Pierre Bolle et Pierre Van Eechaute, lors de la conférence de presse 

Du 26 octobre au 5 novembre, la 23ème édition du festival bisARTS prendra place sur le terrain de la Sambrienne et du futur 5ème Elément. Plus de 3000 personnes ont déjà réservé leur place !

Enthousiastes. Pierre Bolle, directeur du PBA, et Pierre Van Eechaute, directeur de la Communication, le sont, suite au succès du Festival bisARTS sur le site de l'ancien hôpital civil, l'an passé. « Il est vrai que l'idée de départ est de faire se dérouler le festival une année sur deux. Cela dit, comme les réactions du public sont très positives, nous enchaînons directement en 2022, et le rythme pourrait rester annuel à l'avenir » signale Pierre Bolle. A 1 an de son trentième anniversaire, le festival renoue avec un public de fidèles et investit à nouveau l'espace urbain.

En raison du nouveau calendrier des rythmes scolaires, cette nouvelle édition sera allongée d'1/2 semaine. La jauge pourrait atteindre, cette fois, la barre des 8000 spectateurs. Une dizaine de spectacles insolites, familiaux et de qualité, sont proposés. Parmi les titres : «  La porteuse de souffle » sous le chaleureux chapiteau des Baladins du Miroir, en compagnie de 12 artistes circassiens, comédiens, musiciens,..., « Oraison », porté par de joyeux acrobates qui emporteront les spectateurs dans un torrent de poésie, « The Smile off Your Face », un parcours sensoriel de 25 minutes, « Packman », cadencé par des balles de jonglage,...

Flâner au milieu des flammes

Au cours de 60 représentations, la poésie, la magie et le rêve seront aussi au rendez-vous, avec « L'après-midi d'un foehn », un spectacle rare, au cours duquel un marionnettiste utilise l'action d'un vent chaud et sec pour donner vie à des créatures translucides faites de simples sacs plastiques. Ou encore « L'Art du rire », un one-man-show devenu internationalement culte d'un virtuose belge.

En continu, une installation de feux par la Compagnie Carabosse permettra au public de flâner au milieu des flammes. Autre changement de taille : si le festival opte à nouveau pour un village de chapiteaux, le site sera cette fois le terrain de la Sambrienne et du futur 5ème élément. « Nous avons établi d'excellents contacts avec cette société carolo de Logements, du côté de la Broucheterre » poursuit Pierre Bolle. « Cette nouvelle implantation amènera un public qui ne nous connaît pas encore. Un blog de la Sambrienne sera même constitué, recueillant l'avis des spectateurs, et une famille suivra en permanence nos spectacles ». Une après-midi des familles est programmée le mercredi 2 novembre dès 14h. Pour tous contacts : www.bisarts.be

JEAN-CLAUDE HERIN

                       Au Village sur la place de la Digue: "Relais pour la vie"- photo JC Hérin 

Si l'édition 2022 de « Place aux enfants » avait réduit sa voilure, suite aux mesures sanitaires, la journée brillait néanmoins par son intensité solidaire.

Le Service Jeunesse de la Ville de Charleroi, sous la coordination du Secteur Education Permanente et Jeunesse (Hainaut Culture Tourisme), organisait une nouvelle édition de l’opération « Place aux Enfants ». 55 enfants de 6 à 12 ans y participaient. Objectif : favoriser la découverte du monde des adultes par les jeunes.

« La particularité de la journée est de mettre l’accent sur le bien-être mental, psychique, physique et alimentaire » soulignait Vito Pagano, coordinateur.

L'escapade emmenait les petites têtes blondes tout d’abord à l’IFAPME de Gilly, où des ateliers culinaires en parfaite adéquation avec la thématique : « Un esprit sain dans un corps sain » les attendait, pour ensuite rejoindre l’événement « Relais pour la vie », sur la Place de la Digue de Charleroi. Cet événement avait pour vocation de sensibiliser les participants sur l’important combat qu’est la lutte contre le cancer.

Sous forme d’ateliers et animations ludiques, les enfants étaient conscientisés sur le combat quotidien que mènent les personnes atteintes de cette maladie. Un atelier « super héros », dans le stand du Plan de Cohésion sociale, mettait en avant le courage et l’abnégation des « aidants » (conjoints, parents, amis) qui soutiennent et assistent au quotidien les « battants » (personnes touchées par cette maladie épouvantable). D'autres stands comme La Maison Mieux-Etre et le Centre Ener'J proposaient des ateliers de création de lanternes ou encore de bâche destinée à la marche « Relais pour la Vie ». En clôture, l’ensemble des enfants participait, par solidarité, à la « marche-relais » pour la vie.

J.C.HERIN

Atelier réanimation: photo: Vito Pagano 

Le Service Jeunesse de la Ville de Charleroi, sous la coordination du Secteur Education Permanente et Jeunesse (Hainaut Culture Tourisme), organisait une nouvelle édition de l’opération « Place aux Enfants ».

55 enfants de 6 à 12 ans y participaient. Objectif : favoriser la découverte du monde des adultes par les jeunes. « La particularité de la journée est de mettre l’accent sur le bien-être mental, psychique, physique et alimentaire » soulignait Vito Pagano, coordinateur. L'escapade emmenait les petites têtes blondes tout d’abord à l’IFAPME de Gilly, où des ateliers culinaires en parfaite adéquation avec la thématique : « Un esprit sain dans un corps sain » les attendait, pour ensuite rejoindre l’événement « Relais pour la vie », sur la Place de la Digue de Charleroi.

Un atelier culinaire: photo: Vito Pagano 

Cet événement avait pour vocation de sensibiliser les participants sur l’important combat qu’est la lutte contre le cancer. Sous forme d’ateliers et animations ludiques, les enfants étaient conscientisés sur le combat quotidien que mènent les personnes atteintes de cette maladie. Un atelier « super héros », dans le stand du Plan de Cohésion sociale, mettait en avant le courage et l’abnégation des « aidants » (conjoints, parents, amis) qui soutiennent et assistent au quotidien les « battants » (personnes touchées par cette maladie épouvantable). D'autres stands comme La Maison Mieux-Etre et le Centre Ener'J proposaient des ateliers de création de lanternes ou encore de bâche destinée à la marche « Relais pour la Vie ». En clôture, l’ensemble des enfants participait, par solidarité, à la « marche-relais » pour la vie.

J.C.HERIN

photo: J.C.Hérin 

photo: J.C.Hérin 

a maternité et l'autisme sont au coeur de « Misericordia ». Ce spectacle, mêlant théâtre et danse, était présenté au PBA.

Dans une caravane délabrée, en Italie, Arturo évolue au milieu de Bettina, Nuzza et Anna, trois prostituées unies par l'amour qu'elles portent à ce jeune porteur de handicap mental. Marquées par les blessures de l'existence, les quatre personnes forment une famille recomposée et attachante qui évolue au gré d’un quotidien où chaque geste relève du combat. Mais le temps passe, Arturo grandit et une décision douloureuse vient bouleverser le quotidien de cette bande infortunée et joyeuse…

La pièce, qui a reçu le support et le patronage du Consulat Général d'Italie à Charleroi, a été écrite et mise en scène par Emma Dante. « C'était il y a 6 ans, un moment important, car j'adoptais un enfant. C'était particulièrement intime et nouveau pour moi : la maternité, une maternité non biologique, mais tout autant naturelle » souligne l'auteure. « A côté, quelque temps plus tard, dans un hôpital, j'ai vu une scène qui m'a beaucoup frappée : un petit garçon autiste qui virevoltait sur lui-même sans jamais s'arrêter. Il tournait sans vertige et en riant. Heureux comme si son centre était dans ce tourbillon. J'ai pensé alors que cette danse, qui n'avait sans doute d'autre source que le bonheur ou la vie, pouvait être mon point de départ pour raconter cette maternité ».

La pièce était présentée en dialectes de Sicile et des Pouilles, surtitrée en français.

J.C.HERIN