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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 285

  • LIVRE- Fontaine L'Evêque: "La soirée": Charleroi, cible d'attentats islamistes !

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    Instituteur à l'école Saint-François à Fontaine l'Evêque, Sébastien Guaietta (38 ans) a réuni tous les ingrédients du roman noir dans « La soirée ». Les références à Charleroi et à son entité sont très nombreuses. Rencontre avec l'auteur.

    - L'intrigue du roman se déroule à Charleroi... en 2029. Pourquoi cette année ?

    S.G ( Sébastien Guaietta) : Parce que je ne voulais pas avoir de souci avec l'actualité. Cela reste une fiction, bien entendu ! J'ai imaginé, qu'en 2029, Charleroi soit la cible d'attentats, commandités par un mouvement extrémiste islamiste, qui s'autoproclame « les successeurs de Sharia4Belgium. La pègre règne en maître, les prostitué(e)s arpentent machinalement les trottoirs et les drogués dorment à même le sol. Un bien triste tableau. Au milieu de tout cela, un trentenaire décide de faire le point dans un hôtel de passe...

    - La route du trentenaire va croiser celle d'un commissaire...

    S.G. En effet, le commissaire Pouillon (que l'on retrouvera dans mon deuxième roman) est mis au placard depuis une trentaine d'années. Celui-ci connaît le quartier comme sa poche. Tout oppose le commissaire et le trentenaire. Rien ne prédestinait pourtant ces deux personnages à une rencontre. Excepté peut-être le meurtre d'une jeune prostituée. De péripéties en péripéties, les protagonistes se retrouveront au cours d'une soirée (d'où le titre du roman), aussi gargantuesque que démoniaque.

    - Les Carolos repéreront des lieux qui leur sont bien connus...

    S.G. : Oui, mais certains noms ont changé. Les habitués de la Ville Basse associeront ainsi le Primo au Primus, à la rue de Charleville. Bien entendu, la description que j'en fais ne correspond en rien à la réalité. Même topo pour le Café du Pont ou le Beaulieu, dont le gérant est bien plus amical que ce rustre personnage que je présente. Les faits relatés au Pain Quotidien ne sont de nouveau pas conformes à la réalité et ne sont que le fruit de mon imagination. Je « balade » aussi le lecteur à Marchienne-au-Pont ( j'y connais Hassan, un coiffeur chez qui je me rends régulièrement) ou encore à Montigny-le-Tilleul...

    - Peut-on parler d'un roman policier ?

    S.G. Pas vraiment, car l'enquête ne constitue pas le coeur du récit. Je préfère parler plutôt de roman noir. Je suis assez proche d'auteurs comme Franck Thilliez ou Bernard Minier. J'apprécie aussi beaucoup les ouvrages de Michel Houellebecq (cité dans le roman) ainsi que sa façon d'écrire dans un style direct. Dans mes romans, j'aime me rapprocher de l'actualité. C'est ainsi que je fais une petite allusion à la pandémie, qui paralyse l'Europe tout entière. Je me suis pris au jeu de l'écriture en 2017. Et je ne compte pas m'arrêter en si bon chemin...

    « La Soirée » par Sébastien Guaietta, 372 pages, éditions du Lys Bleu. Prix : 22,50 euros. Contact avec l'auteur via sa page Facebook. 

    PROPOS RECUEILLIS PAR JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Production PBA: "Chantons sous la pluie": claquettes, humour et douce nostalgie!

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    Après deux reports, les spectateurs du PBA ont pu - enfin!- assister à la comédie musicale : « Chantons sous la pluie ! »

    Qui ne connaît pas l'air mondialement connu de « Singin'in the rain », immortalisé sur l'écran par un film musical sorti en 1952, dépeignant joyeusement le Hollywood des années 20 ? Cette magie, les spectateurs du PBA ont pu la vivre sur scène.

    A travers une très belle distribution (20 comédiens/danseurs), les costumes, les décors, l'orchestre (sur scène), le spectacle : « Chantons sous la pluie », sous la direction de Patrick Leterme, était l'occasion de faire revivre Don Lockwood et Lina Lamont, couple star du cinéma muet à Hollywood. Le duo vole de succès en succès et feint de s'adorer autant à la ville qu'à l'écran. Mais quand le premier film parlant sort, tous deux doivent s'accommoder et tourner leur premier film du genre. Si Don maîtrise l'exercice, la voix désagréable de Lina menace le tandem. Kathy, une jeune danseuse et chanteuse, lui offre discrètement sa voix. Une rivalité s'installe entre les deux femmes... 

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    Précisons qu'il s'agit d'une nouvelle production du PBA, de l'Opéra de Reims, des Folies Lyriques et d'Ars Lyrica.

    En raison des mesures sanitaires, les représentations de cette comédie musicale ont été multipliées par 7 ! S'adressant au public, Pierre Bolle, directeur du PBA, a signalé : « Nous sommes particulièrement contents de pouvoir présenter cette nouvelle production au public. Cela fait 1 an et 1/2 que nous préparons ce spectacle, reporté à deux reprises ! Si vous êtes 200 spectateurs maximum dans la salle par séance, vous applaudirez pour 1000 ! »

    J.C.HERIN 

  • CHARLEROI- Les élèves de la Garenne se mobilisent contre le harcèlement

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    Personnes emballées dans du cellophane- réalisations d'élèves de la section artistique 

    A travers des animations et une exposition, les élèves du Centre Educatif la Garenne se mobilisent contre le harcèlement sous toutes ses formes. Une rencontre-débat sur la même thématique aura lieu le 26 janvier à l'auditorium de l'UT.

    Aujourd'hui âgé de 17 ans, Owen, étudiant en Technique Animation à la Garenne, est un jeune homme épanoui. Mais lorsqu'il était en 1ère secondaire, ce dernier était régulièrement harcelé par un groupe d'autres élèves. « J'étais devenu une cible, notamment parce que je portais un gilet avec des motifs de bûcheron » confie-t-il. « Jusqu'au jour où je m'en suis pris au « cerveau » de cette petite bande. Au bout de deux mois, je lui ai clairement fait comprendre qui j'étais et qu'il fallait mettre un terme à toutes ces petites attaques. Depuis lors, je n'ai plus jamais eu de souci ». A son tour, Clara, une autre étudiante de la Garenne, témoigne de l'agressivité qu'elle subissait, dès la première primaire. « Trois filles m'enfermaient dans les toilettes et me frappaient. C'était horrible. Heureusement, j'ai pu rencontrer une psychologue qui m'a aidée à m'en sortir. Aujourd'hui, tous ces problèmes sont loin derrière moi ».

    Les 12-13 ans accompagnés

    Les étudiants de 5ème et 6ème Technique Animation, guidés par M. Gilot, éducateur, référent en gestion de conflit et harcèlement, travaillent sur la thématique du harcèlement.

    Dans le cadre de leur cursus, ils rencontrent des élèves de 1re et 2° année, et les guident à travers une exposition itinérante: « Les faits de masse : lutte contre le harcèlement ». Faite avec des jeunes déscolarisés, cette expo a été conçue par Jessica Schilardi, porteuse de projets au SIEP (Service d'Information sur les Services et Formations) de Charleroi, en collaboration avec la bibliothèque A.Langlois de l’Université du Travail et Les Mots de Tom, une ASBL créée par les parents endeuillés de Tom, rejoints par la maman de Maëlle et une quantité de citoyens engagés.

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    Expo réalisée par les jeunes de Solidarcité 

    En parallèle, les élèves de la Section Artistique de la Garenne ont travaillé sur la même thématique : des personnages sont emballés dans du cellophane, montrant leur isolement. « Je m'investis personnellement auprès d'un d'un jeune de 12 ans, victime de harcèlement » signale Louis, étudiant en 6ème Animation. « A travers des Cercles de confiance, je lui fais comprendre ce qui est acceptable ou pas, ce qui faire rire ou pas ».

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    Les éléves des sections Animation et artistique, entourés de leurs professeurs

    Une rencontre-débat gratuite sera organisée le 26 janvier par la Bibliothèque Langlois, à l’Auditorium de l’Université du Travail, de 14h45 à 16h45. Au programme: prévention, témoignages, dispositif de cyber-détection, ouverture d’un centre d’intervention, formation, création d’outils de médiation… Réservation par mail : benedicte.rasseaux@hainaut.be ou au 071/552 125.

    JEAN-CLAUDE HERIN