PHOTOS: J.C. HERIN 

La journaliste belge Christine Ockrent jouait son propre rôle dans le spectacle : « Mère » de Wajdi Mouawad, sur fond de guerre libanaise.

Dans les années 80, Christine Ockrent, une des premières femmes présentatrices du JT français, ouvrait le journal de 20h sur Antenne 2 par le traditionnel « Madame, Monsieur, bonsoir ». Pour la plus grande surprise des spectateurs, cette formule-culte, « la reine Christine » l'a reprise, quarante ans plus tard, au Palais des Beaux-Arts de Charleroi, dans « Mère », une pièce bouleversante de Wajdi Mouawad sur son enfance exilée. Le pitch : Fuyant la guerre civile libanaise, une mère et ses trois enfants trouvent refuge à Paris, tandis que le père est resté au pays pour poursuivre ses activités professionnelles. Le dernier des enfants, Wajdi lui-même, est témoin du rouleau compresseur de l'Histoire, écrasant la personne qui lui est plus chère : sa mère. Le garçon ignore alors que ces événements et le souvenir de sa mère le marqueront à jamais, jusqu'à faire de cette histoire un spectacle. Tout au long du spectacle, Christine Ockrent, en lien avec le correspondant de l'époque Philippe Rochot, intervient régulièrement pour commenter des images d'actualité, comme elle l'aurait fait en plein conflit au Liban.

La journaliste, toujours très active (elle vient de publier son 12ème ouvrage : « L'Empereur et les milliardaires rouges » et est chroniqueuse en radio avec « Affaires étrangères »), partage également des scènes touchantes avec le jeune Wajdi et sa mère, notamment au cours de la préparation d'un repas. Le spectacle en libanais était traduit en français.

JEAN-CLAUDE HERIN 

Comment savoir COMMENT D'ARTAGNAN A ETE PROMU MOUSQUETAIRE ? est-ce bien catholique tout ça ? Non, non pas trop... mais en tout cas pour connaître cet épisode coquin et pas forcément historique de la vie de D'Artagnan... une seule adresse pour un seul spectacle...LE PETIT THEÂTRE DE LA RUELLE à Lodelinsart... Sérieux S'ABSTENIR !!!!

Courir, sauter, grimper,... Des élèves des Aumôniers du Travail se sont bien dépensés sur le circuit de leur nouvelle salle de sports, inaugurée samedi dernier.

Par sa superficie : 600 mètres carrés, l'utilisation de certains matériaux, la présence de pièces annexes (pour le fitness ou les arts martiaux), sa consommation basse énergie,... la nouvelle salle de sports des Aumôniers du Travail n'a pas manqué d'impressionner le nombreux public, samedi, lors du traditionnel couper de ruban.

« Ce complexe, c'est du pur bonheur pour nous entraîner en vue de notre futur métier ! » s'exclamaient des élèves en AMDPS : Aspirants aux Métiers de la Défense, de la Prévention et de la Sécurité.

Le dossier avait été introduit au fond de garantie en 2016. En raison de travaux de localisation et de sécurisation d'un puits de mine, en janvier 2018, le chantier a vraiment commencé en août 2020. Coût global : 3 millions d'euros. « Nous avons privilégié l'audace en concevant un bâtiment « nouvelle génération » note Thierry Piron, architecte. «  Ainsi, en construisant la salle sur pilotis, nous avons doublé l'aire de surface de jeux, permettant de conserver au sol un terrain à l'air libre ». Tout juste revenu d'un vol de Guyane Française, où il a assisté au lancement de la fusée Ariane V,  Thomas Dermine, secrétaire d'Etat pour la Relance et les investissements stratégiques, a souligné : «  A n'en pas douter, cette salle de sports contribuera à (re)valoriser l'enseignement qualifiant, au Nord de la Ville, phare du nouveau campus ». « Sans la Cité des Métiers, nous n'aurions jamais imaginé une salle de cette ampleur » poursuivait Philippe Charlier, président du Pouvoir Organisateur.

JEAN-CLAUDE HERIN