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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 264

  • CHARLEROI- Stage vidéo avec Frédéric Legrand à la Maison de la Presse

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    photo: JC Hérin

    De l'écriture au tournage et du montage à la diffusion, la vidéo et les réseaux n'avaient plus de secret(s) pour de jeunes participants, lors d'un stage à la Maison de la Presse.

     

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    Vidéo, photographie, réalisation, montage, infographie, scène (spectacles humoristiques), ... Frédéric Legrand est un véritable « couteau suisse » ! Durant une semaine, le cinéaste carolo, à la créativité toujours débordante, a animé un stage vidéo, en partenariat avec la Ville de Charleroi et l'Option Ecriture Multimédia de la Haute Ecole Condorcet (Province de Hainaut). Les stagiaires ont été accueillis chaleureusement par Xavier Taymans et Corinne Wilmet à la Maison de la Presse, où un matériel de pointe était mis à leur disposition.

    Les choses ont été faites avec sérieux : un planning a été établi pour toute la semaine pour l'écriture d'un film, les tournages dans le parc Reine Astrid, le montage, la postproduction,... Des notions techniques ont été abordées, telles que plans d'angulation, plans de coupe, champ/contrechamp, raccords dans les plans, travellings,... La réalisation de vidéos de A à Z sur les smartphones était aussi au programme.

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    photo: Maison de la Presse

    viser l'autonomie des stagiaires

    Chaque stagiaire a pu parler de ses passions et a pu les traduire en images: le sport et le mindset pour Louis (24 ans) d'Enghien, le théâtre pour Vadim (16 ans) de Mont-sur-Marchienne, la cuisine pour Salvatore (14 ans) et les jeux vidéo pour Massimiliano (12 ans) de Châtelet, ainsi que l'écriture pour Sasha (14 ans) de Trazegnies. « Le but du stage était de rendre chaque stagiaire le plus autonome possible » souligne Frédéric Legrand. Le cinéaste carolo, qui travaille actuellement pour des chaînes de télévision belges, a pu faire bénéficier les stagiaires de son savoir-faire, notamment dans l'incrustation d'images vidéo.

    Frédéric Legrand s'est fait connaître pour ses courts-métrages fantastiques comme « Une journée pas très rose », « Tibiacity », « Edgar et la Douze Demoiselle »..., les vidéos de Fredos, les mini-films sur la plateforme RTL.PLAY.be ou ses projets Multimédias comme « Cryature ». En fin de stage, le film était montré au cours d'une séance publique, dans le bar de la Maison de la Presse.

    JEAN-CLAUDE HERIN 

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    photos Maison de la Presse 

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: L'expo "Seconde peau" réunit anciens mineurs, verriers et sidérurgistes

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                                    Jean-Louis Delaet, Raymond Drygalski et Vincent Vincke

    84 portraits de mineurs, de verriers et de sidérurgistes composent l'expo : « Seconde peau ». A voir jusqu'au 11 septembre, dans le forum du Bois du Cazier.

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                 Armido Papi et Gérard Fasquelle, travailleurs à Glaverbel de Lodelinsart et Roux

    Rapidement, une émotion très forte gagne le visiteur. Celle de voir réunis à la fois des portraits de travailleurs carolos dans la houille, le fer et le verre. Ces 3 secteurs-clés qui ont contribué à l'essor industriel de Charleroi sont mis à l'honneur en permanence au Bois du Cazier, que ce soit dans l'Espace 8 août, le musée du Verre ou le musée de l'Industrie. L'expo réunit les trois activités. « Pourquoi « seconde peau » ? Ce titre-là a été donné, parce que, devant l'appareil photo, les travailleurs ont ré-enfilé une dernière fois leur tenue en hommage à une carrière et un métier, conscients du patrimoine à transmettre. Celui de leur labeur, celui de leur histoire, celui d’une vie » soulignait Alain Forti, Conservateur, lors du vernissage.

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                                                        L'Amicale des Verriers carolos 

    Les 63 photographies de mineurs (dont la plupart sont décédés aujourd'hui) ont été prises en 2006 par Vincent Vincke, à la demande du Musée des Beaux-Arts de Charleroi.

    « Nous avions conçu cette exposition comme un hommage aux mineurs , pour célébrer les 50 ans de la catastrophe » signale Coraly Aliboni, qui en était la commissaire. « Chacun des portraits, sur fond blanc, est réalisé, avec casque, lampe, bleu de travail et foulard. Soit autant d’attributs inaliénables, insigne de l’appartenance de ces hommes à une caste, celle des « gueules noires ».

    G.Fasquelle à Glaverbel, dès l'âge de 15 ans

    21 autres photos ont été prises, il y a trois semaines, toujours par Vincent Vincke. Elles représentent, sur fond noir, les travailleurs provenant de la sidérurgie et de la verrerie. De nombreux membres de l'Amicale carolo des Ouvriers du Verre étaient d'ailleurs présents au vernissage, dont le président Gérard Fasquelle, président : « J'ai travaillé à Glaverbel à Roux, de 1964 à 2007 » explique-t-il. « L'usine était réputée pour fabriquer des verres qu'on ne voyait nulle part ailleurs. A 15 ans, je ne pouvais pas toucher le verre, seulement ramasser les débris et les verser dans un silo. Je ne gagnais que 16 francs de l'heure. Puis j'ai gravi les échelons comme manoeuvre, emballeur, coupeur, sous-chef de recette, pour terminer chef d'équipe ». Raymond Drygalski, sidérurgiste, témoignait également des conditions difficiles : «  Au laminoir du Ruau, il fallait travailler à la masse sur l'acier. C'était épuisant... ».

    Les portraits, véritables photographies de carte d’identité, sont accompagnés d’une fiche signalétique permettant de retracer leur parcours professionnel. Lors du vernissage, Jean-Louis Delaet, directeur, était accompagné de Gislaine Devillers de l'Agence wallonne du Patrimoine. Cette dernière a contribué à la reconnaissance par l'UNESCO, il y a 10 ans, du site du Cazier, ainsi que du Grand Hornu, Blégny-Mine et Bois du Luc. Cette année, le Bois du Cazier célèbre aussi les 200 ans ce la concession minière ainsi que les 20 ans de l'ouverture comme lieu de mémoire.

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    « Seconde peau » est à voir jusqu'au 11/9 au Bois du Cazier à Marcinelle, du mardi au vendredi, de 9h à 17h, et les samedis et dimanches de 10h00 à 18h00. Prix plein : 9 euros. Infos et réservations : 071 88 08 56

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • RENCONTRE- La passion commune entre Thomas Dermine et Thomas Pesquet: Tintin !

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    Depuis leur première rencontre, des liens se sont tissés entre Thomas Dermine et Thomas Pesquet. Et pourquoi pas faire venir l'astronaute français à Charleroi à l'occasion de la Journée Mondiale Georges Lemaître ?

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    Chaleureuse. La poignée de mains l'a vraiment été entre le Carolo Thomas Dermine, actuel secrétaire d'Etat belge chargé de la politique scientifique, et Thomas Pesquet. Pour rappel, l'astronaute français était en visite dernièrement au Planetarium à Bruxelles pour rencontrer des élèves de primaire. « Il faisait mauvais et j'avais enfilé un parka » raconte Thomas Dermine. «  Tout à coup, en début d'après-midi, j'ai vu sortir d'une voiture Thomas Pesquet, seul, avec son parapluie. Directement, il m'a dit : Vous êtes cool, les hommes politiques habillés de la sorte... La rencontre était d'une simplicité incroyable!  J'avais devant moi une véritable star qui fait la une de tous les médias, et nous étions là tous les deux à discuter sous la pluie ! ».

    Les deux Thomas ont parlé de leur parcours commun. « Nous avons tous deux des parents enseignants et venons de villes provinciales : Charleroi pour moi et Rouen pour Thomas Pesquet » poursuit Thomas Dermine. Les deux hommes ne sont plus quittés de la journée. Ils ont rencontré les enfants lors d'un lancement de fusées à eau et lors d 'une séance de questions-réponses.

    Th.Dermine également tourné vers les étoiles

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    Si la passion de l'espace est bien connue pour Thomas Pesquet, il en est de même pour Thomas Dermine. « Le ciel m'a toujours intéressé » confie le Carolo. « A l'âge de 10 ans, j'ai participé à des stages à l'Euro Space Center. Adolescent et puis adulte, j'ai été très marqué par des films comme « Apollo XIII » ou « 2001, Odyssée de l'Espace ». Se souvenant qu'à l'âge de 6-7 ans, il a reçu de sa grand-mère une fusée miniature de Tintin, il en aussi offert une à l'astronaute français : un cadeau qui lui a bien fait plaisir...

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    Tintin les réunit ! 

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    Si l'homme de l'espace français ne connaît pas encore très bien la Belgique, il sait bien sûr que que Tintin est un personnage de BD belge et il appris, tout récemment, que le roi Philippe a son brevet de pilote ! Quant à Charleroi, Thomas Dermine n'a pas manqué de lui parler de toutes les infrastructures existantes et du futur projet de l'Aérospacelab et de la création de sa méga-usine à satellites.

    « Ce serait un grand honneur de recevoir un jour Thomas Pesquet à Charleroi. Je lui ai parlé d'une Journée mondiale du Big Bang, le 28 mars mars 2023. Mon interlocuteur a tout de suite été emballé, s'il est disponible » signale Thomas Dermine. « Cette journée est l'idée de Didier Colart, un autre Carolo, qui veut mettre à l'honneur Georges Lemaître, théorie de la théorie du Big Bang qui définit l'origine de l'univers. »

    JEAN-CLAUDE HERIN