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Coup de coeur - Page 9

  • MUSIQUE- La nouvelle tornade rock avec Stay Online de Vacation

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    photo: Alex Bux 

    Vacation compte plus de 50 ans au compteur.  Et cette année, le groupe carolo - le plus ancien de rock toujours actif en Belgique ! - revient avec un nouvel album : « Stay Online ».  10 titres d’heavy blues/rock. Du pur bonheur !                        

    Souvenirs, souvenirs… Vacation a écumé des salles de spectacle mythiques à Charleroi comme « La légitime démence » ou encore « L’écho des Chavannes ».  Au plus fort de leur succès, le rythme était assez effréné : jusqu’à trois concerts par semaine ! Quelques années à retenir : - 1969 : apparition du groupe avec  le trio Sonny Bono (basse), Luigi Collu (guitare) et Alain Wéry (batterie).                                              

    Les années 70 seront marquées par les performances d’un guitariste surdoué : Richard Karla.

    La formation s’arrête dans les années 80 pour reprendre en 1991 : Fabrice Carloni (chant) et Thierry Limelette (guitare) intègrent l’équipe. Dans une chaude (voire torride) ambiance, le groupe partage de bons moments avec Willy Deville, Doctor John, Elliot Murphy, Status Quo (lors du Music Pop Festival en 92),…                                

    Après une nouvelle interruption, le band renait en 2016, sous l’impulsion de Fabrice et de Thierry.  En 2017 sort l’album live : «Back in Town », enregistré au Rockerill.  T

    Tout nouveau, tout chaud : l’album « Stay Online ». La section rythmique est tenue par le bassiste Simon Primerano et le batteur Franco Romano. On notera un retour aux fondations posées dans les seventies avec l’arrivée de Laurent Debeuf, second guitariste.

    les fameux mégots à Londres

    « 2 ans et ½ auront été nécessaires pour préparer ce nouvel album » confie Fabrice Carloni (58 ans), également éducateur à l’Athénée de Fleurus. « Déjà pensé avant  le premier confinement, « Stay OnLine » a subi un petit coup d’arrêt lors du deuxième confinement, mais nous avons réussi à le finaliser. C’est ce qui compte ! ». C’est aussi ce Fleurusien qui est à la création des textes. « Je m’inspire de mon vécu pour plusieurs titres » poursuit-il. « Dans « Never go back to London », j’ai tapé un mégot sur le trottoir et j’ai ramassé une prune. Je garde donc un souvenir amer de mon séjour en Angleterre.  Je lance aussi, dans «Man in the hat » un petit clin d’œil à mon ami disquaire (carolo également) Philippe-Henri Coppée, qui a dessiné la pochette de l’album ».

    Tout au long de l’album, le rock, teinté de heavy blues, est authentique et sincère, proche de Eric Clapton, Led Zeppelin, des Rolling Stones,… Dès les premières secondes de" Don't Want It No More", le groupe garde le rythme, sans jamais faiblir. 

    « Soulignons que dès la formation du groupe, nous ne sommes pas dans les reprises, mais bien dans la création. C’est aussi cette exigence qui nous pousse à aller toujours plus loin » insiste Fabrice. L’album se trouve dans les bacs des Mediamarkt et autres Fnac.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Procession insolite: Le Doigt d'Alzon a pris l'air !

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    Une nouvelle édition de la Joyeuse Escorte du Doigt d’Alzon Internationale (Jedaï) se tenait en mode « minimaliste », ce samedi, au Centre Ville. Si le nombre de personnes était réduit à cause de la crise sanitaire, la relique du Doigt a pu être transportée : c’est bien là l’essentiel !

    Prenez les 4 membres de la Confrérie du Doigt d’Alzon. Ajoutez-y un représentant du Prieuré 1815, une danseuse du Doigt, Dom Camillo et Peppone, un majoret, et un nouveau venu : le porteur du totem digital, fabriqué par Sébastien Bracq, l’auteur de la géante Julia, et vous obtenez les dix personnes costumées, autorisées par les autorités de la Ville pour mettre sur pied cette procession complètement déjantée, en conformité avec les mesures sanitaires en vigueur.

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    au centre: Vincent Collin, coordinateur

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    Don Camillo et Peppone

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    Serge, le majoret

    Samedi après-midi, la joyeuse bande s’était donné rendez-vous devant « Le Bastia », à la place du Manège.

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    Certes, on était loin des 180 participants de 2019 (l’édition 2020 avait été supprimée), mais l’optimisme était de retour.  Avant de partir du haut de la Rue de la Montagne pour le départ « officiel », vers la Ville Basse, l’essentiel était de faire le fameux geste du Doigt et d’entonner la chanson d’usage : Le roi, le Doigt, la Liberté !

    « C’est génial de se retrouver ici » signalait Fred (55 ans) de Charleroi. « Je n’avais pas prévu de faire le majoret lors de la première édition, mais il a fallu remplacer un groupe qui s’est désisté à la dernière minute. Depuis lors, j’y ai pris goût».

    « J’ai vraiment le caractère bougon de Peppone. J’adore provoquer mon camarade Alain Pelgrims, qui joue Dom Camillo » souligne Antonio (62 ans) de Marcinelle.

     

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    un doigt tombé d’une statue !

    « Pour la Confrérie du Doigt d’Alzon, il était primordial que la précieuse relique du Doigt d’Alzon puisse être dignement escortée cette année.  En organisant cette mini-JEDAÏ, il ne fallait surtout pas faire l’impasse deux années de suite : le Doigt aussi a besoin de prendre l’air ! » faisait remarquer Vincent Collin, coordinateur.                              

    Pour rappel, le doigt d'Alzon est tombé accidentellement le soir du 30 avril 1978 de la main droite de la statue du Père d'Alzon (fondateur du Collège Saint-Michel), érigée fièrement depuis 1955 dans la cour d'honneur du château du Collège Saint-Michel à Gosselies. Le vénérable Doigt est miraculeusement réapparu sur la Place de la Digue le 5 novembre 2016. Ce jour mémorable a donné lieu à la création de la Confrérie du Doigt d’Alzon. En 2018, celle-ci recevait l'award de la «meilleure Confrérie ou de la plus ridicule ou de la plus digne ou des deux» décerné à l’Eden par la prestigieuse Académie des Jean-Claude de Charleroi !

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FILM - Louka Minnella, scout intrépide dans "Coyotes"

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                               Louka Minnella- photos Crédit Govinda Van Maele

    Déclinée en 3 fois 2 épisodes, à partir du dim- RTBFanche 16 mai, sur la Une,  la série « Coyotes » met en scène une bande de jeunes scouts, dont le quotidien est bousculé par la découverte d’un cadavre et de diamants. Ex-étudiant à l’Athénée Vauban, Louka Minnella (20 ans) de Merbes-le-Château y joue le rôle principal.  Rencontre.

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    -Louka, étais-tu confiant à l’idée de décrocher un rôle dans la série ?

    Louka Minnella Alors là, pas du tout, parce que lors du casting, j’ai eu vraiment l’impression d’avoir tout foiré, dans une scène que nous devions jouer,  un par un, devant la commissaire. Quelle n’a pas été ma surprise  d’avoir été recontacté,  trois semaines plus tard, par la production ! Par la suite, j’ai su que j’ai été repéré, parce que,  à un moment,  j’ai eu la « bonne » intonation et le « juste » regard.  

    -Comment décrirais-tu Kévin, le personnage que tu incarnes à l’écran ?  

    Au sein de la troupe, Kévin est assez fonceur, voire « tête brûlée ». Son passé n’a pas été simple, puisqu’il a été marqué par la violence physique et psychologique qu’ont exercé sur lui son père et son frère. Je vois Kevin un peu comme un « loup solitaire », mais très proche de son ami Furet.

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    Son ami Furet 

    -Comment s’est passé le tournage ? De nouvelles expériences à ton actif ?

    L.M.  Je peux affirmer que le tournage, principalement dans la province de Luxembourg,  était intensif : 50 jours quasi sans interruption, de 7 h du matin jusque 19 h !  Ce n’était pas mon tout premier rôle (puisque le public me verra bientôt dans le film « Sans soleil » de Banu Akseki),  mais ici, dans « Coyotes », il s’agissait surtout d’être endurant et de garder le rythme.  J’ai vécu des expériences incroyables et inédites. Par exemple, dans un immense studio aquatique (Lites à Bruxelles), j’ai fait des scènes sous l’eau, sans bombonne. Nous étions deux à être gérés par une équipe d’apnéistes.

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    photo: John Janssens 

    - A Merbes-le-Château, tu es devenu un peu une « vedette »…

    L.M.  En quelque sorte, oui. J’ai tout de même vécu 17 ans à Merbes-le-Château !  Le tournage s’étant terminé en novembre dernier, mes voisins ont bien eu le temps de parler de la série. Ils ont été super chouettes avec moi.  Les retours ont aussi été très positifs à Charleroi. En effet, j’ai suivi mes études secondaires à l’Athénée Vauban, dans l’option Théâtre (cela m’a bien servi, d’ailleurs). Je n’ai que 20 ans, et je compte d’ailleurs poursuivre ma formation, pourquoi pas au Conservatoire ? 

    -Les atouts de cette série ?

    L.M.  C’est un excellent thriller : il y est question d’un vol de diamants, d’un réseau mafieux Sikh, d’un cadavre,… Mais on ne plonge pas dans la noirceur totale, car l’humour est aussi présent. Je n’ai pas été scout moi-même, mais on y voit à quel point l’authenticité et la solidarité peuvent souder un groupe.

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

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