Le mauvais temps n'incite pas les baigneurs à se rendre au Centre Aquatique de Charleroi-les-Bains. Les participants des stages nature, eux, sont au rendez-vous !

En dehors des sportifs nageant en tout début de matinée ou en fin de journée, le grand public boude actuellement la piscine de Loverval. Lundi après-midi, à l'heure de la réouverture, il n'y avait tout simplement... personne ! Et cela, depuis une bonne quinzaine de jours. « Quel contraste entre le millier de personnes présentes par jour au début du mois de juillet et aujourd'hui !  Oui, le temps est maussade, mais les températures sont tout de même assez clémentes. Le Belge (et le Carolo donc!) a une mentalité un peu particulière : dès que le ciel est gris ou qu'il pleut un petit peu, il rechigne à aller à l'extérieur » note Jérôme, maître-nageur. «Nous sommes 4 sauveteurs sur le site, mais certains d'entre eux sont envoyés en renfort à la piscine Hélios ».

Comme éléments incitants, signalons tout de même que la piscine à ciel ouvert est chauffée constamment à 26 degrés et que les visiteurs peuvent profiter à tout moment du toboggan ou encore du plongeoir. De plus, il n'est plus obligatoire de réserver sur Internet : on peut payer directement à l'entrée : 4 euros le matin et 7 euros l'après-midi. Heures : de 10h à 13h30 et de 14h30 à 18h30. Aménagé à côté de la piscine, le Bistro des Cygnes souffre aussi d'une baisse de fréquentation, surtout en terrasse. Heureusement, l'établissement dispose d'un espace couvert pour la restauration.

En milieu d'après-midi, nous avons croisé tout de même un groupe de jeunes participant à un stage : «En pleine nature » mis sur pied par CHANA (Charleroi Nature). « L'objectif de la balade est de placer des des plaquettes sur le site du Centre de Délassement, à partir d'un plan. Des questions sont aussi posées sur la faune et la flore » signale Jonathan, créateur du jeu d'orientation. « Nous n'observons aucun désistement, malgré le temps, ce qui est plutôt encourageant ». Il reste encore quelques places pour des stages d'été. Pour toute info : 071/18 10 90.

JEAN-CLAUDE HERIN

Des pièces en Légo reconstituent l'univers de la mine, au Bois du Cazier. L'expo se présente sous la forme d'un parcours ludique et didactique dans toutes les salles.

A défaut d'accueillir un parc Légoland sur le site de Caterpillar à Gosselies (le projet était pourtant bien parti), le public pourra toujours se consoler en visitant l'exposition: « Mine et une briques » au Bois du Cazier. 1650 briques et 19 heures de travail ! C'est le matériel et le temps qu'il a fallu pour construire un cheval de mineur et une berline en Légo. Cette maquette est à voir dans les forges du Bois du Cazier. Et ce n'est pas la seule pièce à voir. La reproduction de la salle des pendus, que l'on peut découvrir à l'entrée du musée de l'Industrie, a nécessité 50 heures de conception et de construction pour emboîter les 7500 briques.

S'inspirant de la mine de Faymoreau en Vendée, laquelle présente bon nombre de points communs avec le Bois du Cazier, l'exposition a été réalisée par l'entreprise Brickevent.

Les concepteurs n'ont négligé aucun détail pour rendre les éléments de la mine les plus réalistes possible, que ce soit pour représenter les différents métiers ou encore des objets. La visite se réalise librement avec un plan, en visite guidée sur demande ou le dimanche 6 août. Elle s'accompagne de deux carnets à remplir. Les 6-9 ans devront, par exemple, indiquer, sur une maquette, où se trouvent la coupe de mine, la lampisterie, le carreau et les corons. Les 10-12 ans placeront sur une lampe la protection en verre, le tamis (qui laisse passer l'oxygène), le réservoir d'huile, le crochet et le numéro de la médaille. L'expo se visite jusqu'au 15 octobre 23 au Bois du Cazier du mardi au vendredi de 9h à 17h ainsi que les samedis et dimanches de 10h à 18h. Infos : 071/88 08 57.

JEAN-CLAUDE HERIN

5 artistes confirmés pour The Minds 

La Madeleine, c'est le Tour, ainsi que les concerts gratuits dans le kiosque! Vendredi soir, le groupe carolo « The Minds » rendait hommage au groupe mythique écossais.

« C'est aussi bien que Simple Minds ! » s'exclamait un spectateur sur la place Francq. Vendredi, le public était venu en nombre écouter le groupe cover « The Minds » au kiosque. L'âge moyen des fans ? Cinquante ans et plus. Il faut dire que les admirateurs de la première heure n'ont pas arrêté de suivre le célèbre groupe de rock et de new wave écossais, dont la période de gloire se situe au milieu des années 1980 jusqu'au début des années nonante.

Le succès de Simple Minds reste notable de nos jours avec plus de 60 millions d'albums vendus ! Inspiré par leur musique, le groupe « The Minds », fondé à Charleroi en 2012 (avec une première équipe), se compose aujourd'hui de Fabrice Ligi, habitant de Pont-à-Celles, chanteur/leader, de Jérôme Saudoyer, claviériste, de Ben Deleers à la guitare, de Valentin Roussaux à la batterie et de Clément Degraeve à la basse.

 jamais de lassitude

Lors du concert à Jumet, Fabrice Ligi s'est mis à genoux - et même à terre!- devant le public, tout comme Jim Kerr, le chanteur/leader de Simple Minds !

à genoux et à terre ! 

Les gens dansaient. L'ambiance était chaude. « Les fans nous réclament les titres les plus connus, dans la version live, comme « Don't you », « Alive and Kicking », « Someone Somewhere in Summertime » ou encore « Mandela Day »,...» faisait remarquer Luigi. « Simple Minds se singularise par sa manière d'écrire. Les variations sont intéressantes : on ne ressent jamais de lassitude » poursuivait Jérôme Saudoyer.

« The Minds » ont notamment joué en première partie de Mister Cover, au Nostalgie Live Tour 2020, à l'IncRock Festival 2022, à la Ferme du Biereau, au Skull Rock Tribute, au Zik-Zak, ou au Cornese Tribute Festival. Les concerts gratuits se poursuivent à Jumet, lors des festivités de la Madeleine, le 26 juillet avec T.G.I.F. et Benny B. et le 27 juillet avec « At Night ».

JEAN-CLAUDE HERIN