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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 112

  • MARCHIENNE-AU-PONT: "Mémoire d'acier" aux Editions du Basson

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    de gauche à droite : Benoît De Clerck, Etienne Van Den Dooren et Bénédicte Rasseaux

    Par le prisme des images et des témoignages, l'ouvrage invite à la découverte de friches industrielles à Charleroi.

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    Ils ont apporté leur témoignage 

    C'est aux Zabattoirs, à la rue des Abattoirs, que Etienne Van Den Dooren présentait, samedi, le dernier ouvrage paru aux éditions du Basson : « Mémoires d'acier ». « Des jeux de lecture à multiples voies s'y croisent, s'entremêlent, se poursuivent, se questionnent et se répondent » signale l'éditeur marcinellois.

    Les auteurs sont Bénédicte Rasseaux pour les textes et Benoît De Clerck pour les photos.

    Chargée de projet en animation à la bibliothèque Langlois, la première voit Charleroi comme une succession d'opportunités culturelles riches en découvertes. Depuis quelques années, le second centre son travail photographique sur le développement urbanistique de Charleroi, sa ville d'adoption. C'est aux traces laissées par le passé industriel de Charleroi qu'il s'est attaché.

    «  Notre rencontre s'est faite devant un four à chaux, dans la réserve du Brun Chêne, à Mont-sur-Marchienne » signalent Bénédicte Rasseaux et Benoît Desterck. «  Très vite est née la volonté de créer un écho presque charnel à l'esthétique des absences, travaillée dans les photographies. Face à tant de lieux désertés, on voulait révéler la matière vivante qui les avait occupés, qu'on ressent encore ».

    Le livre contient les témoignages de 13 personnalités : Anne-Marie Faticati, Omer Ozcetin, Giorgios Maillis, Micheline Dufert, Nathan Lauriol, Francis Pourcel, Mika Hell, Mochélan, Jean-Louis Delaet, Luigi Spagnuolo, Raymond Drygalski, Martine Piret et Jeaén Yernaux. « Mémoires d'acier » 88 pages. Editions du Basson. Prix : 28 euros. www.editionsdubasson.com

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • JAMIOULX- Marché de Noël à la Ferme des Trois Centenaires, ce we

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    La ferme pédagogique des Trois Centenaires est connue son élevage d'animaux insolites comme des daims, des mini-vaches, des daims,... Pour la 4ème fois, Pierre-Xavier Avart et Olivier Fayt, propriétaires, y mettent sur pied un marché de Noël où sont invités une trentaine d'exposants/artisans.

    Cette année, un mapping vidéo sera diffusé sur la façade latérale de la maison, qui sera proposé comme un calendrier de l'Avant, avec chaque jour une image différente. Les deux autres week-ends, des animations tourneront autour de la fête de Noël. Le public pourra s'y restaurer aisément.

    Le marché de Noël se tiendra le vendredi 1 décembre de 18h à 22h, le samedi 2 décembre de 10h à 20h et le dimanche 3 décembre de 10h à 20h, à la Ferme des 3 Centenaires, rue d'Andrémont, 34 à Jamioulx.

    J.C.HERIN

  • CINEMA- " Tom Lece" par Bast Lecomte: l'absence d'un père

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    De gauche à droite: Vivian et son fils Bast (19 ans) 

    Le cinéaste et comédien courcellois Bast Lecomte (19 ans) a terminé son dernier court-métrage, en hommage à son père Vivian qu'il aurait tant aimé connaître.

    Lors du dernier festival de courts-métrages du Clap d'or, au Cinéma Le Parc, le film « Zebra Homeless » de Bast Lecomte et de son équipe avait été très apprécié pour son aspect social, ainsi que pour la technique utilisée, un clin d'oeil au cinéma muet. Le fil conducteur est le lien entre un ado, qui subit la violence de son père, et un sans-abri. Vient s'y ajouter toute la problématique de la sécurité.

    « A Charleroi, je suis frappé par le fait que les sans-abri sont peu protégés. C'est un aspect que je souhaitais développer dans le film en me faisant passer pour l'un d'eux » note le Courcellois.

    De la figure du père, il est aussi question dans « Tom Lece », une anagramme du nom du jeune réalisateur. « C'est ainsi que je surnomme mon propre père Vivian, pour protéger sa propre identité » souligne Bast. «  Mon papa est décédé subitement à l'âge de 25 ans, dans son camion. La cause de sa mort n'a jamais été vraiment identifiée. Je n'avais qu'1 an alors. Je souffre de ne l'avoir jamais connu ».

    Bast joue son propre père

    Le film (12') qui se présente sous la forme d'une fiction, a été tourné à Courcelles, dans la maison de ses grands-parents paternels, et sur un terrain de basket à Roux. Bast Lecomte s 'est entouré de la comédienne Audrey Helstraete, de ses complices du premier film : Ounous Coskun, Tiziano Lamblot et Stefano Spagnuolo. « Dans le court-métrage, j'incarne mon propre père. Comme il était musicien, on me voit à la guitare électrique et à la batterie. C'est très émouvant » note Bast. 

    «  Je fais aussi jouer Patrick Lecomte, mon grand-père, qui tient son propre rôle. Le plus difficile était donc, pour lui, de « perdre » son fils une seconde fois. »

    Actuellement, Bast est étudiant en 7ème année de gestion à l'Institut Jean Jaurès. «  J'ai vraiment envie de percer dans le 7ème Art» confie le jeune Courcellois.

    Une bande annonce de « Tom Lece » est déjà disponible sur You Tube et y sera diffusé dans son intégralité après sa projection en salle.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Une scène du film 

     

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    Bast en shooting