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  • MARCHIENNE-AU-PONT: Révolte au Moulin de Marchienne

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    Dans le cadre du premier festival de la mémoire et de la culture ouvrière populaire (jusqu'au 16 février), Jacky Druaux revenait sur les émeutes du Moulin de Marchienne, lors d'une balade historique contée.

    Il s'agit là d'un épisode important de l’histoire sociale et d'une première mobilisation ouvrière à Charleroi, avant que n'éclatent les grandes grèves de la fin du 19ème siècle. Devant faire face à une diminution importante de leur salaire, les Carolos, affamés, ont pris d'assaut le moulin (aujourd'hui disparu) de Marchienne-au-Pont, en 1867, pour s'emparer de la farine et nourrir ainsi leur famille. Les grévistes et les émeutiers ont été traduits en justice, écopant de 8 mois à 5 ans d'incarcération. Quelle a été la réaction des pouvoirs publics face à cette révolte populaire ? Ces émeutes sont-elles à la base de l'organisation d'une solidarité entre travailleurs ?

    Ces questions sont débattues lors du premier Festival de Factori-CREATION, qui rassemble des partenaires issus du monde de la recherche, des archives et de l'éducation permanente. Samedi dernier, Jacky Druaux de la Maison du Conte de Charleroi emmenait les visiteurs dans divers lieux de Marchienne, en rapport avec le thème: « Pouvoir d'achat et mobilisations populaires ». Le festival se poursuit ce jeudi 16 février avec, - au départ de la place Communale de Marchienne, de 10h à 12h, une promenade historique  : « Le chemin du blé de la colère » autour de l'impact de la période industrielle sur la situation sociale d'aujourd'hui, par les Terri-bles et les Ambassadeurs des Terrils, et - au Bois du Cazier de 14H -17h : animation : « A la racine des prix injustes sur la question du prix juste » par la SAW-B ( Ceinture alimentaire de Charleroi) et à 18h30 : pièce de théâtre : « Germinal, l'intemporel » par la Compagnie Climax. Pour tous contacts : https://www.factori-creation.beinfo@factory-creation.be

    J.C.HERIN

    Comment les pouvoirs publics ont-ils réagi à ces mouvements de mécontentement, à ces révoltes ? En quoi, ces émeutes etutiles dans l’organisation d’une

  • MARCINELLE- Bois du Cazier: Expo de Benoît De Clerck: Charleroi industriel

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    A travers ses photographies, Benoît De Clerck explore les traces laissées par les industries à Charleroi. A voir au Bois du Cazier jusqu'au 25 mars. 

    S'il a consacré sa carrière au travail psychosocial auprès de personnes souffrant d'assuétudes, Benoît De Clerck a toujours assouvi sa passion pour la photographie.

    Carolo d'adoption depuis 1995, ce Bruxellois a déjà réalisé plusieurs travaux photographiques, notamment la finalisation de la boucle du métro, la transformation de la place de la Digue, la construction de l'hôtel de police,...

    Plusieurs de ses photos de grand format sont exposées actuellement au Bois du Cazier, sous le titre : « Mémoires d'acier ». Son inspiration se concentre ici principalement sur les traces portant la signature de l'industrie lourde, principalement à Marchienne-au-Pont, Dampremy et Marcinelle, avec de nombreuses vues aériennes.

    « Cette exposition se veut surtout l'évocation d'une histoire et des traces laissées dans le bassin de Charleroi, disparaissant les unes après les autres » a précisé Jean-Louis Delaet, directeur, au cours du vernissage.

    « Dans les images présentées, nulle présence humaine, mais des témoignages laissés par les anciens, résonnant comme un hommage à leurs peines et à leurs joies, ainsi qu'à leurs réussites jetant les bases d'une histoire qui est souvent la nôtre.

    Fruit d'une recherche formelle et esthétique, les images se détachent d'une approche caractérisant trop souvent l'Urbex. Le noir et blanc et le format carré sont souvent utilisés et donnent un potentiel expressif qui va droit à l'essentiel, laissant place à l'imaginaire, et invitant parfois à sortir du cadre. »

    Les travaux de Benoît De Clerck ont fait l'objet d'expositions telles que « Charleroi frémit » ( Maison du Tourisme), « Charleroi s'élève » à l'hôtel de police Jean Nouvel à Charleroi, « Archiportrait de Charleroi, l'expo » à Quai 10, « Vus d'en haut » à La Louvière,...

    L'expo est à voir en semaine de 9h à 17h et les sa/di de 10h à 18h, jusqu'au 25 mars au Bois du Cazier. Pour toute info : 071/88 08 56.

    J.C.HERIN

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  • CHARLEROI: 11ème édition du Clap d'or: les jeunes réalisent un film

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    En vue d'une projection de leurs vidéos le 13 mai à Quai 10, une trentaine de réalisateurs en herbe wallons participaient, samedi, à différents ateliers dans les locaux de la Maison de Jeunes « La Broc ».

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    « Les Tortues Ninja », « Les Minions », « Les Braqueurs », « Les Power Rangers », «  Les Avengers » ou encore « Les Casa de Papel » ne sont pas que des titres de séries ou de films. Ce sont aussi des noms que se sont donné de jeunes Wallons, amoureux du 7ème Art. Samedi, à la Broc, six groupes prenaient part à diverses animations (Blind Test, stop motion,...) ou s'initiaient à diverses techniques cinématographiques. L'objectif final est de montrer leur vidéo devant un jury constitué de professionnels et de personnalités, le 13 mai à 13h30 au Quai 10 (Côté Parc, Rue de Montigny, 58 à Charleroi ). La salle est généralement comble ! Cette projection s'inscrit dans le cadre d'un projet intitulé « Réalisateurs en Herbe », mis en place, depuis septembre 2011, par L'ASBL AJMO (Accompagnement de Jeunes en Milieu Ouvert), en partenariat avec ACJ La Broc, l’Eveil, l’AMJ Namur et le cinéma « Quai 10 », des services du monde la jeunesse, des services d’hébergement pour jeunes en difficulté et des écoles de la région de Charleroi. Il consiste à donner la parole par l’expression audiovisuelle à des groupes de jeunes âgés de 12 à 18 ans issus de ces associations.

    des choses à dire...

    Les jeunes sont amenés à s'investir en tant qu’acteurs et/ou réalisateurs et aussi dans toutes les étapes du projet : conception et écriture du scénario, recherche d’informations, mise en scène, tournage, évaluation… « Chaque groupe doit créer une capsule vidéo, afin d’exprimer leurs idées, croyances, valeurs, envies, rêves, vécus, préoccupations,... » note Sergio Costabeber, coordinateur. « Mon équipe et moi pensons que la plupart des jeunes sont souvent en recherche de sens quant à leurs projets de vie, parce qu’ils ont souvent des choses à dire, alors que leur situation et les moyens qui sont à leur disposition ne leur permettent pas ou peu d’être entendus ou pris au sérieux ». Un retour aux sources afin de se recentrer sur l’essence même du projet est même envisagé en vue d’insuffler pour les 10 prochaines années sa « labellisation ». « Nous espérons vivement qu’ainsi le concept puisse s’exporter à d’autres villes wallonnes et dans la francophonie afin de valoriser et sensibiliser un maximum de jeunes » poursuit Sergio Costabeber.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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