Prochain spectacle du Petit Théâtre de la Ruelle de Lodelinsart, LE MARI, LA FEMME ET LA MORT, une comédie tout aussi grinçante que désopilante d'un maître en la matière, André Roussin. l'affiche du 1er au 17 novembre, une pièce joyeusement immorale.

Arlette a épousé Sébastien pour son argent (elle croyait ce bouseux près de la tombe !). Mais il est solide et l’amour qu’il lui porte renforce encore sa vigueur ! Pour parvenir à ses fins, elle décide de se débarrasser de lui. Mais ce n’est pas si simple de pousser à l’eau un mari candide qui va à la pêche... Toutes ses tentatives assassines sont vouées à l’échec.

Le temps passe, le mari est toujours bien vivant et la femme s’impatiente. La mort, grande coquine, crée des imbroglios très cocasses, dignes des Tontons Flingueurs.
En réalité, "Le Mari, la Femme et la Mort" est une adaptation d’un fait divers qui s’était déroulé en Italie : une paysanne avait par deux fois payé quelqu’un pour tuer son mari.

Tout s’était au final très mal déroulé, à tel point que le mari toujours vivant et la femme commanditaire et furieuse s’étaient retournés contre le mauvais tueur afin de récupérer leur argent.

La distribution sera composée de 5 comédiens : Lucélia Vandel, Véronique Brabant, Francis Dehasseleer, Jacques Delmeire et Salvatore Vullo tandis que la mise en scène sera de Jacques Delmeire.

Les représentations auront lieu du 1 au 17 novembre au Petit Théâtre de la Ruelle - rue des Platicheûs à 6042 Lodelinsart (près de la Place Edmond Gilles) - les vendredis, samedis 20 h et dimanches 16 h (représentation supplémentaire le jeudi 14/11 à 20 h). Réservations : 0474 388 032

Du 25 octobre au 02 novembre 2024

Un bureau comme une arène, un huis clos drôle et absurde, où évoluent quatre employées de bureau obsédées par la réussite et la perfection. Elles évoquent leurs vies professionnelles, familiales et ... laissent libre cours à leurs fantasmes.

Toutes nourries par la même ambition : personnifier à l'extrême tous les diktats de la société jusqu'à ce que, dans cette mécanique irréprochable, quelque chose se détraque....

Julien Herman, 2ème à gauche, et Eric Emmanuel Schmitt à ses côtés. photo: J.C.Hérin 

L'auteur Eric-Emmanuel Schmitt s’est entretenu avec les Gerpinnois de son parcours, de ses motivations et bien évidemment de sa saga « La Traversée des temps » parue chez Albin Michel.

C'est devant un très nombreux public réuni à la salle des Combattants que la rencontre avec Éric-Emmanuel Schmitt, dramaturge, nouvelliste, romancier, réalisateur, comédien et membre de l'Académie Goncourt s'est produite.

Le tome 1 (il y en aura 8) de « La Traversée des temps » : « Paradis perdus », qu'il est venu présenter, affronte un prodigieux défi : raconter l’histoire de l’Humanité sous la forme d’un roman.

Faire défiler les siècles, en embrasser les âges, en sentir les bouleversements, comme si Yuval Noah Harari avait croisé Alexandre Dumas. Depuis plus de trente ans, ce projet titanesque occupe Eric-Emmanuel Schmitt.

Accumulant connaissances scientifiques, médicales, religieuses, philosophiques, créant des personnages forts, touchants, vivants, il lui donne aujourd’hui naissance et nous propulse d’un monde à l’autre, de la Préhistoire à nos jours, d’évolutions en révolutions, tandis que le passé éclaire le présent.

Outre ce roman, l'auteur est venu dédicacer également l'adaptation en BD d'un de ses plus grands succès : « Oscar et la Dame Rose ».

à gauche, l'adaptation en BD de "Oscar et la Dame Rose" - photo J.C. Hérin 

Chez lui à Gougnies

Depuis quelques années, Éric-Emmanuel Schmitt vit à Gougnies, un charmant village dans l'entité de Gerpinnes. « C'est devant un tilleul à proximité d'une bâtisse, qui a nécessité plus de 5 ans de travaux, que ma chienne s'est assise un jour. Moi qui suis un nomade, je savais dès lors que ce serait mon « chez moi » faisait remarquer le célèbre auteur.

La conférence à Gerpinnes a été rendue possible grâce à Julien Herman. «  J'ai multiplié les contacts pour faire venir le romancier. Cela n'a pas été facile, car Eric-Emmanuel Schmitt a un emploi du temps très chargé » soulignait l'échevin de la Culture. «  Heureusement, un jour, par le biais de son attaché de presse, ce « monument » de la Culture a fait part de sa volonté de céder un grand nombre de romans du Prix Goncourt à la bibliothèque. Nous avons accepté sa proposition, bien sûr. Dorénavant, les ouvrages que nous cède Eric-Emmanuel Schmitt occupent une étagère complète à la bibliothèque et elle sera renouvelée tous les 6 mois ».

La rencontre était suivie d’une séance de dédicaces. Une organisation de la Bibliothèque de Gerpinnes en collaboration avec l’échevinat de la Culture et le Centre culturel de Gerpinnes.

JEAN-CLAUDE HERIN