Suite à un accrochage en voiture, le Prince Laurent s'est fait attendre... Finalement, Sa Majesté Royale a pu se rendre à l'église de Jumet Gohyssart, où se déroulait la conférence de Françoise Daspremont.

Avec les Cadets de la Marine 

Serrant les mains et se laissant volontiers photographier, le Prince Laurent a pris un petit bain de foule, dimanche, à l'église de l'Immaculée Conception de Jumet.

Sa Majesté n'aura toutefois pas pu écouter la conférence de l'ex-échevine carolo Françoise Daspremont sur le bien-être animal, rappelant entre autres quelques mesures prises, dont la stérilisation de chats et l'interdiction d'utiliser des tondeuses-robots à certaines heures. En cause, un petit accident de voiture survenu près de chez lui à Bruxelles. Alors que Tommy Leclercq, Gouverneur du Hainaut, annonçait, après 1 heure, que le Prince ne viendrait pas, celui-ci est arrivé, créant la surprise !

« Cela montre bien la détermination dans son combat » notait Jean-Philippe Preumont, conseiller communal carolo. Laurent a découvert, par la même occasion, les fameuses gayettes, offertes en cadeau. Dans l'assemblée avaient pris place également Elise Smout, directrice de la Fondation Prince Laurent, Jean-Claude Van Cauwenberghe, Michel Bernier, ex-directeur de la SPA et Michèle Vandersmissen, actuelle présidente, des membres de l'Amicale des Hiercheurs de Jumet Heigne, les Cadets de la Marine, des associations patriotiques, ...

Michel Bernier et Michèle Vandersmissen 

Cette visite faisait suite à l'ouverture en décembre dernier, d'un 6ème dispensaire dans les locaux de l'ancien commissariat de police de Jumet. Des soins vétérinaires sont prodigués gratuitement aux animaux de compagnie dont les propriétaires se trouvent en situation de précarité. Le Centre a déjà enregistré 1367 consultations, 333 vaccinations, 107 identifications,... Le projet est le fruit d'un partenariat entre la Fondation Prince Laurent, la Province de Hainaut et la Ville de Charleroi.

J.C.HERIN

Photo de Lara Herbinia, photographe Joyeuse Sancta Caecilia à toutes les musiciennes et tous les musiciens!

Durant tout le mois de novembre se tient le festival 100% rural. Samedi, Rob Hopkins, l'initiateur des villes en transition, tenait une conférence au Collège Saint-Augustin.

Samedi, le Collège Saint-Augustin a connu une forte affluence, pour la 1ère édition du Festival 100 % rural mis sur pied par les Centres Culturels de Gerpinnes et de Walcourt. Organisé l'après-midi, le marché des producteurs locaux organisé par la CoopESEM, coopérative citoyenne regroupant des producteurs et des consommateurs de l'Entre-Sambre-et Meuse, regroupait 23 exposants.

On y trouvait divers produits alimentaires, la plupart issus de l'agriculture locale, des cosmétiques, des articles décoratifs,... « Bien entendu, le circuit court est toujours privilégié » notait Marie-Lyne Jaminet, coordinatrice du GAL (Groupe d'Action Locale).

La journée était placée sous le signe de la transition écologique et solidaire. « Aujourd'hui, nous constatons que le modèle économique actuel est en train de se gripper » signalait Adeline Degraux, animatrice au Centre Culturel de Gerpinnes.

« Notre capacité d'agir sur le monde ne signifie pas nécessairement une vie plus austère, mais plus axée sur la responsabilité citoyenne et sur la solidarité ». Avec une heure de retard sur le programme (mais cette patience du public a été bien récompensée!), Rob Hopkins, enseignant britannique en permaculture, a invité le public à voyager avec lui à des jeux, montrant comment à travers le récit d'histoires du monde entier, mettre l'imaginaire au coeur de l'activisme.

Rob Hopkins 

200 personnes assistaient à la conférence, à l'issue de laquelle était proposé un repas 100 % local, composé d'un potage aux légumes de saison et d'une « assiette découverte ».

J.C. HERIN