Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 13

  • GOUTROUX: Il est possible de loger dans une roulotte tsigane !

    roulotte3.JPG

    En pleine nature, au « Fond de la Biche », Geneviève Vastrade loue, pendant toute l’année, ses chambres d’hôtes et gites, dont une roulotte foraine !

    Les touristes peuvent y apprécier ses œuvres d’art,  réalisées pour la plupart avec des éléments végétaux.

    roulotte1.JPG

    Belle reconversion pour Geneviève Vastrade. Après avoir travaillé chez Bia à Fleurus comme ingénieur industriel en chimie, cette habitante de Goutroux s’investit pleinement dans l’art. 

    Entre autres activités, la plasticienne pratique la gravure de végétaux, soit sur tissu, soit sur papier.  Pour ce faire, elle suit la technique du tataki-zomè, qui consiste à marteler des feuilles et d’autres éléments végétaux frais. La teinture est obtenue grâce aux sucs de la plante. Pour travailler, elle n’a qu’à se baisser dans son jardin pour récolter trèfles, achillées millefeuilles, séneçons,… «Cette activité très zen,  dont j’ai fait la découverte lors d’un séjour au Japon, me permet d’imprimer des motifs sur différents supports : nappes, coffrets, t-shirts, … Le résultat est toujours un peu inattendu : j’adore me laisser surprendre par ce qui arrive et m’émerveiller. »

    roulotte2.JPG

    Une activité zen 

    sur le parcours de la Boucle Noire

    Geneviève Vastrade développe aussi le tourisme de proximité,  en mettant à la disposition des touristes 2 chambres d’hôtes, un gite pour 8 personnes, et 1 roulotte foraine, dans son domaine très vert du « Fond de la Biche ».            

    Les œuvres de l’artiste sont disséminées un peu partout. 

    roulotte8.JPG

    des oeuvres dans le gite pour 8 personnes

    Son matériau de prédilection ?  Le bois. Elle a d’ailleurs récupéré la souche (5 tonnes !) d’un robinier, qu’elle transforme à sa guise. Exposée dans une pelouse, elle ne passe pas inaperçue auprès des hôtes. 

    roulotte7.jpg

    une souche de robinier que ce sculpteur/graveur va travailler

    « Cette année,  en raison de la crise sanitaire, les locations ont été plus nombreuses, venant de Belgique et aussi de l’étranger » note Geneviève Vastrade. «  Pour moi,  c’est l’occasion de faire connaître, notamment,  la Boucle Noire (parcours à travers les terrils du Grand Charleroi ), qui passe par Goutroux ! ».

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Les roues ont tenu le coup !

    Il y a quarante ans,  Geneviève Vastrade a fait l’acquisition d’une authentique roulotte tsigane, avec portes à doubles battants, miroirs biseautés, meubles de pitchpin,…

    roulotte4.JPG

    «  Quand j’étais adolescente, j’aimais m’y réfugier » confie-t-elle. «  Cette roulotte date de la période de l’Entre-deux-guerres, puis elle a voyagé notamment à Tournai et dans le quartier de la Baraque à Louvain-la-Neuve.  Elle est très solide : les roues sont d’époque, et n’ont jamais été regonflées ! ». 

    roulotte5.JPG

    Un intérieur cosy 

    Voici quatre ans, Geneviève a eu l’idée de la transformer en gite. L’intérieur compte une chambre à coucher, une kitchenette et un espace à vivre. Les sanitaires sont installés dans une dépendance, pour garder l’unité de la roulotte.  « Cette habitation, très particulière, est très appréciée par les touristes,  tant pour son aspect cosy,  que pour l’extérieur : le jardin environnant, les sculptures qui y sont disposées, et le hamac pour s’y reposer ! » poursuit-elle.

    J.C.HERIN

    Pour tout contact : Geneviève Vastrade : rue du fond de la biche, 55B  Goutroux.  0478.21.94.47. genevieve.vastrade

  • ROUX- Un atelier "à fond la caisse" !

    caisse.jpg

    Un très long véhicule !

    Vrouuum Vrouuuuum VrouuumPendant une semaine, des enfants  ont fait feu de tout bois pour construire des caisses à savon.  Le 29 août, ces « bolides faits maison » dévaleront les pentes de Roux ! Un projet mené par la Maison des Jeunes de Roux, en collaboration avec l’Eden.

    caisse1.jpg

    Voilà en tout cas une activité qui ne manque pas d’originalité, et qui semblait un peu oubliée, ces derniers temps… Dans la cour de l’école Saint-Michel  de Roux (implantation du Centre), 9 enfants âgés de 9 à 14 ans ont fabriqué - à l’huile de coude !- de petits bolides.

    Pour ce faire, ils sont vissé, cloué, scié,… Et le tout avec style, sans moteur mais avec ardeur. Chacun(e) a mis les mains dans le cambouis ! 

    Les jeunes stagiaires ont pu compter sur l’aide précieuse d’adultes, dont Jean-François (venu en renfort), Maxime du Skate Park, Arnaud de la Maison des Jeunes de Roux ou encore Christian pour  les travaux de soudure. Les engins ont été fabriqués à partir de matériaux  de récupération : vieux vélos, planches, sièges bébés, fauteuils, chaises en plastiques, barres de métal,… Tous les matériaux étaient les bienvenus ! Sam (11 ans) a conçu une caisse à savon avec une remorque.  

    « Nous manoeuvrons ce véhicule super long à l’aide d’une corde, un peu comme un attelage de chevaux. Pour freiner,  nous utilisons un pieu en bois.  Nous pouvons être 2 à l’avant, et 1 à l’arrière » faisaient remarquer Sam et Ethan, deux jeunes stagiaires.

    caisse3.JPG

    les jeunes impliqués

    « Avec Sandrine Schenkel et Aline Caillaux de l’Eden, nous avons imaginé une activité dans le district Ouest de Charleroi, et le tout en plein air,  pour respecter les mesures sanitaires liées au Covid-19 » signale Lydie Cavier, coordinatrice de la Maison des Jeunes de Roux.

    « Il était important que chaque enfant soit directement impliqué dans le projet depuis sa conception jusqu’à sa réalisation.  L’atelier a créé aussi du lien social entre les stagiaires -      il était important qu’ils ne soient pas trop nombreux- et avec les adultes ».              

    A la fin du stage, chaque enfant a pu repartir avec un casque… customisé !  Avec une autre équipe de stagiaires, une course sera organisée le 29 août  dans les rues de Roux, pour tester ces engins pas comme les autres !  Une belle compétition également en perspective…

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • HAM-SUR-HEURE/ACOZ: Deux marches Saint-Roch " sous confinement"

    stroch.jpg

    En marche ! ( à Ham-sur-Heure )

    Compte tenu du Covid-19,  les marches de la Saint-Roch « sous confinement » de ce dimanche ont été vécues différemment à Ham-sur-Heure et à Acoz (Gerpinnes).  Mais tous les marcheurs espèrent un retour à la normale, l’an prochain.

    Ham-sur-Heure s’est réveillée très lentement, pour un dimanche de Saint-Roch. Alors qu’en temps normal,  la Cité des Bourquis grouille déjà de monde, en matinée,  seuls quelques marcheurs sortaient de chez eux, vers 8 heures.

    Dominique Gagliardini faisait partie de l’un d’eux. Commandant de la Garde d’Honneur, une société qu’il a lui-même créée il y a cinquante ans, et Président du Conseil de l’ASBL « Procession et Marche Militaire Saint-Roch », ce dernier avait invité,  à la rue Abel Dubray, quelques amis, dont Gérard Vanadenhoven, Président de la Marche Saint-Roch de Thuin. Les deux marcheurs,  au départ d’un parcours de 8 km, se sont d’ailleurs échangé des Tshirts aux effigies des deux Saint-Roch. 

    stroch1.jpg

    Un T shirt en 4 exemplaires- ST Roch à Thuin et St Roch à Ham-sur-Heure !

    « Depuis la reconnaissance, en 2004,  des deux marches  par l’Unesco, des liens très forts  se sont tissés entre Ham-sur-Heure et Thuin, et entre nous»  reconnaissaient Dominique et Gérard.

    stroch5.JPG

    A midi, la place s'anime ! 

    stroch4.JPG

     Assez vide, le matin, la place d’Ham-sur-Heure a commencé à s’animer  vers le temps de midi. « Le soleil de ces derniers jours a attiré beaucoup de monde, comme aujourd’hui  » se réjouissait Cédric Brognon, le tenancier avec Nathalie, du restaurant L’Ham. « Avec l’accord du bourgmestre, j’ai pu installer 8 tables et 36 chaises à l’extérieur ».

    messe en plein air à Acoz

    Signalons que, dans ce climat très particulier du Covid 19,  des familles se réunissaient de façon quasi « clandestine ». C’était le cas d’un couple qui accueillait, à leur domicile, des membres de la famille, des tambours et des officiers. « Nous nous investissons toute l’année pour préparer cette marche, et tout tombe à l’eau. Nous craignons surtout les délations qui se répètent  dans la commune » signalait une habitante, désireuse de ne pas dévoiler son identité.

    A quelques kilomètres de là, des habitants d’Acoz honoraient également le saint, en compagnie de  Saint-Frégo. Dans cette localité de Gerpinnes, une messe en plein air était organisée devant l’église, suivie d’une procession. La châsse du saint était accompagnée par les fidèles, ce qui n’était pas le cas à Ham-sur-Heure.  

    « N’oublions pas que Saint-Roch  a dû faire face, lui aussi, à l’épidémie » faisait remarquer l’abbé Philippe Pardonce (37 ans), nouveau curé de l’Unité pastorale de Gerpinnes.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    stroch6.JPG

    stroch10.jpg

    stroch8.jpg

    Adelin (7 ans et ½) et Victor ( 4 ans et ½) d’Acoz

    MICROTROTTOIRS

    -Yves Binon, bourgmestre de Ham-sur-Heure/Nalinnes : « On me reproche parfois mon attitude ferme. Mais je m’en tiens aux mesures sanitaires qui nous ont été imposées. Je me félicite d’ailleurs du ralentissement de l’épidémie dans l’entité. 2 contaminations sur 15 jours, c’est très peu.  Si on ouvrait trop tôt la porte, ce serait tout de suite le débordement ».

    - Jacques Herbecq, sapeur d’Ham-sur-Heure  (au centre de la photo ci-dessous) : « C’est ma 73èmeannée de marche. Je sais qu’il est défendu de porter l’uniforme. Je n’ai pas de hache,  pas de bouclier, pas de colback. Mais j’ai tenu, quand même, à montrer mes médailles, dont je suis d’ailleurs très fier ».

    - Clément Derbaudrenghien, membre de la Jeune Marche d’Ham-sur-Heure (à droite sur la photo ci-dessous) : « Habituellement, je joue du tambour, mais aujourd’hui, je peux seulement le porter. Je suis très attaché au folklore et à la Saint-Roch, en particulier. Je me devais donc de participer à cette édition, même si elle est particulière. D’ailleurs, je ne change pas mes habitudes. Avec mon ami Xavier Massart, qui joue du fifre, nous allons rendre visite à Alexandre Stordeur, le tambour major ».

    J.C.HERIN

    stroch3.JPG

    de gauche à droite: Cédric Brognon, Jacques Herbecq et Clément Derbaudrenghien