Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 349

  • SAINT-VALENTIN: Pour les amoureux du bien-être et de la nature

    natafée1.JPG

    Natafée, la gentille sorcière

    La sorcière Natafée a convié le public dans son antre du bien-être.  Pour une fête de la Saint Valentin... pas comme les autres !  

    Pénétrer chez Natafée, c'est  un peu découvrir un univers magique!  Cela fait plus de 4 ans que cette gentille sorcière  a ouvert sa maison d'Acoz au public. Cette année, Natafée a décidé de célébrer la  Saint-Valentin.  "Quand on évoque ce saint, on pense bien sûr à l'amour entre deux êtres!" s'exclame-t-elle. "Mais c'est aussi être en phase avec  la  nature,  ou célébrer toute autre forme d'union harmonieuse".  Samedi, pour la journée des "amoureux",  elle a invité des artistes, qui sont tous également des animateurs nature. L'atelier chant réunissait des participants désireux de parfaire la connaissance de chants sacrés, centrés sur la multi-culturalité et le voyage autour du monde. " Le but est d'oser prendre sa voix dans le public,  de vibrer au son des différentes musiques,... " soulignait Marie Fripiat, animatrice. Historien, herboriste, et musicien, Nicolas est venu parler des roses. Avec les participants,  il a fait de la distillation d'eau de rose, et pas avec n'importe quel matériel:  des alambics médiévaux! Pour rappel, au VIIIème siècle, les alchimistes du Moyen Orient usaient de la distillation afin de purifier certains produits chimiques utilisés dans l'artisanat. 

    Une potion aphrodisiaque !                    

    Wendy, à la cuisine, proposait des plats assez insolites: velouté de chou fleur à la coco et au cumin avec sa soupe indienne au champignon à l'ail et au persil tuberculeux, lasagne de potimarron au safran, chou farci au riz rond et soja,... En fin d'après-midi, Natafée et une autre sorcière préparaient une potion aphrodisiaque, et racontaient des anecdotes populaires. Psychomotricienne, animatrice/nature, conteuse, formée en communication non-violente,  Natafée met sur pied également, en cours d'année, un tas d'activités, comme l'approche de la nuit,  la cuisine avec des plantes sauvages, la recherche d'un trésor druidique à l'aide d'un parchemin énigmatique, ... Un arrêt aussi dans le temps, qui nous fait ( un peu ) oublier l'agitation du monde actuel ! JCH

    natafée2.JPG

    L'atelier chant 

    Pour tous contacts avec Natafée ( Nathalie Galland ) au 0498/65 96 77 ou au 071/47 47 96.

    Des grimoires à fabriquer!  

    natafée3.JPG 

    Maya Schuiten animait un atelier sur la reliure et la fabrication de grimoires.  Trouver ce type d'ouvrages composés de potions, de sorts et d'autres choses magiques est un peu normal chez une sorcière! La reliure se fait à partir du cuir. " Il  faut avoir d'abord une idée bien précise de ce que l'on veut faire en couverture" explique l'animatrice. " Ensuite,  on fait des carnets reliés que l'on met à l'intérieur de la couverture que l'on a fabriquée".  Sega participe pour la première fois à cet atelier. " Je crois que je vais faire  du grimoire  une forme d'agenda.  J'y ajouterai pas mal de choses, au gré de mes humeurs, de ma fantaisie, mais chut,... c'est secret!  

    Lien permanent Catégories : Société
  • SAINT-VALENTIN: Combat de coqs dans le gallodrome!

    becs4.JPG

    Au Centre Culturel de Thuin/Haute Sambre, ce n'étaient pas les coqs qui combattaient  dans le gallodrome... Mais bien les couples qui se volaient dans les plumes!

    Caquètements et gloussements étaient assurés à Thuillies, à l'occasion de la Saint-Valentin!  Un " fossé aux coqs" de 3 mètres sur 4 devenait le lieu de dialogues acérés de ménages se dressant sur leurs ergots. Les spectateurs avaient pris place tout autour de l'arène. Deux arbitres contrôlaient les joutes. Il fallait être là pour les voir :  les comédiens  étaient affublés de plumes, de crêtes, de barbillons,...  Bien sûr,  les noms d'oiseaux fusaient, au cours  des scènes  de ménages  qui déménageaient en 7 rounds, sans temps mort  ! Les répliques provenaient  de grands auteurs de la littérature comme Molière  ( " Voyez un peu cet impertinent qui veut empêcher les maris de battre leur femme"),  Courteline  ( " Je suis un monsieur qui a peur des coups"),  Feydeau ( " Ah! J'aurais du être cocotte!" ),... Le public appréciait aussi le délicieux dialecte  chti, dont voici  un petit aperçu dans la bouche d'Alphonse ( dans "les carottes sont cuites"):  "Zelma, j'aim'ros vingt fos mieux aller à l'boutique, sans rien dins l'vinte, pûtot qu'de t'faire passer pour une madouilla   ( mauvaise ménagère)!"  L'initiative  du spectacle:  "Prises de bec dans le gallodrome" revient à Jean-Marc Chotteau de la "La Virgule".  Après avoir présenté les spectacles dans d'authentiques gallodromes, cette troupe théâtrale française reconstitue à l'authentique  le ring,  où s'affrontent encore aujourd'hui les coqs  dans une douzaine de salles du Nord-Pas-de-Calais. " Jouer ce spectacle nous procure,   à chaque fois,  un réel plaisir" notait Eric Leblanc, comédien. " Les réactions   des spectateurs sont toujours aussi vives et passionnées. On se croirait dans une vraie salle de combat "!  

    becs5.JPG

    Eric Leblanc, comédien

    becs3.JPG

    Qui aura le dernier mot!

    becs6.JPG

    becs7.JPG

    Le public, comme dans une arène!

    becs1.JPG

    Jean-Marie et Jacqueline

    Mariés depuis bientôt 40 ans, - sans jamais de disputes, tiennent-ils à préciser!- Jean-Marie Parmentier ( 62 ans ) et Jacqueline ( 61 ans ) habitent Merbes-le-Château. Le couple a déjà vu le spectacle, il y a une dizaine d'années, dans une localité à mi-chemin entre Mouscron et Tourcoing.  Plusieurs membres de la  famille  de Jean-Marie étaient passionnés par les combats de coq: " Comme   ceux-ci  étaient interdits en Belgique,  depuis 1929,  mon père, mon grand-père,...  se rendaient en France"   explique Jean-Marie. " Je me souviens encore très bien d'un coq empaillé,  ancien champion,  que mon oncle avait exposé fièrement dans le salon! "

  • CHARLEROI- Expo: Maison du Hainaut: un bestiaire fantastique!

    nina3.jpg

    Tête d'hermine sur un corps de femme, tête de Lady Gaga sur un crabe/araignée, tête de hibou sur une panthère,...  L'imagination de Nina Vanhaverbeke est sans limite(s).  " Ces animaux pourraient exister dans un futur plus ou moins éloigné, si l'homme continue à jouer avec la nature" explique l'artiste. "Dans ce cas, il est permis de penser qu'un jour un tigre invitera un pigeon à sa table! " La plasticienne, qui a fait ses études secondaires à  Saint-Joseph à Charleroi,  a obtenu un master didactique en dessin au Carré des Arts à Mons. Elle a participé également à des  concours au Centre de la Gravure et  de l'Image imprimée à La Louvière.  Elle s'inscrit dans un style surréaliste.   Elle  apprécie aussi des artistes comme Gustave Doré, Félicien Rops, ...  Nina varie les techniques: elle pratique la sérigraphie,  travaille au stylo/bille, au report au thyner,... "Je ne commence pas un dessin en sachant à quoi il ressemblera" poursuit Nina Vanhaverbeke. " J'associe entre elles des images que je puise dans une multitude de magazines d'hier et d'aujourd'hui, ainsi que dans des livres de gravure.  Je déforme, je déplace, je réduis, j'agrandis toutes sortes de choses. Les images se composent librement dans mon esprit  et prennent forme sur le papier."  JCH

    L'exposition de Nina Vanhaverbeke est à voir jusqu'au 28 février à la Maison du Hainaut, Quai de Brabant, 20 à Charleroi, du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h à 16h. Pour toute info: 071/64 10 61. sophie.vincent@hainaut.be

    018.JPG

    L'artiste ( en bas à gauche ) bien entourée!