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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 151

  • CHARLEROI- Comédie Centrale- "Issue de secours": attachez vos ceintures à la Comédie Centrale

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    photo: J.C. Hérin 

    Les catastrophes déferlent en escadrille dans ce spectacle déjanté. Avec les comédiens et co-auteurs Benjamin Isel et Hadrien Berthaut, dans la peau d'un commandant de bord et de son co-pilote... pas comme les autres. A voir jusqu'au 26 février.

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    Les comédiens avec Mehli Clément de la Comédie Centrale: photo: J.C.Hérin 

    Bien trop émus d'être réunis pour la dernière fois après dix ans de collaboration, un pilote émérite et son copilote s'aperçoivent, alors qu'ils se dirigent vers New York, qu'ils ont décollé sans passager ! Le vol, qui devait être une simple formalité, se transforme rapidement en un incroyable périple à l'issue incertaine... Avant l'inévitable crash, l'avion libère les deux hommes, quelque peu imbibés, dans le désert africain. Sains et saufs, ils errent à la recherche d'une oasis...

    Sous l'effet de la chaleur, mirages et hallucinations se multiplient : des saynètes feront apparaître ainsi divers personnages comme un joueur de foot, un génie capricieux, un barman du désert, Jules César ou encore un panda, toujours autour du même fil rouge du vol Paris/New York. C'est avec un jeu intense et sans temps mort que les comédiens complices Benjamin Isel et Hadrien Berthaut, à l'imagination débordante, emmènent les spectateurs dans leur univers complètement loufoque, oscillant entre le côté absurde des Monty Python et le film : « Y a-t-il un pilote dans l'avion » ? Les deux Français dégagent une énergie folle sur la scène de la Comédie Centrale comme dans les gradins ( le public est prévenu!)

    sur les bancs de la comédie musicale

    Plusieurs gags sont visuels. Les réparties piquantes fendent l'air. Les attitudes et les situations plus improbables les unes que les autres déclencheront les fous-rires. Ex-animateur dans des Clubs Med, Benjamin Isel n'hésite pas à se lancer dans la création, dès le début de sa carrière artistique. En 2016, il a mis en scène une pièce de Pierre Palmade : « Ma soeur est un chic type » et une création : « Un toit pour 3 ».

    Hadrien Berthaut a fait des études de Droit et d'architecture, puis il s'est orienté dans la comédie. « Le projet d' »Issue de Secours » est né sur les bancs de l'école de la comédie musicale » soulignent les deux comédiens.

    « Par quelques sketches, des idées, des envies, et surtout sous l'oeil d'humoristes professionnels comme Georges Beller, qui a nous a entourés et motivés à avancer dans la direction propice à notre épanouissement ».

     

    « Issue de secours » , dans une mise en scène de Barbara Lambert, est à voir jusqu'au 26 février au Comédie Centrale, 33, rue du Grand Central à Charleroi. Prix : 26 euros à 13 euros. Infos et réservations : 071/305030 – charleroi@comediecentrale.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MARCHIENNE-AU-PONT: Révolte au Moulin de Marchienne

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    Dans le cadre du premier festival de la mémoire et de la culture ouvrière populaire (jusqu'au 16 février), Jacky Druaux revenait sur les émeutes du Moulin de Marchienne, lors d'une balade historique contée.

    Il s'agit là d'un épisode important de l’histoire sociale et d'une première mobilisation ouvrière à Charleroi, avant que n'éclatent les grandes grèves de la fin du 19ème siècle. Devant faire face à une diminution importante de leur salaire, les Carolos, affamés, ont pris d'assaut le moulin (aujourd'hui disparu) de Marchienne-au-Pont, en 1867, pour s'emparer de la farine et nourrir ainsi leur famille. Les grévistes et les émeutiers ont été traduits en justice, écopant de 8 mois à 5 ans d'incarcération. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à cette révolte populaire ? Ces émeutes sont-elles à la base de l'organisation d'une solidarité entre travailleurs ?

    Ces questions sont débattues lors du premier Festival de Factori-CREATION, qui rassemble des partenaires issus du monde de la recherche, des archives et de l'éducation permanente. Samedi dernier, Jacky Druaux de la Maison du Conte de Charleroi emmenait les visiteurs dans divers lieux de Marchienne, en rapport avec le thème: « Pouvoir d'achat et mobilisations populaires ». Le festival se poursuit ce jeudi 16 février avec, - au départ de la place Communale de Marchienne, de 10h à 12h, une promenade historique  : « Le chemin du blé de la colère » autour de l'impact de la période industrielle sur la situation sociale d'aujourd'hui, par les Terri-bles et les Ambassadeurs des Terrils, et - au Bois du Cazier de 14H -17h : animation : « A la racine des prix injustes sur la question du prix juste » par la SAW-B ( Ceinture alimentaire de Charleroi) et à 18h30 : pièce de théâtre : « Germinal, l'intemporel » par la Compagnie Climax. Pour tous contacts : https://www.factori-creation.beinfo@factory-creation.be

    J.C.HERIN

    Comment les pouvoirs publics ont-ils réagi à ces mouvements de mécontentement, à ces révoltes ? En quoi, ces émeutes etutiles dans l’organisation d’une

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: Expo de Benoît De Clerck: Charleroi industriel

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    A travers ses photographies, Benoît De Clerck explore les traces laissées par les industries à Charleroi. A voir au Bois du Cazier jusqu'au 25 mars. 

    S'il a consacré sa carrière au travail psychosocial auprès de personnes souffrant d'assuétudes, Benoît De Clerck a toujours assouvi sa passion pour la photographie.

    Carolo d'adoption depuis 1995, ce Bruxellois a déjà réalisé plusieurs travaux photographiques, notamment la finalisation de la boucle du métro, la transformation de la place de la Digue, la construction de l'hôtel de police,...

    Plusieurs de ses photos de grand format sont exposées actuellement au Bois du Cazier, sous le titre : « Mémoires d'acier ». Son inspiration se concentre ici principalement sur les traces portant la signature de l'industrie lourde, principalement à Marchienne-au-Pont, Dampremy et Marcinelle, avec de nombreuses vues aériennes.

    « Cette exposition se veut surtout l'évocation d'une histoire et des traces laissées dans le bassin de Charleroi, disparaissant les unes après les autres » a précisé Jean-Louis Delaet, directeur, au cours du vernissage.

    « Dans les images présentées, nulle présence humaine, mais des témoignages laissés par les anciens, résonnant comme un hommage à leurs peines et à leurs joies, ainsi qu'à leurs réussites jetant les bases d'une histoire qui est souvent la nôtre.

    Fruit d'une recherche formelle et esthétique, les images se détachent d'une approche caractérisant trop souvent l'Urbex. Le noir et blanc et le format carré sont souvent utilisés et donnent un potentiel expressif qui va droit à l'essentiel, laissant place à l'imaginaire, et invitant parfois à sortir du cadre. »

    Les travaux de Benoît De Clerck ont fait l'objet d'expositions telles que « Charleroi frémit » ( Maison du Tourisme), « Charleroi s'élève » à l'hôtel de police Jean Nouvel à Charleroi, « Archiportrait de Charleroi, l'expo » à Quai 10, « Vus d'en haut » à La Louvière,...

    L'expo est à voir en semaine de 9h à 17h et les sa/di de 10h à 18h, jusqu'au 25 mars au Bois du Cazier. Pour toute info : 071/88 08 56.

    J.C.HERIN

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