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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 183

  • CHARLEROI- Rien se perd, tout se recycle...

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    A l'occasion de la Journée Internationale de la Réparation, un Repair Café mobile s'était installé à Quai 10, samedi dernier. 

    Apprendre à réparer ensemble des objets cassés, abîmés ou en panne plutôt que jeter, et donc lutter contre le gaspillage et la production de déchets en masse. Voilà un peu la philosophie des Repair Café. « Le hic, c'est que, contrairement à Bruxelles et dans les grandes villes wallonnes, il n'existe pas encore de local dans le centre de Charleroi. C'est la raison pour laquelle, afin de mieux nous faire connaître, nous effectuons quelques démonstrations à l'attention du grand public » signalait Alessandro Cagnolati, chargé de mission pour le Hainaut. Parmi les visiteur(euse)s, Blandine Grandchamps, tenancière de « Livre ou Verre », est venue avec une machine à glaçons défectueuse. Celle-ci se montre déjà intéressée à l'idée de mettre son local à la disposition de réparateurs, une fois par mois. « Un local, des bénévoles et des assurances, c'est tout ce qu'il faut ! » poursuivait Luc Deriez, coordinateur général des Repair Cafés.

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    une imprimante 3D 

    Si la Journée internationale de la Réparation était célébrée, samedi, par des partages de trucs et astuces ou de tutoriels, l'achat ou le partage d'outils, Charleroi avait opté pour la Repair Café mobile. Cette remorque est même équipée d'une imprimante 3D qui permet de reproduire des pièces manquantes. « Je me débrouille un peu dans tout : en informatique, en vélo, dans les appareils électroménagers,... J'aime donner de mon temps pour les autres et faire un geste pour la planète » soulignait Jonathan, un habitant d'Arlon. Plusieurs animations ponctuaient la journée, à Quai 10, dont la projection du film : « Welcome to Sodom », posant le problème de l'atterrissage de carcasses électroniques, rejetées par des sociétés numérisées, dans une immense étendue vaseuse au Ghana.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- Le Cirque Nicolas Bouglione, jusqu'au 6 novembre

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    photos: J.C.Hérin

    Le week-end dernier, les représentations du cirque Nicolas Bouglione affichaient complet ! Des numéros alliant rêve, magie et performances physiques attendent le public jusqu'à la fin des vacances scolaires.

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    Après 3 ans d'absence, Nicolas Bouglione est de retour à Charleroi, et plus précisément sur le parking Expo 2 (rue de l'Ancre), avec son chapiteau, ses roulottes, son camion-bus, les marchands de pop corn,... « J'ai conçu le site avec une signalétique bien circassienne, dans une ambiance « à l'ancienne » précise ce fils d'Alexandre.

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    Le spectacle, en deux parties, alterne des numéros «classiques » en présence des clowns Rony et Tonito, de Misiana (tissus aériens), de Marine (fildefériste), de David Robert (équilibre sur rouleaux), Stéfania Jarz (ballons), de Nandor « Il Magnifico » (jongleur),... mais aussi des numéros modernes avec Ophélia Nistorov (la femme laser!), qui illumine tout l'espace de ses rayons.

    A noter la présence d'un ténor (c'est peu habituel au cirque!) : Mario Ratelli.

    Le public est régulièrement pris à partie, surtout par les deux clowns.

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    Les clowns Rony et Tonito 

    « Je comprends la crise qui frappe les ménages. Ma volonté est de ne pas augmenter les prix. Oui, je veux revenir même à l'essence du cirque : procurer du rêve, du plaisir et de l'émerveillement pour un large public » poursuit Nicolas. « Aucun numéro n'est présenté avec des animaux. J'ai moi-même été dompteur de fauves, mais aujourd'hui, suite aux mesures prises pour améliorer le bien-être animal, on s'en passe très bien. C'était une autre époque. ». Des représentations ont lieu jusqu'au 6 novembre à 14h 30 et 17h. Family Day : spectacles à prix réduit : enfant : 7 euros. adulte : 12 euros. Réservations sur www.nicolasbouglione.be

    J.C.HERIN

  • CHARLEROI- bis-ARTS: " La Porteuse de souffle" le 4 novembre

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    photos: J.C.Hérin 

    Dans cette création alliant diverses techniques artistiques, la compagnie belge se projette dans un monde de tous les possibles. A voir le 4 novembre, dans le Village des Chapiteaux.

    Pour céder aux caprices de son épouse, et assouvir son besoin de toute puissance, un cupide promoteur immobilier réussira-t-il à construire « sa » cité bétonnée ? C'est une des questions posées dans le spectacle : « La Porteuse de souffle ». La désertification menace l'équilibre de notre planète, alors que des conflits nous font perdre nos repères...

    Heureusement, des rendez-vous, tantôt bienveillants, tantôt incongrus, ainsi que de petits moments de bonheur ponctuent le quotidien. Une invitation à vivre dans un monde où règnent la joie et l'espoir, à effectuer des choix, et pourquoi pas à aller jusqu'au bout de ses rêves... Mêlant à la fois le théâtre, la musique, le chant, la danse, le théâtre et le cirque, c'est à un spectacle complet que nous convient les 12 artistes des Baladins du miroir, à travers leur 3ème création. En intégrant des artistes circassiens, la compagnie belge, qui fête ses 40 ans d'existence, cette année, fait un retour aux sources.

    du théâtre populaire

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    Ici, la piste du chapiteau est explorée dans les trois dimensions. Les auteurs de scènes aériennes symbolisent le rapport au temps et à l'espace. Jouant tour à tour de différents instruments, de la batterie au trombone, de la trompette au piano, les musiciens surgissent des quatre points cardinaux.

    Dans ses pièces précédentes, Jean-Pierre Dopagne, l'auteur, avait déjà dénoncé les dysfonctionnements de la société, combinant dans son écriture la cruauté, la tendresse et l'humour, et s'alignant dans la tradition du « théâtre populaire » de Jean Vilar. La mise en scène de « La porteuse de souffle » est signée par Gaspar Leclère, directeur de la troupe depuis 2015. Si la plupart des performances circassiennes coupent le souffle, il n'en est pas vraiment de même pour le jeu des acteurs, pas assez enlevé. Certaines scènes semblent aussi un peu décousues. Le tout ne parvient pas à emporter totalement les spectateurs dans une douce folie. Mais la magie reste au rendez-vous...

    « La Porteuse de souffle » est à voir dans le cadre du festival bisARTS, le vendredi 4 novembre à 20h, dans le Village des Chapiteaux, rue de la Garenne ( Quartier de la Broucheterre). Tarif plein : 12 euros. Abonné : 8 euros. Enfants : 8/6 euros. Pour toute réservation : www.pba.be- 071/31 12 12.

    JEAN-CLAUDE HERIN