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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 262

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: "Le Moche" au Centre Culturel du 15 au 17 avril

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    photo: Pierre Burssens 

    Que faut-il penser d'une certaine chirurgie réparatrice qui pourrait aller jusqu'à fabriquer une société de clones ? Ce sujet pose question dans la pièce « Le Moche » de Marius von Mayenburg, à voir du 8 au 17 avril par la Compagnie des Loufs.

    Découvrant avec effarement qu'il est moche, alors qu'il se trouve écarté de la présentation d'un projet dont il est l'auteur, Lette, un ingénieur dans une entreprise d'électromécanique, fait aussitôt appel à un chirurgien vénal « ravaleur de façade » qui lui taille un nouveau et beau visage. Les portes de nouvelles et propices expériences professionnelles s'ouvrent à lui, mais la progression s'arrête au moment où il découvre plusieurs répliques de lui-même... Voilà le pitch de la pièce : « Le Moche », une comédie, parfois aux accents dramatiques voire tragiques. écrite en 2007 par l'auteur allemand Marius von Mayenburg, traduite en 20 langues.

    L’auteur propose 4 personnages qui peuvent revêtir des identités multiples, puisque ce sont juste des « façades ». Fanny, par exemple, sera tour à tour la femme de Lette, le moche, une assistante du chirurgien esthétique et une vieille dame nymphomane.

    Le chirurgien devient un personnage complet

    Seul Lette ne change pas. Même pas après l’opération, mais comme par hasard, il sera regardé différemment et même de façon très bienveillante par la vieille dame nymphomane.

    « Avec Marius von Mayenburg, le spectateur s’apercevra que c’est surtout le regard des autres qui fait la différence. Cruel ou au contraire bienveillant, voire quémandeur » signale Jean-François Lacroix, metteur en scène. Par un jeu de lumière, les personnages passent d’une bulle à l’autre quand ils changent de contexte ou de relation. Le décor et les accessoires sont réduits, car beaucoup de choses sont suggérées. « Pour ma part, j'ai accentué le regard sur le chirurgien, en faisant de lui un personnage complet et non une des identités multiples revêtues par un des 4 personnages » poursuit Jean-François Lacroix.

    «  Nous avons donc 5 personnages en scène et un figurant. J’ai fait du chirurgien un personnage falot, égocentrique, incompétent et surtout vénal. Cela donne lieu à des opérations aux allures de vaste blague

    Cela donne lieu à des opérations aux allures de vaste blague : cérémonies chamaniques caricaturales, où ce chirurgien et ses 2 assistants sont déguisés en gourous ridicules, membres d’une mystérieuse secte venue du fin fond des Andesou d’Asie. Tout cela sur une construction sonore et musicale, et tout aussi pastiche. Et ces « cérémonies » sont doublées d’images suggestives de l’opération, diffusées par un écran.

    Avec Maximilien Binon, Odette Feron, Stéphan Lessinnes, Maryse Neirynck, Danino Taccetta et Eddy Verset.

    « Le Moche » par la Compagnie des Loufs est à voir au Centre culturel de Mont-sur-Marchienne, 3, rue du Château, les 15 et 16 avril à 20h et le dimanche 17 avril à 16h. Réservations : 0473/77 02 13 et 0476/84 9307. Prix : 12 euros. Moins de 18 ans : 8 euros.

    JEAN- CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Un Kid's Village en plein Centre Ville !

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    Durant trois jours, l'équipe dynamique de Shop' in Charleroi a proposé  sa première braderie de printemps. Ce dimanche, un village de jeux gonflables était accessible sur la Place Verte.

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    Avec 11 châteaux et jeux gonflables, un parcours d'obstacles de 27 mètres, un toboggan dont le dernier module s'élève à plus de cinq mètres de hauteur, ainsi qu'un circuit géant (20 m sur 15) de voitures électriques Formule 1, le Kid's Village fait le bonheur de toutes les petites têtes blondes, sur une surface de 12 000 mètres carré ! 

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    « C'est super de voir les enfants s'éclater ainsi ! De bons moments à passer en famille » souligne Benoît Fally de la société Art & Smiles. Le Kid's Village s'inscrit dans le cadre de la Braderie de printemps, qui s'est tenue de jeudi à samedi. La particularité de cet événement est qu'il a réuni pour la première fois l'Inno, Rive Gauche et Ville 2.

    L'objectif poursuivi était de mettre en valeur les commerçants carolos, leurs activités et Charleroi en tant que « destination shopping » qui compte en Belgique. Une initiation au skateboard va, elle, être lancée le samedi 16 avril.

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    Egayant les rues de Charleroi, ainsi que la Place Verte, le groupe musical « Collectif musical carolo » s'arrêtait dans divers endroits et établissements HoReCa. « Ces animations et d'autres encore sont de bons incitants pour attirer les gens au Centre Ville. Nous créerons d'ailleurs d'autres événements » faisait Sophie Colin, manager de l’Association Charleroi CentreVille.

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                              Le Complexe Rive Gauche ne désemplissait pas pour la braderie.

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    Dr bonnes affaires à faire, notamment chez Lola Liza 

  • MOLIERES ET MOCASSINS- "Un amour qui ne finit pas" jusqu'au 10/4

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    Pour ne pas vivre une fois de plus un amour sans lendemain, Jean décide d’aimer à distance une femme avec laquelle il convient de n’entretenir que des rapports épistolaires. Alors qu’il s’épanouit dans cette relation d’un nouveau genre, excluant toute forme de jalousie et de souffrance, voilà que le mari décide de s’en mêler. Ce triangle amoureux se complique encore d’avantage lorsque la propre femme de Jean entre dans la danse.

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       photo Jean-Jacques Delforge 

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     Jean décide d’aimer une femme avec laquelle il souhaite n’entretenir que des rapports épistolaires... La suite dans « Un amour qui ne finit pas », à voir ce week-end au Petit Théâtre de la Ruelle.

    Un joli décor résolument seventies partagé en deux salons jumeaux. Jean, industriel, marié (Jacques Delmeire) rêve d'un amour idéal, un amour qui ne finirait pas, un amour à sens unique dans lequel il ne demanderait aucune réciprocité. Il propose cet étrange contrat à une jeune femme ravissante qu'il rencontre en cure.

    Juliette (Alexandra Lamotte), elle aussi mariée, est interloquée, flattée, séduite pour tout dire. De retour à Paris, elle reçoit quotidiennement des lettres enflammées et fleuries. Mais le mari (Salvo Maio) en prend évidemment ombrage et entreprend de rendre ces missives énamourées… Germaine (Annick Poulain), l'épouse de Jean, a quelque mal avec la lubie de son industriel de conjoint! Lorsque celle-ci entre dans la danse, le triangle amoureux se complique encore davantage...

    Avec « Un amour qui ne finit pas », écrite d'une plume vive, acérée et brillante, l'auteur André Roussin s'amuse et se montre d'une subtile férocité envers les lois du mariage bourgeois. L'humour est fin. Les personnages sont intelligents et pleins d'esprit. Une comédie de boulevard à la fois spirituelle, pétillante et tendre.

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         photos Jean-Jacques Delforge 

    « Un amour qui ne finit pas » par la Compagnie des Molières et Mocassins, dans une mise en scène de Marie-Paule Kumps, est à voir le vendredi 8 et 9 avril à 20 h et le dimanche 11 avril à 16 h au Petit Théâtre de la Ruelle, rue des Platicheux (près de la Ruche Verrière) - à 6042 Lodelinsart. Prix : 16 à 9 euros. Réservations : 0474/ 388 032