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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 230

  • MONT-SUR-MARCHIENNE: "Courteline, me direz-vous?" par les Loufs

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    En costumes d'époque, la Compagnie des Loufs interprète 13 saynètes de Georges Courteline (1858-1929), observateur avisé de son époque. Du bon théâtre de boulevard

    En sélectionnant et en mettant bout à bout 13 saynètes de l'auteur français Georges Courteline, Jean-François Lacroix, metteur en scène de la Compagnie des Loufs, s'est attelé à construire un parcours théâtral très intéressant, dans un univers rempli de moqueries et de jeux de mots, brocardant la petite bourgeoise de la Belle Epoque.

    Dans « L'honneur des Brossarbourg », le spectateur suit une baronne (une véritable coquine!) qui doit confesser toute son histoire à son mari. Gabrielle est une femme trompée qui confie ses problèmes à son amie Caroline dans « Gros chagrins ».

    Les fonctionnaires en prennent pour leur grade dans « Une lettre chargée ».

    « Une messe » est toute empreinte d'une ambiance de recueillement.

    Un galant homme raccompagne une très jolie femme ayant subi un accident de circulation dans « Une voiture versée ». Mais attention au traquenard ! Une fantaisie judiciaire se joue dans « L'affaire Champignon »...

    Plusieurs personnages, mais le même profil

    La transition des pièces est marquée par des panneaux mobiles, par des projections sur écran (avec un clin d'oeil au cinéma muet) ou par des jeux d'éclairage. « Alors qu'ils émanent de saynètes différentes, assemblées dans notre scénario, les personnages, par le vêtement, les attitudes, la psychologie,... présentent un profil unique. Ainsi, un comédien peut à la fois être militaire, général ou militaire. Une comédienne être baronne, femme de petite vertu ou adultérine » signale Jean-François Lacroix.

    « Bien sûr, nous avons gardé le langage délicieux et distingué de Georges Courteline, même s'il nous paraît aujourd'hui un peu désuet ». Dans la distribution, on retrouve Maximilien Binon, Alexandra Delmotte, Odette Feron, Stéphan Lessinnes, Maryse Neirynck, Anthony Pellitteri, Cécile Pire, Danino Taccetta et Eddy Verset.

     

    «  Courteline, me direz-vous ? » par les Loufs est joué les 7 et 8 octobre à 20h et le 9 octobre à 16h, au Centre Culturel de Mont-sur-Marchienne, rue du Château,3. P.A.F. 12 euros. - 12 ans : 8 euros. Infos et réservations : 0473/770213.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • MUSEE DE LA PHOTOGRAPHIE- "Une autre vision du Paradis"

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    Sébastien Cuvelier 

    Autour de la photographe américaine Lisette Model, le Musée de la Photographie a lancé ses nouvelles expositions. Parmi celles-ci : « Paradise City » de Sébastien Cuvelier.

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    Pardis Town à Téhéran 

    L'Iran est au coeur de la dernière exposition du photographe belge Sébastien Cuvelier. « J'ai pu me rendre plusieurs fois dans ce pays avant que le très autoritaire Ebrahim Raïssi ne prenne le pouvoir en Iran, en décembre 2021. Depuis lors, ce pays connaît une recrudescence de violence. On le voit encore avec l'arrestation et la mort, le 16 septembre dernier, pour un voile mal mis, de Mahsa Aminini, jeune femme kurde, et par la forte répression des manifestations de la population qui en a suivi. Actuellement, le visa pour aller en Iran m'est interdit » regrette le photographe.

    Loin de cette triste réalité, l'objectif que s'était fixé Sébastien Cuvelier pour son expo « Paradise City » était l'exploration de la notion d'ailleurs en tant qu'idéal. « Mes travaux s'intéressent à la façon dont les hommes et les femmes fabriquent et vivent leurs rêves, fantasmes ou espoirs. La frontière entre rêve et utopie y est assez floue » fait-il remarquer.

    Lisette Model : une approche du documentaire

    «  Le concept de paradis est iranien » poursuit Sébastien Cuvelier. «  Dans le monde moderne, ce mot est devenu synonyme de centres commerciaux, destination de vacances ou même de villes entières, comme Pardis Town (à proximité de Téhéran), cité surréaliste à Téhéran, qui se construit telle un amas de béton poussant dans un paysage martien ».

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    Après plusieurs expos consacrées à des artistes/photographes américains, le Musée de la photo poursuit son cycle USA avec Lisette Model ( 1901-1983). « Par sa pratique photographique, à la fois sociale et résolument moderne dans son dynamisme et l'originalité de ses compositions, Lisette Model a inauguré une nouvelle approche du documentaire » a signalé, lors du vernissage, Xavier Cannone, directeur du Musée de la Photographie.

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    A voir également « Mexico solo » de Ivan Alechine, « En attendant Saïgon » de Joris Degas ( Galerie du Soir), « Area 51, Nevada, USA) Annabelle Amoros ( Boîte Noire). Les expositions sont à voir jusqu'au 22 janvier 23 au Musée de la Photographie, 11, Avenue Paul Pastur à Mont-sur-Marchienne, du mardi au dimanche, de 10h à 18 h. Pour toute info : 071/43 58 10. www.museephoto.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • FLEURUS- Journée Découverte Entreprises à la SWDE

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    Dimanche, des visiteurs ont pu pénétrer dans plusieurs salles du laboratoire d'analyse de la Société Wallonne des Eaux, et assister aux différentes étapes de contrôle de la qualité des eaux.

     

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    C'est à une visite très complète que Sébastien Ronkart, manager du Laboratoire de la SWDE et responsable de la qualité des eaux, invitait le public d'un jour, dans le cadre de la Journée annuelle Découverte Entreprises. 35 techniciens ainsi que 15 préleveurs travaillent pour cette société implantée à l'Avenue de l'Espérance, dans le zoning industriel de Fleurus. Répartis en plusieurs groupes, les visiteurs, munis d'une combinaison blanche, ont pu se rendre d'abord dans la salle de bactériologie et de micro-biologie, où sont analysés différents échantillons ainsi que les réactions chimiques entre enzymes et bactéries ( à l'aide d'un kit colorimétrique).

    La visite comprenait également la salle de chimie traditionnelle avec un appareil permettant d'injecter des réactifs, ainsi que la salle de chimie organique avec la recherche de solvants et de pesticides. LA SWDE est le principal producteur et distributeur d'eau potable en Wallonie. Au travers d'un réseau représentant 40 000 km de conduites, 1350 réservoirs et châteaux d'eau, elle alimente plus d'un million de compteurs répartis dans 192 communes, soit une population de 2,5 millions de personnes. Elle contrôle la qualité de l'eau à 24 000 endroits !

    moins de manipulations humaines

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    Véronique, Anne et Catherine 

    «  Ouvrir le robinet fait partie des gestes du quotidien à tel point que les utilisateurs ne mesurent plus l'ampleur des moyens qu'il faut déployer pour en arriver là. C'est une des raisons pour lesquelles la SWDE permet aux visiteurs de se rendre compte de cette réalité, de sa complexité et de ses compétences au service de la distribution de ce ce bien essentiel qu'est l'eau potable » signalait Sébastien Ronkart.

    Véronique, Anne et Catherine, trois amies, ont fait le déplacement depuis la province de Liège, pour visiter les installations de la SWDE à Fleurus. «  Au cours de cette visite, j'ai été frappée par le nombre d'interventions de machines hyper performantes qui tendent de plus en plus à remplacer les manipulations humaines » expliquait Véronique. « Pour ma part, j'ai été particulièrement bluffée par la démonstration d'une torche à plasma (ICPMS) avec spectomètre, capable de détecter des métaux et plusieurs non métaux à des concentrations très faibles » poursuivait Anne. Plus terre-à-terre, Catherine fait remarquer : «  Quand je verrai, la prochaine fois, la SWDE en haut de mes relevés factures d'eau, j'en saurai plus sur cette entreprise ! »

    JEAN-CLAUDE HERIN