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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 109

  • CHARLEROI- Loïc Nottet en concert acoustique

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    Dernièrement, l'artiste courcellois a entamé une tournée acoustique au Palais des Beaux-Arts. Piano-violoncelle-voix : un pur moment de bonheur ! 

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    Loin des scènes inondées de sons et de lumières, c'est un Loïc Nottet plus intime que les spectateurs du PBA ont rencontré au cours de deux soirées. La formule du concert acoustique permet en effet à l'artiste d'être plus proche encore de son public : en un peu moins de deux heures, on a vu le Courcellois faire quelques imitations de personnages de films, parcourir la salle, embrasser sa maman, faire monter une admiratrice et son jeune enfant sur scène, et se livrer à quelques confidences comme sa myopie ou encore son manque de sommeil !

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    Accompagné par la violoncelliste Eugénie Defraigne et au piano par Leo Nocta, Loïc a annoncé, d'entrée de jeu, son intention aux spectateurs : « J'avais envie de revenir aux premières « couleurs » de mes chansons. Enfant, j'ai découvert la musique classique par les cours de danse. C'est donc un peu un retour aux sources pour moi ».

    Le chanteur n'a pas manqué non plus de parler de ses racines : «  Je suis un enfant du pays et mon public est toujours resté fidèle!  »

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    Des titres comme : «  Envie, « Monnaie », « Trouble-fête », « Cygne », « Mélodrame »,... extraits de son dernier album « Addictocrate », étaient repris en choeur par le public, conquis.

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    « Nous habitons en Belgique et en France. Loïc Nottet est un excellent modèle pour nos filles Eden (11 ans) et Orelia (10 ans). Tout comme lui, elles pratiquent le jazz, la danse classique, la danse contemporaine,... à l'école de danse « Variation » à Doische. Nous avons trouvé vraiment son concert ressourçant. C'est vraiment une belle surprise » soulignent Bénédicte de Viroinval et Aline de Givet.

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    Muriel de Souvret poursuit : « Je connais Loïc depuis son plus âge. Sa famille habitait la rue derrière chez nous. Un des meilleurs souvenirs ? Pour un clip lié à Halloween de son premier album, il avait transformé une maison à l'abandon en maison en pain d'épices. C'est déjà bien le dixième concert auquel mon fils Mathys (10 ans), mon amie Valérie et moi assistons. Sa voix est exceptionnelle. Nous sommes de véritable fans ! ». La tournée acoustique de Loïc Nottet se poursuit le 21 décembre au Forum de Liège et le 22 décembre au Théâtre Royal de Mons.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CHARLEROI- expo à la FUNOC: " Zaventem Opération Zéro"

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    A l'écoute de témoignages 

    L'exposition à la FUNOC met en lumière la réalité des centres de détention administrative en Belgique. Des associations se mobilisent pour qu'un tel centre ne voie pas le jour à Jumet.

    Charleroi et le tissu associatif (le MOC, Vie Féminine, le CRIC, le CIEP, la CSC, les JOC, les Equipes Populaires, COCAD, la Maison du Conte de Charleroi, Jeux d'Eden, IseeYou, le CEFOC) s'emparent de la question de la détention administrative pour mettre à nu une réalité indigne de la Belgique. « Dans notre pays, comme dans tous les Etats de l'Union Européenne, des personnes d'origine étrangère, jugées « illégales » sur le territoire car ne possédant pas les bons papiers, sont enfermées en vue de leur expulsion. Coupées du monde, leurs voix parlent d'injustice, de désespoir, de torture physique et psychologique. Des vies sont suspendues, livrées à une administration aveugle et inhumaine » déplore Cécile Vargas, permanente au MOC.

    « A Jumet, il est question aussi de créer un centre de ce type, mais nous nous y opposons de toutes nos forces ». La Belgique compte actuellement 6 centres de détention administrative.

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    L'exposition consiste en un ensemble de maquettes lumineuses comme le Centre de rapatriement 127 bis et le Centre de transit Caricole à Zaventem et de plans disposés dans l'espace qui plongent les visiteurs dans une atmosphère de recueillement. Devant ces miniatures d'architecture carcérale, le public est invité à écouter des témoignages audios de personnes détenues. L'expo propose également un ensemble de documents mettant en perspective le contexte belge de la politique migratoire, les processus d'expulsions en Belgique et en Europe ainsi que des textes écrits par des détenus.

    Initiative du collectif « Getting the voice out », autogéré et autofinancé qui soutient les luttes à l'intérieur des centres fermés en faisant sortir la voix des personnes détenues, l'expo: « Zaventem, Opération Détention » se tiendra jusqu'au 16 décembre en semaine de 9h à 16h, et le samedi matin sur réservation à la FUNOC, rue de la Digue 5 à Charleroi. Pour tous contacts : 0494/82 25 41.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • LIVRE- Julien Marot publie une nouvelle dans le milieu punk

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    Professeur de français au Collège du Sacré-Coeur de Charleroi, Julien Marot évoque sa passion pour la musique punk, à la manière d'un pastiche d'un récit noir.

    « Le punk est mort. Son cadavre est étendu dans une flaque de bière et d'urine, sur le plancher minable de son préfabriqué crasseux ». Voici comment débute la nouvelle : « Les clous du cercueil » de Julien Marot.

    A l'origine, chaque clou était décliné sous la forme d'un épisode en podcast.

    « J'ai découvert la musique punk environ à l'âge de 16 ans, dans l'ambiance des mouvements de jeunesse. Bien sûr, mes potes et moi avons écouté des groupes mythiques comme les Sex Pistols ou The Clash qui (me) nous procuraient un sentiment de grande liberté. Ca changeait des groupes un peu formatés de l'époque. Même si le message était parfois un peu pessimiste (« no future »), je trouvais que cette musique dégageait une belle énergie » signale l'auteur. «  Aujourd'hui encore, je ressens les mêmes vibrations avec des groupes comme Deviate, un groupe de la scène hardcore belge, Justin(e), un groupe qui peut être associé à la résurrection du punk en France, ou encore l'Union Jack, qui prouve que la tradition ska punk se maintient à un niveau exceptionnel ».

    Pour Julien Marot, il n'est pas question d'enfermer le punk dans un look particulier. «  Les détracteurs de la musique punk ont parfois réduit ce style au port de la crête. Moi, ça ne me plaisait pas du tout. Je portais une veste un peu rapiécée que je cousais moi-même ». Romaniste de formation, l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire ce livre. « A l'instar du rap ou du slam, j'aime jouer avec les mots et les registres de la langue » poursuit Julien. « Pour le coup, le récit, très introspectif, a un côté très oral. Je n'ai pas encore parlé de ma nouvelle à mes élèves de 5ème et 6ème année, mais ils aimeront certainement en savoir plus pour cette passion ».

    La nouvelle comporte également un abécédaire subjectif sur le punk. « Les clous du cercueil » par Julien Marot. Editions Panthère. 10 euros.

    JEAN-CLAUDE HERIN