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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 181

  • CHARLEROI- Poche Théâtre- "C'est pas la taille qui compte"

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    Une réunion de famille où l’on discute de tout et de rien. Surtout de rien. En fait, de rien et rien d’autre. Ce n’est pas évident de discuter de rien tout un dimanche.

    Surtout quand il ne se passe rien. Je veux dire : rien de grave. Ni propos racistes sur les noirs ni allusions aux micro-pénis
    ni crash d’avion ni tragédie grecque ni mort de vieux ni infanticides. Rien.

    Vous y croyez, vous ? Et mon cul, c’est
    du poulet ?

    Venez décortiquer vous-même…

    Le billet du metteur en scène
    LA MISE EN SCÈNE C’EST
    COMME LE VÉLO

    CA NE S’OUBLIE PAS…
    Trente années de THEATRE 2000 en 2022. Je décide de faire un pas de côté. Après La salle des profs, Léonie est en avance, Mistero Buffo, Le Bal, Marat-Sade, Impros en délire, Bye Bye Show Bizz, Brèves de comptoir, Un Otage (deux versions différentes), L’heure Zéro (deux versions différentes), Naples, Roberto Zucco, On est bien (deux versions différentes), Musée Haut Musée Bas, Le Concile d’amour, Kermesse, je décide de passer la main. Ce qui fut fait avec Tout ou Rien et Noces de vent.
    La situation sanitaire nous a mis en chômage technique deux longues années. Mais voici, en ce début de saison 22-23, que je signe le premier spectacle de LaTOC, notre nouveau nom. C’est un honneur et une fierté. Après le THEATRE 2000, voici La Très Ordinaire Compagnie.
    Pour vous retrouver, j’ai repris du service. Ce fut une joie, parsemée de réelles difficultés car un album de bande dessinée n’épouse pas vraiment les contours d’un scénario dramatique habituel. Dans les (plusieurs) centaines de pièces que j’ai lues, je n’ai jamais vu de dessins, ni de croquis, ni de cases, ni de bulles, ni de couleurs, rien que des mots !
    Le THEATRE 2000 nous avait habitués à un répertoire un peu particulier ; constatez avec moi que LaTOC surfe sur les vagues du même univers : du non conventionnel, du surprenant, du souriant, bref un spectacle où le contenu titille l’esprit et les sens.
    Bien sûr, et c’est une évidence, l’artisanat du Théâtre ne se pratique pas en solo. Ce soir encore, je peux le vérifier avec vous. Sans les comédiens de talent que sont les Annick, Sylvie, Marie, Anne-Gaëlle, Jérôme, Etienne, Giuseppe et Bruno, sans oublier notre musicien Paco et les régisseurs et créateur lumières que sont Tim, Renaud et Mathieu, rien n’est possible, pas de spectacle, pas de Théâtre. Le Théâtre, c’est avant tout les acteurs, ce sont eux qui montent au front et défendent l’auteur, d’abord, le metteur en scène, ensuite. C’est d’eux dont vous vous souvenez en premier.
    Mais que serait le Théâtre sans le public ? Fidèlement, certains parmi vous nous suivent depuis de longues années, certains depuis nos débuts. S’ils sont toujours aussi jeunes, c’est un peu grâce à nous. Dans le disque dur de leur mémoire et de leur cœur demeurent les images attachantes des nombreux spectacles qu’ils ont applaudis. Et, à chacune de nos productions, un public nouveau est venu découvrir une autre façon de faire du Théâtre : avec du sens et de la joie.
    Merci à tous. Et qu’on se le dise, c’est pas la taille qui compte !
    Bernard Gillard
  • CINEMA- "Ida", le dernier thriller de Brandon Gotto

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                           Brandon Gotto, Margaux Colarusso et Annick Cornette. photo: J.C.Hérin

    Thriller très abouti, le dernier long-métrage de Brandon Gotto était projeté, vendredi soir, en compagnie de toute l'équipe.

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    Crédit: Laurent StInus

    « Ida » est un film qui vous prendra à la gorge ! » prévenait le Thudinien Brandon Gotto devant le public (116 personnes) du Caméo à Tamines.

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    le public impatient de voir le film...

    Thriller dramatique et psychologique, ce nouveau récit, produit par Deep Dreams, met en scène Alice et Ida, une dame d'âge mûr, que la jeune fille rencontre sur le quai du métro. Ida laisse tomber une lettre qui rapprochera les deux protagonistes.

    La première, n'ayant pas pu avoir d'enfant, veut rapidement devenir une mère de substitution pour Alice. Mais cette relation, idyllique au départ, s'avérera rapidement toxique...

    Dans la distribution, on retrouve Margaux Colarusso, dans le rôle d'Alice, Annick Cornette, comédienne belge, dans le rôle d'Ida, et Vivian Audag (gestionnaire du Caméo), dans celui du père d'Alice.

    sélectionné au Festival de Reims

    Le film a mis 6 mois de préparation, et a été tourné en grande partie dans les Ardennes belges, à Sambreville, à Thuin ( Bois du Grand Bon Dieu) et à Monceau-sur-Sambre (station du métro). Brandon Gotto a assuré la réalisation et le montage et a fait appel, cette fois, au compositeur Morgan de Carvalho, via les réseaux sociaux.

    « Ida » est déjà sélectionné au Festival de Reims. Brandon Gotto dit avoir été inspiré par les films « Inexorable » de Fabrice Du Welz et « Liaison fatale » d'Adrian Lyne. Au départ de son aventure cinématographique, le cinéaste thudinien s'est fait connaître par des fans films comme « Star Wars » ou « Halloween ».

    Avec des films sont plus personnels comme « L'enfer n'est pas loin », « Gravidam » (https://youtu.be/pBs3Nyvw13k) et aujourd'hui « Ida », il occupe une place de choix au sein du cinéma indépendant. Et il pourrait encore gravir quelques échelons... 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    IDA n’est pas disponible en support puisqu’il sort seulement. Il sera à l’affiche au cinéma Cameo de Tamines et au ciné Couvin à partir du mois de mars. Donc si les gens veulent aller le voir sur grand écran, ça sera l’occasion... 
  • MARCINELLE- Tim Doucet à la Ruche Théâtre: un déluge de moments drôles !

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    photo Thierry Lesoil 

    Par ses imitations (improbables), sketches, réflexions sur la société,..Tim Doucet a bien amusé le public de la Ruche Théâtre, samedi soir, avec son stand up : «  Il n'est jamais trop tard tôt ».

    «Aujourd'hui, mes parents me suivent encore partout.  Alain, mon père, lui-même humoriste, m'a lancé. Quant à ma mère, il suffit de l'entendre rire...  comme une chèvre. On dirait qu'elle passe les vitesses !  » lançait Tim au début de son spectacle.

    Tout au long de la soirée, le jeune homme faisait se plier en deux la salle du Blue Bar (pleine pour l'occasion).

    Contrairement à certains artistes de stand up s'adressant à des adultes, le public de Tim Doucet était essentiellement familial.

    L'humoriste s'en donne à coeur joie pour faire des tours de cartes, jouer de la trompette tibétaine ou du triangle, faire des jeux de mots à la Raymond Devos, ou se lancer dans des imitations pour le moins originales : Peter Pan, Tintin, Mickey, Jim Carrey ( et ses mimiques incroyables!), Leonardo Di Caprio complètement trempé dans « Titanic », Dori dans le « Monde de Némo », l'allumette, l'oeuf sur le plat ou encore la carotte rapée !

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    Les mimiques de Jim Carrey- 

    Dans un sketch sur la grossophobie, il revient sur une période où il était rond, en maltraitant un paquet de chips. Il parodie les fameuses fancy-fair scolaires avec des remises de lots complètement « bidon », parle du langage des jeunes avec les « du coup » répétés à chaque phrase, devient tribun pour défendre des causes scolaires,...

    Chaleureux envers le public, il prend même la place d'un spectateur. Aucun répit donc dans son stand up !

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    Tim prend place dans le public ! Photo: Thierry Lesoil 

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    Un prodige ! photo: Thierry Lesoil 

    Agé de 16 ans, Tim Doucet se produisait déjà sur scène, dès l'âge de 11-12 ans. Puis à l'âge de 13 ans, il racontait les déboires d'un adolescent dans «  One Boy Show ».

    Tim Doucet est un touche-à-tout, un feu d'artifice créatif qui n'attend pas minuit pour allumer la mèche... Un véritable « showman » !

    JEAN-CLAUDE HERIN