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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 147

  • TELEVISION- "Les Trentenaires, une 2ème saison aussi riche en émotions"

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          Dispute entre Alessandra ( Amandine Hennekens) et Max ( Boris Prager). photo: J.C.Hérin 

    Entre bons moments et galères, la vie quotidienne se poursuit pour nos Trentenaires. Le tournage de la 2ème saison a débuté à Charleroi et dans sa périphérie. De nouveaux personnages y apparaissent, comme Steve, incarné par le rappeur carolo Mochélan, également producteur de la série télé sur TIPIK.

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                                               Max ( Gabriel Da Costa) et Steve (Mochélan)

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    Marcinelle, quartier du Centre. Le tournage s'effectue en plein jour dans une habitation « prêtée » par un riverain. Luca (Boris Prager), un trentenaire séparé, déjà très présent dans la 1ère saison, en a fait son nouveau logement, après qu'il ait dû quitter, avec son jeune enfant, le bistrot que tenait son frère. Entre Luca et Alessandra (Amandine Hinnekens), une autre trentenaire, le ton monte. La discussion est bien compliquée...

    Voilà quelques éléments dévoilés à propos du scénario de la deuxième saison des Trentenaires, programmée sur TIPIK en 2024. A la production de la série, on retrouve Simon Delecosse, alias Mochélan. « J'ai rapidement accepté de travailler sur le projet depuis le tout début, car je connais bien la région de Charleroi. C'est notamment moi qui fais tous les repérages, organise le timing des tournages, recherche des figurants,...» précise-t-il. Pour la première fois dans les Trentenaires, Simon sera également comédien, en interprétant le rôle de Steve, le beau-frère de Max (Gabriel Da Costa). « Je m'étais déjà mis dans la peau du personnage de Jean-François Calmette dans la série « 1985 », inspirée librement des tueurs du Brabant. J'ai eu l'envie de poursuivre l'expérience du jeu d'acteur » poursuit-il.

    Jacky Druaux joue le père de Luca

    « J'apprécie beaucoup la série qui aborde avec beaucoup d'humanisme et d'acuité des thèmes de société, telles que la monoparentalité, l'homosexualité, l'adultère, la drogue, la maladie,... Sans oublier la forte amitié, voire solidarité, qui lie les protagonistes, confrontés à un drame » insiste le rappeur. (Pour info, Mochélan reprendra sous chapiteau, du 16 juin au 1er juillet, le spectacle : « Nés poumon noir » au BaD festival à Lodelinsart.) D'autres Carolos participent à la série. Aux côtés de la comédienne Tina Marzolla, son épouse dans la série, Jacky Druaux est Rino, le père de Luca. Non seulement ce dernier est tourmenté pour l'avenir du jeune homme, mais il est aussi fortement marqué par le décès inopiné de son aîné Enzo

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    Assis de gauche à droite : Tina Marzolla ( mère de Luca), Boris Prager (Luca) et Jacky Druaux ( père de Luca).

    « Mon public, habitué à me voir dans des comédies au Théâtre Marignan ou raconter des histoires à la Maison du Conte (spectacles tout l'été!), me verra ici dans un registre beaucoup plus grave » note le comédien. « Les Trentenaires » est une série différente de ce que l'on produit chez nous depuis quelques années. Partager la distribution avec de jeunes comédiens, dont Boris Prager en particulier, est un plaisir. Le travail avec le réalisateur Joachim Weismann est précis et délicat. L'ambiance de la série est conviviale, simple, humaine,... On s'identifie facilement aux situations des personnages, à leur joie, leur(s) peine(s), leur(s) mensonge(s), leurs hésitations,...». Signalons aussi que les grands-parents maternels, la grand-mère paternelle et la mère de Boris Prager sont aussi carolos. Ses deux grands-mères fréquentaient la même école à Thuin. On reste bien dans la région !

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    La comédienne Carole Matagne

    Un format assez addictif

    Les Trentenaires sont l'adaptation en français de la série flamande : « Dertigers », créée par Wim de Smet. Particularité : les éléments dramatiques et légers se succèdent dans ce qu'on pourrait appeler une « dramédie ». Dans la deuxième saison, Charleroi restera un « personnage en soi », se livrant telle qu'elle est. Les tournages ont (auront) lieu à l'Apéro des Quais, à Marcinelle, à l'abbaye d'Aulne, sur la Boucle Noire,...

    Les spectateurs reconnaîtront, dans des personnages secondaires, quelques figures bien connues du paysage culturel carolo. Quatre saisons de 24 épisodes de 24' sont programmées. « Ce format, assez inhabituel, est assez addictif parce qu'il pousse le spectateur à enchaîner les épisodes, sans jamais se lasser» souligne Manon Verkaeren de la RTBF. «  Mon équipe et moi voulions absolument rester au plus près des préoccupations des personnages et que tout fasse réel. C'est la raison pour laquelle les décors extérieurs sont réels, l'équipe est réduite, et les rues ne sont pas bloquées pendant le tournage. Nous travaillons essentiellement avec une caméra et un micro » poursuit la responsable des nouveaux formats.

    J.C.HERIN

  • LODELINSART- 3ème édition du BaD Festival !

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    Détente, mets intercontinentaux et spectacles éveillant la curiosité constituent le cocktail du BAD Festival. Le plus grand foodcourt de Wallonie a rouvert ses portes !

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    Il ne faut pas toujours parcourir des centaines de kilomètres pour se sentir en vacances... A un jet de pierres (ou un peu plus) de Charleroi, Le BAD festival a tout pour plaire aux estivants et aux gourmets. Sur un espace de plus de 2500 mètres carrés, 10 stands food proposent, entre autres, des mets italiens, mexicains, grecs, philippins,... Un bar à cocktails et un bar à vin sont à la disposition du public, ainsi que plus de 25 bières spéciales. « Pas moins de 30 containers recyclés ont été utilisés pour recréer ce petit village urbain rappelant un peu l'ambiance si particulière qui règne dans les rues de Berlin » signale Nathan Lauriola, coordinateur de l'événement. Le BAD Festival est accessible jusqu'au 16 juillet, rue Chausteur à Lodelinsart, de 18 h à 23h30 les vendredis et samedis, et jusqu'à 22h30, les dimanches.

    Avec le rappeur carolo Mochélan

    Le Théâtre de L'Ancre y a aussi planté son chapiteau durant tout l'été. A ne pas manquer : - du 22 au 24 juin et du 29 juin au 1er juillet : «  Nés poumon noir », une ode au Pays Noir à ne rater sous aucun prétexte par le rappeur carolo Mochelan, - du 7 au 9 juillet : «Les Misérables » ou quand la compagnie Karyatides revisite un des plus grands classique de la littérature française avec du théâtre d'objet, - les 14 et 15 juillet : « Tacoma Garage », une aventure rock passionnante et touchante, - le 15 juillet : concert de Giac Taylor, du punk garage à découvrir lors de la saison de L'Ancre et – du 1 au 3 septembre : «  In petto inferno » : les clowns déjantés d'Okidok reviennent pour faire pleurer de rire le public. Tarifs: Plein : 15€ / Réduit: 12€ (-26 ans). L’Ancre propose le BAD PASS : 40€ pour 4 places de spectacle + 1 offerte. Infos et réservations : 071/314 079 – info@ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Musée de la photo: Expo de Sarah Lowie: "Mes nuits avec des rappeurs carolos"

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    En 2014, Sarah Lowie suivait le Madil City Gand, groupe de rappeurs carolos aujourd'hui dissous. Ses photos prises essentiellement de nuit sont exposées au Musée de la Photographie.

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    Sarah Lowie à gauche 

    Aujourd'hui, Sarah Lowie revient régulièrement à Charleroi, où elle est née et où elle a vécu jusqu'à ses 18 ans. Alors qu'elle était en 3ème année photo, la jeune fille a fait la connaissance du groupe Madil City Gang, composé d'artistes venant des quatre coins de l'Afrique : Cameroun, Nigeria, Kenya,... qui s'étaient rencontrés à Charleroi.

    En 2014, les musiciens gagnaient un peu d'argent grâce aux concerts qui se déroulaient la plupart du temps dans des établissements de Charleroi comme le Bar des Anges ou encore l'Adrénaline, anciennement l'Astoria. « Je pense que j'ai bien réussi à retransmettre l'atmosphère que je ressentais lorsque j'écoutais les membres de MCG » fait remarquer Sarah Lowie. «  Cette ambiance était nocturne, chargée en énergie et en émotion, crue, animée. Intense. Je les ai photographiés pas mal au studio, un appartement de deux pièces qui était devenu un lieu de vie. C'était le point de rendez-vous non seulement pour les artistes mais aussi pour leur potes. On y faisait la fête, on mangeait, on dormait, on fumait un joint,... C'était « Le » QG. 

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    Les clichés composent l'expo intitulée : « SIXMILLE » (en référence au code postal de Charleroi »), le premier « gros » travail photographique de Sarah Lowie. 19 photos (argentique noir) sont exposées au Musée de la Photo, dont 18 sont tirées par le talentueux tireur Jean-Pierre Bauduin.

    Juste après ce projet, Sarah Lowie s'est lancée dans une autre expo : « Chaque jour, je suis avec toi (CJJSAT) » qui relate son histoire d'amour avec Django, membre du groupe de rappeurs qu'on retrouve dans SIXMILLE. « J'y parle de la pathologie de Django qui s'est brusquement insinuée entre nous, mais aussi de l'équilibre compliqué à trouver dans un couple composé de mentalités et de cultures différentes. Depuis 2019, Sarah Lowie documente les randonnées organisées par les l'ASBL « Les Chemins de traverse ».

    JEAN-CLAUDE HERIN