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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 283

  • FONTAINE L'EVEQUE: "Les fugueuses" à la Bouteillerie jusqu'au 6 février

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    Deux femmes, qu'une quarantaine d'années sépare, décident de faire de l'auto-stop et de tenter l'aventure. Une pièce comique aux accents tendres.

    « Fugueuses » offre aux comédiennes carolos Valérie D'Hane et Marie-Françoise Favay (très complices sur scène!) deux rôles magnifiques. Tout d'abord celui de Margot, une quadragénaire, qui, fatiguée de ne donner qu'aux autres sans jamais penser à elle, décide de fuir le domicile familial, le jour des 18 ans de sa fille. Et puis celui de Claude : cette dame d'un âge mature a aussi fugué, mais de la maison de retraite des Glaïeuls, où son fils l'a placée plus ou moins pour s'en débarrasser, en quelque sorte... Au bord d'une nationale avec ses valises, Margot va rencontrer Claude : toutes les deux font de l'auto-stop ! Certes, l'écart d'âge est considérable, mais toutes deux ont envie de sortir d'un quotidien gris et monotone. Mais savent-elles ce qu'elles cherchent  ou ce qu'elles vont trouver ? Des ennuis, sans doute. De l'aventure peut-être...

    Margot a la tête bien sur les épaules, mais en pleine crise existentielle. Claude est rêveuse, spontanée, et amoureuse de la vie. À deux, elles font la paire  ! Tantôt, elles s'invectivent âprement (certains mots sont très directs!), tantôt elles se rapprochent...

    Le décor théâtral, volontairement dépouillé, peut suggérer différents lieux de cavale : ferme, bois, champ, montagne,... jusque dans une maison, où les fugueuses se laisseront aller à quelques vices, comme si elles voulaient franchir certaines limites et se mettre en danger. Mais la suite est à découvrir sur scène ! La pièce est signée Pierre Palmade, dont on connaît le sens du verbe et de la formule, et Christophe Duthuron.

    Au rire, qui naît des situations cocasses et des rôles décalés des deux protagonistes, succèdent aussi les coups bas. Les deux évadées vont respirer à pleins poumons, rire, dire des bêtises et nous donner des envies de liberté et de chemins de traverse(s).  Le tout avec un zeste de mélancolie et de nostalgie.

    Et puis se pose aussi la question : que peut-on faire par amitié et jusqu'où peut-on aller pour la montrer ?

    « Fugueuses », dans une mise en scène de Frédéric Genovese, par le Théâtre aux Trois Coups est à voir jusqu'au 6 février22, les vendredis et samedis à 20h 30, les dimanches à 16h, à la Bouteillerie, boulevard du Nord. Infos et réservations : 0485/991 530. Tarifs : 11 euros. auxtroiscoups@gmail.com

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- Desmscis raconte les Vampires de Farciennes

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    Demscis- photo J.C.Hérin 

    Dans son nouveau recueil, l'auteur farciennois Francis Demierbe (Demscis) livre 15 nouveaux contes. Des histoires pour sourire ou pour avoir peur.

    Cela fait une dizaine d'années, qu'en plus de pratiquer la sculpture et le modelage,  Francis Demierbe raconte des histoires. Mais l'envie d'en écrire remonte à 4 ans. Après un premier recueil de 12 contes, l'auteur farciennois, représenté en tenue « steampunk » sur la couverture, a remis le couvert.

    L'histoire locale est bien présente dans son deuxième ouvrage, à travers notamment un conte sur les Vampires de Farciennes. En 1851, des ouvriers ont découvert, lors de travaux à Farciennes, dans le hameau de Tergnée, cinq cercueils contenant deux adultes et trois enfants. Ce qui retient l'attention, c'est que les cercueils, certes abîmés, avaient des chaînes autour de ceux-ci, mais les corps, dont les coeurs avaient été enfoncés par un pieu de métal, étaient bien conservés, comme s'ils avaient été enterrés la veille...

    L'auteur nous raconte l'histoire également de Sybille de Hierges. Fille de Manassès de Hierges, seigneur ardennais du 12ème siècle qui partit combattre en Terre Sainte, la jeune femme manie l'épée aussi bien qu'un soldat. Celle-ci a même le don de soigner les gens...

    Francis Demierbe participe aussi aux ateliers de la Maison du Conte proposés au Théâtre Marignan par le comédien et conteur Jacky Druaux. Un atelier sur le kamishibai (petit théâtre ambulant) aura lieu le 5 février à 14h, avec la conteuse Pascale Baeyens. Pour tous contacts : 0472/59 14 09.

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    Dans l'atelier de la Maison du Conte au Théâtre Marignan : photo: JCH

    J.C.HERIN

  • MONTIGNIES-SUR-SAMBRE: Cercle St Charles. L'industrie carolo inspire deux artistes

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    Jusqu'au 30 mars 22, l'ASBL « Le Prétexte » accueille les oeuvres de Katia Andina Kermaire et de Serge Geeraerts.

    Les points communs entre Katia Andina Kermaire (K.A.K) et Serge Geeraerts ? Ils habitent tous deux Châtelet et interprètent, à leur façon, le paysage industriel carolo. Membre du collectif des Têtes de l'Art, K.A.K. a, depuis 2006, son atelier dans l'usine de la Providence (Rockerill) à Marchienne-au-Pont.

    L'attention de l'artiste peut être retenue par des éléments particuliers : elle peut ainsi s'attarder devant une échelle à proximité d'un hall servant à entreposer des pièces en panne du Haut Fourneau 4 (HF4). Elle se rend volontiers dans des lieux avant leur transformation, comme l'Amicale Solvay à Couillet. « Le bâtiment sera bientôt restauré. Je m'attelle à en rendre la puissance » signale-t-elle.

    Diplômée de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, Katia Andina Kermaire aborde les thématiques du temps et de la mémoire. La plasticienne travaille principalement au fusain sec et réalise des sérigraphies sur tissu. Peintre de formation (huile et pastel sec) et guitariste, Serge Geeraerts est particulièrement attaché à sa commune de Châtelet. Les visiteurs reconnaîtront facilement, par exemple, la rue Grégoire Soupart ou le pont, en pleine lumière ou dans l'obscurité. « Le contraste entre le jour et la nuit m'intéresse. Je suis principalement un peintre d'atmosphère » reconnaît Serge Geeraerts.

    Les oeuvres des deux artistes sont à voir au Cercle Saint-Charles, 72, rue de la Légende Dorée à Montignies-sur-Sambre. Gratuit. Ouvert tous les mercredis à partir de 18h et lors des activités de l'ASBL : Le Prétexte. Infos : pretexte@cerclesaintcharles.be

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    J.C.HERIN