Le peintre belge aux fulgurances colorées expose ses peintures « Alma Lusitania ».

35 huiles, aquarelles, abstractions et figurations de Timothy Hagelstein dit « Timo » sont rassemblées jusqu'au 28 mars, de 14h à 18h, à la galerie « 16 Art », au 5, place Desaise. « Je n'ai pas une goutte de sang portugais, mais le Portugal coule dans mes veines » se plaît à dire l'artiste. Egalement musicien, Timo quitte la Belgique en 1979 et part vivre au Portugal, où il vendra plus de six millions de disques.  Autodidacte, Timo s'invente un style. Ce qu'il cherche avant tout ? Entrer en communion avec les couleurs, chercher en elles ce qu'elles recèlent de profondeur, et surtout se libérer de toutes les contraintes de la technique traditionnelle.

« Ma peinture est une poésie, une touche, une harmonie, un climat » signale-t-il. Timothy Hagelstein est aussi l'auteur de « Mon Portugal » (Editions Panthéon). « Me définissant comme « le plus Portugais des Belges », j'y retrace mon parcours qui m'a mené de la chanson à l'édition puis à la poésie » poursuit-il. « Pendant de nombreuses années, j'ai été animé par des rencontres avec de nombreuses personnalités lusitaniennes, comme la chanteuse Amalia Rodrigues ( un portrait la représente dans l'exposition) ou le compositeur Zeca Alfonso, des présidents de la République ou encore des footballeurs célèbres ».

JEAN-CLAUDE HERIN

Le bourgmestre Gianni Galluzzo, des membres de l'administration communale et des gilles 

Dimanche dernier, plus de 500 gilles fontainois ont défilé à l'occasion du laetare. 

Après la réception, sous chapiteau, des sociétés : Les Amis Réunis, les Sans Rancune, les Infatigables, les Gilles Fontainois, les Chapeaux Blancs et les Rita-Pierre, par le bourgmestre Gianni Galluzzo et les membres de l'administration communale, le joyeux cortège partait de la rue du Pétria. En soirée, les gilles se retrouvaient pour le rondeau.

Clara, Gwendoline et Sylvie ont pour point commun d'être les épouses de gilles. « Fabrice est gille depuis 35 ans. Je suis toujours à ses côtés quand il fait le Carnaval » souligne cette dernière.

Géraldine et Carine arboraient, quant à elle, leur badge et leur joli chapeau. Les festivités se poursuivent lundi avec une nouvelle sortie des sociétés et le brûlage des bosses.

J.C.HERIN

Khady Fofana 

La qualité était toujours au rendez-vous au festival Hip-Hop A6000, ce week-end, sur la scène de l'Eden, même si les groupes étaient moins nombreux cette année.

Les Old'Rachs 

Il n'y a pas que les jeunes qui font du hip-hop ! Samedi soir, les parents du groupe de Seraing « Les Rach's » (rebaptisés pour l'occasion « Les Old Rach's ») ont montré qu'ils ne déméritaient pas face aux plus jeunes, lors du championnat international Hip-Hop A6000 à l'Eden !

5 groupes concouraient, cette année : Yuka Dance Academy : les Kids et + 18 ans (Charleroi), Temps Danses Urbaines( Fleurus), les Rash et Khady Fofana (Paris) - au lieu d'une dizaine les années précédentes. « Le Covid laisse encore des traces derrière nous. Certains groupes ont disparu. D'autres se forment. Nous assistons pour le moment à une période de transition. Mais gageons que ce « creux de la vague » sera vite comblé pour la 10ème édition, l'an prochain » faisait remarquer Mona-Lisa Maglio, directrice de Temps Danses Urbaines.

Mona-Lisa Maglio 

« Le plus important est de garder une unité entre nous » ajoutait Rachid Esserhane, co-fondateur du groupe de danse.

Vendredi soir, le CK Bar, à l'Avenue de l'Europe, donnait le coup d'envoi du championnat officiel. L' affiche était déjà intéressante avec les artistes Mazzy, CKN, FHRDO, ORO, Vingt-trois, Enfant du MIC, Bokken, Tyzen, et K-Otik.

Mazzy 

L’occasion de rencontrer les 6 juges, danseurs participants, intervenants autour d’un moment convivial d’échange. Comme toujours, le festival proposait des ateliers, des workshops, des party-times, mais aussi des créneaux dédiés à la pure compétition.

JEAN-CLAUDE HERIN