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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 288

  • LIVRE- "La batellerie belge autrefois" consacre un chapitre à la Sambre

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    Le Pont de la Station 

    A travers des photos de la Belle Epoque et après, Michel Maigre emmène le lecteur à la découverte du réseau fluvial belge d'antan. Les voies d'eau dans la région de Charleroi y trouvent une place de choix.

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    Par le texte et l'iconographie, « La Batellerie belge autrefois » est une mine de renseignements. Un chapitre est consacré à la Sambre Belge, ce qui intéressera bien sûr les Carolos et les habitants de l'entité !

    Une photo montre « Le Pont de la Station » de Charleroi (l'actuel pont Roi Baudouin), avant sa destruction en 1936. Celui-ci reliait les deux rives, à gauche : la passerelle piétonne établie dans l'axe de la gare du Sud, à droite : la place Emile Buisset. Sous la passerelle, de part et d'autre de l'ouvrage métallique, des chemins en bois faisaient office de chemin de halage. L'ouvrage était d'une conception unique en son genre sur la Sambre !

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    Une autre photo « Le Quai au Bois », sur l'ancienne dérivation de la Sambre qui traversait autrefois le Centre Ville, laisse apparaître, à gauche du déversoir, un imposant bâtiment des halles Bellien, spécialisées dans la vente de poissons et de viande, et à droite du barrage, le bras mécanique du moulin dont les bâtiments disparaîtront en 1925.

    D'autres photos illustrent Le Bateau Touriste à Charleroi, la Sambre à Marchienne-au-Pont, le barrage déversoir de Landelies, l'écluse 13 de Châtelineau et 4 de Lobbes, le bassin d'Erquelinnes,...

    «  Par méconnaissance ou par peur, la batellerie, associée au monde des gens du voyage dont les artisans se déplacent d'un lieu à l'autre en fonction du fret à transporter, véhicule encore parfois quelques clichés auprès des « gens de terre» signale Michel Maigre, auteur passionné d'Histoire et de voies d'eau et membre du Comité Scientifique du Canal du Centre historique ( Unesco). « L'avènement de la carte postale illustrée à la fin du XIXe siècle va au fil du temps rapprocher irrésistiblement les deux mondes. Aujourd'hui, ces vieilles photos ont une annotation historique et patrimoniale. Prisées par le grand public, elles redonnent vie à des lieux ou des ancêtres disparus ». Cet ouvrage, qui rassemble un échantillon de clichés pris à la Belle Époque aux abords de quatorze voies navigables et de deux ports, complète la trilogie des voies navigables en Hainaut de Michel Maigre.

    « La batellerie belge autrefois » tome 1 est édité chez Corporate Copyright, dans la collection "Histoire & Patrimoine". Prix : 29 euros. Mail : michel.maigre@outlook.be 0496/47.88.35

    Facebook : https://www.facebook.com/CataloguePublications

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • THEATRE JEUNE PUBLIC- "Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux"

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    Avant même de nommer les choses, le spectacle : « Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux », destiné au jeune public, explore l'invisible. Un véritable voyage sensoriel, à voir à l'Eden, ce dimanche.

    Comment percevoir le réel, l'imaginaire, le rapport à l'autre,... ? Comment faire vivre à deux personnes un même événement et leur faire ressentir une histoire différente ? Oscillant entre le théâtre et la performance, le Collectif « Les Alices » puise dans des matériaux littéraires ou documentaires et dans différentes écritures scéniques, telles que le texte, la chorégraphie, les images, le multimédia,... pour échafauder une situation fictive comme point de départ.

    A la manière d'« Alice au Pays des Merveilles », la Compagnie cherche à passer au travers des miroirs et des lieux et du temps en inventant et en jouant d'étranges histoires.

    Des histoires qui s'inspirent d'autres histoires grandes et petites pour toucher tant l'homme que la société qu'il habite, des histoires qui se racontent avec l'image, le corps, les mots, les sons,... «  Et si la liberté, c' était de juste tendre l'oreille et d'écouter, se poser, observer,... ? » se demande Natalia Dufraisse, conceptrice du spectacle et performeuse. «  Peu à peu, on se laisse embarquer dans une atmosphère particulière. Il y a des ombres et de la lumière, la chaleur du feu, des cailloux, des roulements et des froissements, des feulements animaux, des murmures d’Ici et d’Ailleurs. Peu à peu, s’organisent les conditions d’un dialogue entre le public, le personnage, le lieu ».

    Le spectacle est une parenthèse hors du temps, un rituel d'écoute, un voyage qui se ré-écrit sans cesse, une réelle invitation à s'asseoir en cercle, à se retrouver ensemble, à dialoguer et à faire confiance à l'artiste pour vivre un moment atypique.

    « Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux » est à voir le 16 janvier à 15h à l'Eden, Bd Jacques Bertrand 1/3 à Charleroi. Prix : 7/6 euros. Groupes : 4 euros. Infos et réservations : 071/ 20 29 95.

    J.C.HERIN

  • LIVRE- "La 7ème Sage", le nouveau roman Fantasy de Cédric Quinaut

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    Dans le tome 2 des « Protecteurs d'Exa », Cink, le héros, n'est plus un apprenti, mais un guérisseur confirmé. L'auteur courcellois Cédric Quinaut continue d'explorer des Cités mystérieuses.

    Les lecteurs avaient fait la connaissance de Cink, un coursier qui s'était fait attaquer, alors qu'il faisait une livraison dans une autre Cité. Il prenait conscience alors de ses pouvoirs extraordinaires. C'était dans « L'apprenti guérisseur », le tome 1 de la série des « Protecteurs d'Exa ».

    Dans le tome 2 : «  La septième sage », notre héros tente, à présent, de récupérer les artefacts pour les placer sous la bonne garde des Sages. Une première expédition, périlleuse, est menée dans les terres du Nord, à la recherche de la Cité de Rupeysse. (En fait il s'agit de la cité médiévale de Peyrusse-le-Roc en Aveyron dont s'est inspiré l'auteur). Les Cités continuent à se défendre et se protéger mutuellement.

    Le don de guérison suffira-t-il pour faire pencher la balance? Une rencontre inattendue et bien mystérieuse pourrait troubler le guérisseur dans sa quête... « Dans ce nouveau récit, Cink prend de l'assurance face à ses adversaires, et maîtrise de mieux en mieux son don de guérisseur » signale le Courcellois Cédric Quinaut.

    « Je garde bien sûr des éléments comme la Cité de Cabeelst, la « Cité du Nord » dont l'histoire a traversé les récits des poètes et conteurs, ainsi que des personnages attachants comme les Feuillards. Atteints d'un étrange virus sous forme de champignon, ces derniers oeuvreront, malgré tout, pour le bien commun. »

    un jeu de cartes tiré des romans

    Un soin tout particulier a été apporté à la couverture réalisé par Philippe Hanotiaux. « J'ai demandé à cet illustrateur carolo, qui s'est surpassé une fois de plus, d'y représenter les trois personnages principaux du roman : Cink, le guérisseur, au centre. A sa gauche, la magicienne et à sa droite, l'insectoïde : de nouveaux personnages » poursuit l'auteur. « Quant au titre du roman, il réservera bien des surprises. Il est possible que la 7ème sage soit un personnage secondaire du roman : au lecteur de « la » découvrir ! ».

    L'auteur prévoit 5 romans ainsi qu'une série en parallèle de récits plus courts, dont le personnage principal est Mitran, l'apothicaire. Un jeu de cartes sera développé en 2022 avec la société « Sambre et jeux ». Ce gestionnaire de projets et contrôleur de gestion trouve dans l'écriture une véritable source d'épanouissement. « J'écris un peu tous les jours. J'apporte dans mes romans beaucoup d'humanisme et de bienveillance. Mes personnages m'entraînent toujours un peu plus dans des univers passionnants.  » fait-il remarquer.

    « La septième sage », tome 2 des Protecteurs d'Exa, par Cédric Quinaut. 445 pages. Prix : 18,95 euros. Le livre en papier. Www.publier-un-livre.com cedric.quinaut@yahoo.fr

    JEAN-CLAUDE HERIN

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