La troupe du Nect'Art ne laisse aucun répit aux spectateurs avec ce vaudeville très rythmé de Georges Feydeau, le maître du genre. Jusqu'au 31 décembre.

Pour les besoins de la pièce : «  La puce à l'oreille », la troupe Nect'Art a reconstitué, sur scène, une chambre avec un «  lit sur tournettes » qui permet, au cas où la police débarquerait, aux amants surpris de presser sur un bouton pour que leur lit disparaisse derrière le mur et soit remplacé par un autre ! Mais quand trop de couples réclament la même chambre, la mécanique s'emballe et la situation caracole de quiproquos en mensonges.

Le lit " à tournettes" 

Dans ce classique de Georges Feydeau, écrit en 1907, Raymonde Chandebise (Marie Lecomte) soupçonne son mari Victor Chandebise (Marc Vande Broeck) de la tromper à l'hôtel du Minet Galant. Elle entreprend de le démasquer en se faisant passer pour la maîtresse supposée et en convoquant à son mari un rendez-vous dans ce fameux hôtel. Mais Chandebise avoue à son médecin Finache (Fernand Fyon) qu'il se détourne de Madame, parce qu'il souffre de « pannes » et décide d'envoyer à sa place Tournel (Serge Siraux) qui est épris de sa femme...

La distribution réunit également Adèle Cerrato (Lucienne), David Bourlard (Augustin Ferraillon, patron de l'hôtel), Gaëtan Deronchi (Rubgy, client), Gauthier Mehaudens ( Etienne, valet de Chandebise), Manon Denys ( Antoinette, cuisinière), Mathieu Sottiaux (Camille Chandebise), Sophie Vanhemelen (Olympe Ferraillon), Thierry Piron (Carlos Homénidès) et Vincent Scheuer ( Baptistin, oncle de Ferrailon). Un vaudeville dont le rythme s'accélère encore en deuxième partie !

« La puce à l'oreille », dans une mise en scène de Thierry Piron, est à voir à la Ruche Théâtre, Avenue Meurée, 1 à Marcinelle. Je/ve/sa à 20h. Les dimanches à 16h. Prix plein : 17 euros. Soirée du 31/12 : entrée + 2 coupes de champagne et amuse-bouche : 55 euros. Spectacle à 20h. Pour toute info ou réservation : info@laruchetheatre.be- 0473/39 00 82.

JEAN-CLAUDE HERIN

Après le Noël des Mômes, samedi, une foule d'animations ont pris place à la Ville Basse, dimanche, à l'initiative de Shop In Charleroi (Union des Commerçants). Et tout était gratuit !

A la Maison de la Laïcité 

Samedi, une cinquantaine d'enfants, accompagnés de leurs parents, montaient à bord du Noël des Mômes. Différents arrêts étaient prévus. A la Maison de la Laïcité, par exemple, la réalisation d'éponges réutilisables (tawashi) était proposée aux jeunes participants par TIBI. Dimanche, les festivités se poursuivaient sur la place Verte, Rive Gauche, la place de la Digue et la rue de Dampremy. Sous l'oeil attentif de la coordinatrice Mélanie Lison, le club de patinage de Charleroi exécutait, sur la glace, des portées à grand écart, des sauts de type axel et des pirouettes, en compagnie du Père Noël.

De belles figures sur la glace ! 

Le programme de la journée était varié : chants par la chorale Caro Stelutis, parade de Noël avec le Grinch, des lutins et des ours blancs, visite du Père Noël, distribution de 500 cougnous ainsi que 3000 BD et livres aux enfants, concert avec le Collectif Musical Carolo, collecte de jouets, show pyrotechnique,...

Une attention particulière était apportée aux enfants défavorisés, en collaboration avec la Fondation Papillon et l’asbl Matthias, avec une séance de cinéma le matin pour 140 enfants, ainsi qu’une heure de patinage et divers cadeaux.

JEAN-CLAUDE HERIN

Carolo Stelutis 

Le reliquaire contient 1 côte de Marie d'Oignies 

Après avoir gardé portes closes durant 14 mois, l'église Sainte-Marie d'Oignies a pu rouvrir ses portes au grand public, samedi.

Samedi après-midi, lors d'une messe célébrée par l'abbé Alain Boubag, doyen d'Aiseau-Presles et de Châtelet, l'émotion se lisait sur les visages des paroissiens, privés de leur église depuis 2022. A la première rangée avaient pris place Jean Fersini ainsi que des membres du Collège.

« Qu'elle est belle, notre église rénovée ! La patience des fidèles est enfin récompensée » signalait le bourgmestre d' Aiseau-Presles. Coût des travaux : 1 million d'euros. « 90% proviennent d'emprunts. 10% d'autres financements » signalait Dominique Grenier, l'échevin des Finances.

Le premier objectif du chantier était de restaurer l'édifice de style roman par une remise en peinture de l'élévation extérieure, un nouvel éclairage, une restauration des grilles de protections extérieures des vitraux, la création d'une annexe avec WC et rampe d'accès PMR, ainsi que des travaux de sécurisation.

Inauguration du CIPO en 2024

La cloison délimitant les deux espaces 

Le deuxième objectif est la création du Centre d'interprétation du Proto-Béguinisme d'Oignies, en abrégé le CIPO, dont l'inauguration est prévue en 2024. « Il s'agit d'un espace culturel polyvalent et interactif dédié à la valorisation de la riche histoire d'Oignies comme l'un des premiers lieux du Proto-Béguinisme, le mouvement qui aboutira au béguinisme et à ses célèbres béguinages flamands » signalait Charlotte Hanse, bénévole. Ce Centre occupera une première partie de l'église. Un reliquaire contenant une côte de Marie d'Oignies (1177-1213), figure emblématique du proto-béguinisme, ainsi que des panneaux évoquant l'orfèvre Hugo d'Oignies et le prieuré Saint-Nicolas d 'Oignies occupent déjà l'espace. Une cloison vitrée délimite l'église et le futur CIPO.

JEAN-CLAUDE HERIN