petits soldats pendant un an,  mais maintenant, cela suffit ! Pourquoi ne pas suivre l’exemple du Luxembourg, et mettre sur pied des séances, en respectant les mesures sanitaires ? ».

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    Matthieu Bakolas et Lucile Loewer de Quai 10 

    Si la formule des actions du samedi 13 à 13h13’ a marqué les esprits, l’Eden avait opté pour une autre formule : une tournée « marathon » en solidarité avec le secteur de l’Horéca. C’est ainsi que 18 établissements, dont  La Quille, Chez Dany, Les Filles d’à côté, le Café du Monument, Chapeau Bar, Chez ta mère… ont été visités. « Nous y avons mis en avant la culture, dans toute sa diversité (marionnettes, concerts, humour,…) » insistent Fabrice Laurent et Carmela Morici, coordinateurs. 

    Des groupes déambulaient aussi e rue comme le Collectif « Bipèdes », composé de marquises, lesquelles, avec leur crinoline, faisaient respecter la distanciation sociale !

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    Les Bipèdes

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Expo: "Figures de femmes" à la Maison du Hainaut

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    Révélatrice du combat à poursuivre en matière d’égalité homme(s)/femme(s), l’expo : « Figures de femmes » est absolument incontournable dans la programmation du Festival des Femmes de Mars à Charleroi.  A voir jusqu’au 31 mars à la Maison du Hainaut.

    Pendant  deux mois, de nombreuses institutions, comme les Espaces Citoyens de Charleroi ou le Créahm de Bruxelles (Créativité et Handicap Mental),  ainsi que des artistes amateurs ou confirmés, ont été sollicités pour monter l’exposition : « Figures de femmes », qui s’inscrit dans le cadre de la Journée Internationale des Droits des Femmes. 

    108 personnes en tout, adultes et enfants,  femmes et hommes, ont répondu à l’appel.

    Parmi les réalisations, on retiendra le panneau réalisé par Cassandra Depré (25 ans) de Marcinelle et sa classe de Haute Ecole Condorcet. Insultes et paroles dégradantes, qui illustrent bien les multiples humiliations et vexations que doivent encore subir les femmes aujourd’hui,  ont été collectées, comme : « Va te laver, t’es répugnante », « 10kg de moins, j’te baiserais bien »,  « Casse-toi, salope », « Pas mal, ton cul »,… Paroles choquantes, mais pourtant réelles !

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    Crédit: Cassandra Depré 

    choix de la technique et du support

    D’autres œuvres sont aussi très interpellantes, comme les photos de Laurence Bastin, atteinte d’un cancer du sein, ou encore les personnages naïfs de Remigio Rosani,  un résident porteur d’handicap du Roseau Vert de Marchipont,  qui axe essentiellement son travail autour de ses thèmes de prédilection que sont le corps, l’amour, l’amitié, l’affection et la sexualité.

    « Cette exposition a été conçue comme un cabinet de curiosités. Qu’ils soient académiques, singuliers, ou « du dimanche », les artistes ont eu carte blanche pour exprimer leur pensée (sans censure ni tabou : une serviette hygiénique, par exemple,  est accrochée)  et y déposer leurs émotions, en choisissant leur technique : dessins, photos, collages, peintures, fresques,  crayonnés, … ou le support : papier, tissu peint, brodé,… » signale Sophie Vincent, coordinatrice des expositions pour la Province du Hainaut.

    «L’objectif était de donner une vraie place pour toutes les femmes sur nos murs, un témoignage de ce que nous sommes, dans nos entités, nos souhaits, nos vies de femmes en ce mois si important pour nous ! ». A voir jusqu’ au 31 mars.

    Horaires : du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h00 et de 13h à 16h30 à la Maison du Hainaut, Quai Arthur Rimbaud 20 à Charleroi. Sur rendez-vous via sophie.vincent@hainaut.be ou 071/64 10 61

    JEAN-CLAUDE HERIN

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