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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 134

  • LIVRE: Dominique Watrin signe sa première BD en tant que scénariste !

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    Jacques Flamme et Dominique Watrin 

    Le chroniqueur, humoriste et journaliste Dominique Watrin signe, en tant que scénariste, sa première BD - qui ne manque pas de piquant ! - aux éditions marcinelloises du Basson.

    Un peu dans la ligne de ses précédents ouvrages : «  Adieu, monde de brutes et bonjour, monde d'abrutis » et « Comme disait l'autre », Dominique Watrin pose un regard aiguisé sur le monde, dans une bande dessinée composée de strips et de planches dessinés par Jacques Flamme. La rencontre entre les deux auteurs s'est faite au départ de « Même pas peur ». « Il s'agissait d'une revue belge lancée suite à l'assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, en janvier 2015, à laquelle nous collaborions tous les deux. Par la suite, les contacts se sont poursuivis sur Facebook. Dans cette BD, je n'aborde pas directement des sujets d'actualité brûlante (car ils sont parfois rapidement oubliés), mais je décortique des thématiques de société comme le travail, la communication, la préservation de l'environnement,... qui font réfléchir. » confie Dominique.

    « Monsieur Mêle-tout, c'est un peu moi, de façon un peu caricaturée, j'en conviens... Entre lucidité et stupidité, cet homme se permet d'avoir des avis un peu sur tout, mais sans vraiment agir... C'est l'ami, le collègue, le voisin qu'on adore détester ou qu'on déteste adorer ». C'est en 1986 que ce licencié en journalisme se met à raconter de bonnes blagues à Charleroi avec son complice Pierre Mathues (le duo s'appelait « Speculoos »). Dominique Watrin poursuit sa carrière par de nombreux ouvrages, par des revues satiriques au théâtre et par sa participation à des émissions radio comme « Les enfants de choeur » et « On n'est pas rentré ». Aujourd'hui, il alimente l'émission « Sans langue de bois » sur Télésambre par ses chroniques : « Biesse News ». « Monsieur Mêle-tout re(dé)fait le monde » par Dominique Watrin et Jacques Flamme. 62 pages. 17 euros. www.editionsdubasson.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • PONT-A-CELLES: Le retour des 24 heures vélo !

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    Après 3 ans d'absence, les 24h vélo de Gouy étaient de retour pour leur 31ème édition. L'originalité était au rendez-vous !

    Le mauvais temps ( la pluie est tombée quasi tout le temps!) n'a pas découragé les cyclistes lors des « 24 heures vélo » de Gouy-lez-Piéton. Le départ officiel était donné samedi à 14h par Caroline Taquin, bourgmestre de Courcelles, et par l'échevin des Fêtes Joël Hasselin.

    Répartis en 30 équipes, 245 participants se sont relayés jusque dimanche après-midi. Les prix ont été remis par catégorie : - vitesse, - mouvements de jeunesse (scouts et guides), et - vélos folkloriques. «  Nous avons ajouté une armature et un cerclage d'ULM à notre vélo pour en faire un mini-bar » signalait Gil, un « Pastiman ». Son acolyte Clément avait enfilé une structure gonflable, flanquée d'un alien !

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    « J'ai fabriqué  un chapeau « dindon ». Très drôle, non ? » poursuivait Maxence de Pont-à-Celles.

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    Durant tout le week-end,  l'événement a attiré des centaines de visiteurs, autour du parcours (assez boueux), des stands de restauration, des châteaux gonflables,... « Nous sommes vraiment contents d'avoir pu remettre sur pied toutes ces animations après 3 années d'absence » signalait Martin Adam, co-organisateur. Coup de chapeau également aux nombreux bénévoles pour l'organisation des épreuves, le (dé)montage des tentes, le nettoyage du terrain,... Les bénéfices seront versés pour les camps.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Martin et Julie 

  • MARCINELLE: Bois du Cazier: le point sur les exhumations

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    photo: J.C.Hérin - lors de la conférence 

    Deux victimes de la catastrophe du Bois du Cazier, il y a près de 67 ans, formellement identifiées

    Le travail sur les ADN des 14 dépouilles non identifiées de la catastrophe du Bois du Cazier a permis d'identifier formellement deux mineurs, ont révélé les responsables du DVI (Disaster Victim Identification) de la police fédérale, mardi, lors de la présentation des résultats de ce vaste travail entamé à l'automne 2021 avec l'exhumation des dépouilles au cimetière de Marcinelle (Hainaut).

    Selon les membres du DVI, 12 autres dépouilles n'ont pu être identifiées. Dans quatre cas, les résultats par ADN ont exclu qu'il puisse s'agir des mineurs recherchés. Dans cinq cas, les résultats sont non concluants. Enfin, dans trois cas, les équipes impliquées dans le projet n'ont trouvé aucun descendant sur lequel appuyer une comparaison par ADN.

    Une autre piste a été sous-entendue à demi-mots pour les "résultats d'exclusion par ADN": le fait que des corps aient pu être "confondus" dans les jours qui ont suivi la catastrophe de 1956. Dans un des cas, et sur base d'éléments probants, l'hypothèse a d'ailleurs motivé une nouvelle demande d'exhumation.

    "Je garde l'espoir qu'on puisse obtenir dans certains cas des résultats différents encore", a affirmé l'avocat Jean-Philippe Mayence, président de la commission d'identification qui s'est formée autour du projet.

    Des descendants des mineurs identifiés étaient présents mardi. Notamment la fille d'un disparu italien qui a indiqué que sa mère avait pu prendre connaissance des résultats positifs de l'identification concernant son mari quelque temps avant sa mort. ( Source VRT News) 

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     Michele Cicora, qui a porté le projet, n'a pas retrouvé son père, parmi les 14 victimes non identifiées de la catastrophe du 8 août 1956 

    photo J.C. Hérin