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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 189

  • EDEN: Maxence Mathieu: Expo: "A man with a cup of coffee"

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    De gauche à droite : Maxence Mathieu, Fabrice Laurent et Benoît Dusart.

    Le jeune artiste carolo Maxence Mathieu a présenté une tapisserie monumentale spécialement conçue pour l'Eden.

    Devenue le sujet artistique principal de l'intervention de Maxence Mathieu, la brasserie de l'Eden se drape de vert, de rouge et de bleu, à la base d'un codage informatique de couleurs, pour une exposition intitulée : «  A man with a cup of coffee ». « Plus que suite d'images, l'essentiel de l'oeuvre de Maxence Mathieu tient de dispositifs. Il faut considérer les objets comme éléments d'une scénographie » a souligné Benoît Dusart, vendredi soir, lors du vernissage. « La pensée dans le travail de l'artiste agit comme un matériau en tant que tel. Les espaces fictifs (rêves, songes, jeux d’acteurs, projections mentales, espaces numériques,…) se confondent avec les espaces dits « réels ».

    Né en 1992 à Charleroi, Maxence Mathieu est diplômé de l'atelier sculpture de la Cambre et de l'option création d'intérieur à l'ESA Saint-Luc à Bruxelles. En 2016, l'artiste a reçu le Prix des Arts Plastiques du Hainaut, en 2017, le Prix Jeunes artistes du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et, en 2020, le Prix de la Jeune Sculpture de petit format de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Diplômé de l'atelier Sculpture de l'Ecole nationale supérieure des arts visuels de la Cambre en 2016, Maxence Mathieu a présenté son travail dans le cadre d'expositions personnelles et collectives dans diverses institutions culturelles belges : Maison des Arts de Schaerbeek, Incise, Space Collection, Biennale d'Enghien,...Ce vernissage se déroulait le même soir que le concert de Glass Museum, autre lauréat, qui se produisait dans la foulée.

    J.C.HERIN

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: Expo: "Pour casser les clichés de l'univers carcéral"

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    La ministre Valéry Glatigny, à droite sur la photo: J.C. Hérin 

    Le vernissage de l'exposition « Beyond Fences - au delà des barrières » s'est déroulé en présence de Valérie Glatigny, ministre des Maisons de Justice.

    Les incidents survenus jeudi soir à la prison de Forest - environ cinquante détenus ont refusé de quitter le préau pour réintégrer leur cellule, sont montés sur le toit et ont cassé du matériel - ont empêché les 7 détenus ayant pris part au projet de l'exposition : « Beyond Fences » d'être présents au vernissage, vendredi après-midi, au Musée de la Photographie.

    Cette expo invite à aller au-delà des barrières qui s’élèvent autour des établissements pénitentiaires et de dépasser les lieux communs. La formation, au cours de laquelle les participants ont exprimé la réalité de leur vie quotidienne au travers de la photographie, comprenait 2 modules de 4 mois (approches théoriques et historiques), enrichie grâce au partenariat du Musée de la Photographie par une visite guidée, la préparation et l'exposition, l'accrochage,... Les photos réalisées sont exposées dans le Service des Publics. « Cet espace a été réaménagé pour y accueillir des expos interpellantes, en plus de celles que nous présentons tous les quatre mois » signalait Xavier Canonne, directeur du Musée de la Photographie.

    faire entendre la voix des détenus

    Valérie Glatigny avait fait le déplacement à Mont-sur-Marchienne. « C'est en tant que Ministre des Maisons de Justice que je suis venue ici » a-t-elle précisé. « La formation que les détenus ont reçue est cruciale, car elle offre des perspectives pour une meilleure réinsertion dans la société, en offrant de nouvelles compétences. Et de plus, elle est certifiée. » Mené en collaboration avec la direction et les agents de la prison de Forest, le projet a été porté par Anne-Flore Mary, photographe, par Amandine Jansen, chargée de projet au SLAJ-V (Service Laïque d'Aide aux Justiciables et aux Victimes de l'arrondissement judiciaire de Bruxelles) et par l'Ecole de Photographie et de techniques visuelles Agnès Varda.

    «  Si cette expo nous apporte une vision du temps, de l'espace d'enfermement et fait entendre la voix des détenus, elle leur permet aussi d'évoluer différemment dans leur espace quotidien : c'est un moment de joie, d'évasion et de contact » notait Amandine Jansen. L'exposition est à voir jusqu'au 31 janvier 23, au Musée de la photo. Pour toute info : 0479/43 41 84. 02/537 54 93.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Festival de l'insolite bisARTS du 26/10 au 5/11

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    Pierre Bolle et Pierre Van Eechaute, lors de la conférence de presse 

    Du 26 octobre au 5 novembre, la 23ème édition du festival bisARTS prendra place sur le terrain de la Sambrienne et du futur 5ème Elément. Plus de 3000 personnes ont déjà réservé leur place !

    Enthousiastes. Pierre Bolle, directeur du PBA, et Pierre Van Eechaute, directeur de la Communication, le sont, suite au succès du Festival bisARTS sur le site de l'ancien hôpital civil, l'an passé. « Il est vrai que l'idée de départ est de faire se dérouler le festival une année sur deux. Cela dit, comme les réactions du public sont très positives, nous enchaînons directement en 2022, et le rythme pourrait rester annuel à l'avenir » signale Pierre Bolle. A 1 an de son trentième anniversaire, le festival renoue avec un public de fidèles et investit à nouveau l'espace urbain.

    En raison du nouveau calendrier des rythmes scolaires, cette nouvelle édition sera allongée d'1/2 semaine. La jauge pourrait atteindre, cette fois, la barre des 8000 spectateurs. Une dizaine de spectacles insolites, familiaux et de qualité, sont proposés. Parmi les titres : «  La porteuse de souffle » sous le chaleureux chapiteau des Baladins du Miroir, en compagnie de 12 artistes circassiens, comédiens, musiciens,..., « Oraison », porté par de joyeux acrobates qui emporteront les spectateurs dans un torrent de poésie, « The Smile off Your Face », un parcours sensoriel de 25 minutes, « Packman », cadencé par des balles de jonglage,...

    Flâner au milieu des flammes

    Au cours de 60 représentations, la poésie, la magie et le rêve seront aussi au rendez-vous, avec « L'après-midi d'un foehn », un spectacle rare, au cours duquel un marionnettiste utilise l'action d'un vent chaud et sec pour donner vie à des créatures translucides faites de simples sacs plastiques. Ou encore « L'Art du rire », un one-man-show devenu internationalement culte d'un virtuose belge.

    En continu, une installation de feux par la Compagnie Carabosse permettra au public de flâner au milieu des flammes. Autre changement de taille : si le festival opte à nouveau pour un village de chapiteaux, le site sera cette fois le terrain de la Sambrienne et du futur 5ème élément. « Nous avons établi d'excellents contacts avec cette société carolo de Logements, du côté de la Broucheterre » poursuit Pierre Bolle. « Cette nouvelle implantation amènera un public qui ne nous connaît pas encore. Un blog de la Sambrienne sera même constitué, recueillant l'avis des spectateurs, et une famille suivra en permanence nos spectacles ». Une après-midi des familles est programmée le mercredi 2 novembre dès 14h. Pour tous contacts : www.bisarts.be

    JEAN-CLAUDE HERIN