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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 289

  • EVENEMENT- Les éditions Dupuis soufflent 100 bougies !

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    Morgan Di Salvia, rédacteur en chef de Spirou

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    Pour les 100 ans des Editions Dupuis, le magazine Spirou sort un numéro exceptionnel de 100 pages, dans lequel les séries phares du journal sont dessinées par d'autres auteurs ! Cet anniversaire sera accompagné d'autres événements.

    100 ans après leur fondation, les éditions Dupuis sont leader en matière de bande dessinée, en diffusant 4 millions d'album par an, dans une vingtaine de pays ! Un retour dans le passé permet de mieux comprendre comment cette belle success story a commencé : en 1898, Jean Dupuis, un Marcinellois, devient imprimeur en achetant une Kobold pédale. C'est le 2 avril 1922 que ce dernier passe à l'édition en lançant « Les Bonnes Soirées ». Ce magazine littéraire, qui promettait en sous-titre « des romans sensationnels illustrés », a rapidement rencontré son public. En 1924, Dupuis diversifiait ainsi son offre en lançant «Le Moustique », un magazine de reportages et d'actualité, puis en 1938, le journal Spirou, qui en est aujourd'hui à son numéro 4380 !

    « Ce qui fait la force de ce magazine de bandes dessinées, c'est que, depuis le début, il a toujours eu une volonté d'innover en créant de nouvelles séries, des numéros thématiques, des suppléments originaux (mini-récits, posters, maquettes à construire,...) » fait remarquer Morgan Di Salvia, rédacteur en chef actuel. « Il faut aussi souligner que les éditions Dupuis ont été le berceau de l'école dite « de Marcinelle », avec Spirou et Fantasio, Les Schtroumpfs, Lucky Luke, Boule et Bill, Gaston Lagaffe,...

    Aujourd'hui, la rédaction des éditions Dupuis est toujours installée à la rue Destrée à Marcinelle, dans un bâtiment très lumineux, rappelant une autre série à succès : Largo Winch !

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    Le numéro spécial 100 ans 

    Spirou rappelle les affres de la guerre...

    Le magazine Spirou s'associe aux 100 ans des éditions Spirou par un numéro spécial, où 49 auteurs se sont amusés à dessiner des séries qui ne sont pas les leurs. En inversant parfois les styles : Buck Danny, série réaliste, devient humoristique sous les traits de Libon ; Les Tuniques Bleues ou l'Agent 212 deviennent plus réalistes avec Bertail et Henriet. Joli hommage rendu à André Geerts, auteur trop tôt disparu de Jojo par Nob. Le journal signe aussi le retour de Spirou et Fantasio, dont la série-mère est à présent confiée à Schwartz (dessin) Abittan et Guerrive, avec un titre surprenant : « La mort de Spirou ».

    Un Méga-Spirou de 192 pages, dont la couverture est illustrée par Renaud Collin (avec 100 personnages de Spirou) se vend également en librairie. On y trouve l'album intégral du « Journal d'un Ingénu » d'Emile Bravo, situant Spirou et Fantasio dans la seconde Guerre Mondiale. « Nous sommes particulièrement fiers que « L'Espoir malgré tout », 2ème tome de la série, s'est vu récemment remettre le Prix de la série d'Angoulème 2022 » poursuit Morgan Di Salvia. « En délivrant un message humaniste, les deux héros rappellent l'absurdité et l'horreur des conflits armés. Cette histoire résonne tristement avec la guerre en Ukraine ».

    D'autres événements auront lieu avec la sortie d'un beau livre sur les éditions Dupuis ainsi qu'une expo sur les éditions Dupuis à l'ouverture du nouveau Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • COUILLET- A la recherche d'anecdotes croustillantes sur Couillet

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    Une équipe d'animateurs dynamiques 

    A l'initiative de la Maison de Jeunes, une centaine de jeunes ont participé, samedi, à une balade numérique dans les rues de Couillet. 4 km d'amusement(s) et de découvertes.

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    Bravant un froid inhabituel pour la saison, le public est allé, par vidéos interposées, à la rencontre de personnages illustres de Couillet comme Lolotte, immortalisée par le chansonnier Jacques Bertrand, la famille de Thibault (derniers seigneurs de Couillet), Basile Parent, magnat des chemins de fer, ou encore Ernest Solvay , inventeur de la soude.

    Et ce n'est pas tout ! Après avoir découvert un panorama incroyable surplombant Charleroi, les « touristes d'un jour » sont passés par des sites industriels miniers qui ont marqué la région comme le Péchon, ont fait la connaissance de certains oubliés de l’Histoire comme Marie 4 Sennes, - une dame philanthrope qui ne se faisait payer que 4 Centimes! - et ont appris l'origine de la rue de l'Ethiopie : un Couilletois s'était fait passer pour le roi d'Ethiopie!

    Une sombre histoire marquera les esprits : par une froide nuit de 1860, une certaine veuve Dubois est attaquée dans sa ferme de Couillet. Avant de succomber à ses blessures, celle-ci met les enquêteurs sur la piste d’ouvriers flamands : Jan Coucke et Pierre Goethals. Sur les dires de la victime, avant qu'elle ne succombe, les deux hommes sont reconnus coupables. Ils seront condamnés à mort et guillotinés à Charleroi. Mais étaient-ils vraiment coupables ? C'est à partir de ce fait divers que la guillotine cessera d'être appliquée en Belgique !

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    Sur le site minier du Péchon 

    Les jeunes impliqués dans les vidéos

    Depuis le mois de novembre, les ados de la Maison de Jeunes de Couillet se forment à différentes techniques comme le montage vidéo, les recherches dans les archives, le jeu face caméra,... La balade numérique : « En Quête de Couillet » a été imaginée par Debora, coordinatrice, Candice, assistante sociale, ainsi que Bérangère et Wesley, animateurs, pour mettre en pratique les différents acquis. De quoi s'agit-il ? D’une balade de quatre kilomètres parsemée de QR codes qui, une fois scannés par les participants, renvoient vers des vidéos anecdotiques.

    Les 8 capsules vidéos, que les jeunes ont écrites, tournées et réalisées, ont été placées sur un itinéraire dans Couillet. « Notons que les participants se sont impliqués directement dans les recherches historiques et dans l'écriture du scénario » fait remarquer Wesley Mayence, responsable de la communication.

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    La Maison des Jeunes et de la Culture de Couillet accueille, du mardi au samedi, les jeunes de 12 à 26 ans et leur propose des activités à caractère culturel : projets, accueil, activités et sorties culturelles, citoyenneté, démocratie, soutien scolaire et aide à l’emploi,... Facebook : Maison des Jeunes et de la Culture de Couillet.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Une enquête passionnante conçue comme un jeu de piste

  • CHARLEROI- Lancement des Claps d'or

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    Samedi, une trentaine de jeunes participant au projet « Réalisateurs en herbe » du Clap d'Or ont élaboré des scénarios de courts-métrages. Ils ont également réfléchi à la réalisation.

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    Sami ( 17 ans) à droite sur la photo 

    «  Nous sommes en train de plancher sur un court-métrage appelé : « A la recherche de Wakanda » explique Sami (17 ans). Rappeur dans le groupe F4B4 et étudiant au Conservatoire de Charleroi, le jeune habitant de Charleroi faisait partie d'une trentaine de jeunes, réunis à la Maison de Jeunes « La Broc », pour la 10ème édition du Clap d'Or.

    Le projet « Réalisateurs en herbe » est mené en collaboration avec le l'ASBL AJMO (Accompagnement de Jeunes en Milieu Ouvert), un service de l’Aide à la Jeunesse en milieu ouvert, ainsi qu'avec trois maisons de jeunes, le cinéma « Quai 10 » et des services d’accueil et d’accompagnement éducatif.

    « Notre objectif consiste à donner la parole par l’expression audiovisuelle à des jeunes âgés de 12 à 18 ans, issus de 3 groupes de Charleroi et 1 de Liège. Chaque groupe crée une capsule vidéo (clip, animation, fiction…), levier pour leur permettre d’exprimer leurs idées, croyances, valeurs, envies, rêves, vécus préoccupations,...» fait remarquer Sergio Costabeber, l'initiateur. Les jeunes s’investissent en tant qu’acteurs et/ou réalisateurs et aussi dans toutes les étapes du projet : conception et écriture du scénario, recherche d’informations, mise en scène, tournage, évaluation… Ce projet se clôturera, le samedi 14 mai à 13h30 au Quai 10 (Côté Parc, Rue de Montigny, 58), par la projection des capsules vidéo devant un jury constitué de professionnels.

    J.C.HERIN