La préparation de la fameuse soupe !

La Fête du Chaudeau, dans le quartier des Wespes, s'est clôturée dimanche par la collecte d'ingrédients et par la dégustation de la soupe sucrée !

Les Pourcacheûx de sortie 

Comme tous les premiers dimanches de juillet, les habitants de Leernes, dans l'entité de Fontaine-l'Evêque, étaient impatients de goûter la cuvée de l'année du Chaudeau, une soupe à base de « mastelles » (petits pains à la cannelle préparés par l'ancienne boulangerie Vincent Vertommen), de lait de la ferme Marc, d'oeufs, de sucre,... mais ne dévoilons pas toute la recette qui reste un secret de fabrication. En soirée, le breuvage était servi une première fois dans des barriques en bois appelées « scadia », puis les gourmets pouvaient se resservir à volonté. 60 litres de soupe avaient été préparés !

Le scadia 

Un bénédicité, écrit par Jean-François Deltenre, un aveugle de la localité, était repris en choeur par la foule amassée autour des soupières.

En matinée, les Pourcacheûs dèl djonne Binde (quêteurs de la Jeune Bande), vêtus d'une chemise blanche et coiffés de chapeaux de paille, avaient fait du porte-à-porte pour récolter les ingrédients (et un peu d'argent), tandis que les Trinnârds (les traînards) mangeaient et buvaient tout ce qu'on leur proposait sur le parcours !

Les festivités étaient coordonnées par Guy Dervaux, président de la Jeunesse de Wespes. Cette tradition se perpétue depuis 243 ans à Leernes, ainsi qu'à Bois-d'Haine (Manage).

JEAN-CLAUDE HERIN

Les habitants de Leernes sont généreux 

Pour clôturer la saison, les Écuries de Charleroi danse accueillaient le public lors d’une après-midi et d’une soirée festive

Le danseur et chorégraphe Fernando Lopez Martin anime un atelier pour les personnes de plus de 55 ans, destiné à améliorer la mobilité ainsi que la souplesse de leur corps. Différentes techniques de danse et de bien-être sont enseignées, telles que le Do-In (auto-massages), le chi-kung (circulation de l'énergie), le stretching-yoga et évidemment la danse contemporaine. Les cours se donnent les vendredis.

Convivialité, bien-être, bonne humeur, échanges,... ont aussi leur place dans l'atelier.

« Mon rôle est de coordonner le groupe et de créer du lien entre les participants, puisque je travaille aux relations aux publics. J'interviens à la fin du spectacle et je mets un peu la pagaille dans le groupe. C'est très amusant ! » signale Célia Diaz. Dernièrement, le groupe 55 + proposait un spectacle au Studio 2 pour terminer la saison 22-23 de Charleroi danse. A l'affiche également : une performance du Laboratoire d’Arts Cinétiques de Roubaix (Mathilde Delval et Salomé Van Quekelberghe), ainsi que « Yes, we danse » sur la terrasse et au bar. Pour plus d'infos  sur l'atelier 55+ et la saison 23-24: Charleroi danse, boulevard Pierre Mayence 65c à Charleroi, contact@charleroi-danse.be 071/2056 40.

J.C.HERIN 

Daniel Vanderaveroet 

Des photos des Archers de Heignet., des Tuniques Bleues et des Monténégrins sont exposées au Lunch Garden de Jumet jusqu'au 21 juillet

Bèn râde, el Mad'lène ! Cette année, les festivités se dérouleront du 20 au 27 juillet, avec, comme point d'orgue, le Tour, le dimanche 23. Pour se mettre déjà un peu dans l'ambiance, le photographe jumétois Daniel Vanderaveroet propose de voir plusieurs de ses clichés au Lunch Garden de Jumet. Trois sociétés cinquantenaires et devenues Royales en 2022 sont mises à l'honneur.

- La société des Archers de Heigne, distincte des pèlerins, remonte à 1972. Elle fait référence aux Archers de la Confrérie de Notre-Dame de Heigne datant de 1450. Les costumes sont confectionnés sur les indications de l'historien jumétois Robert Arcq et du Musée de l'Armée, et leur « flamme » reprend des éléments symboliques de Heigne et de Jumet.

Les Archers photo D.V. 

Les Tuniques Bleues. photo: D.V. 

- Les « Tuniques Bleues » (Blue Coats) est le surnom des soldats nordistes. La société a été fondée en 1972 par des passionnés de la bande dessinée de Salvérius, Lambil et Cauvin publiée aux éditions Dupuis. Les uniformes sont réalisés avec l'aide de l'Ambassade des Etats-Unis, ainsi que des groupes de reconstitution. Ils sont conformes à la réalité historique.

Les Monténégrins 

photo de famille au Lunch Garden: J.C.Hérin 

- Les Monténégrins jumétois ont vu le jour en 1913 probablement en souvenir de l’accession à l’Indépendance du Monténégro en 1910. Une indépendance de courte durée car en 1918, le Monténégro est rattaché à la Serbie pour devenir la future Yougoslavie déchirée dans les tristes circonstances que l’on sait. Les Monténégrins de Jumet en sont à leur 4ème vie de Madeleine. Leur dernière reformation date de 1972 et ils referont le Tour dès 1973. L’uniforme des Monténégrins évoque celui de la Garde d’Honneur du Roi Nicolas 1er entre 1910 et 1915, s’inspirant d’uniformes grecs ou bulgares. L'expo est à voir au Lunch Garden de Jumet,  à la rue Bastin Hubert, aux heures d'ouverture de l'établissement.

J.C.HERIN