Bruital et Karrakallas- photo JC Hérin 

Pendant 3 semaines, les artisans vont encore faire preuve de créativité dans la Fabrique du Carnaval. L'inauguration avait lieu vendredi soir à l'Eden. 

JEAN-CLAUDE HERIN

Paysages sonores intrigants avec percussions acoustiques de transe et de haut-parleurs. C'est avec Bruital, une bande de bruiteurs underground incontrôlable, rejoints par les danseuses de Karrakallas, que s'est terminée l'inauguration de l'atelier de la Grande Parade du Carnaval, vendredi soir. « Ce collectif bruxellois complètement déjanté, déjà rencontré lors de la Zinneke Parade, va bien mettre le feu lors des festivités du Mardi Gras » notait Fabrice Laurent, directeur de l'Eden. « Cette année, il n'y aura plus de cortèges distincts comme l'an passé, à cause du Carnaval qui tombait en dehors des périodes de vacances. Le Cortège des Gilles, la récolte des Idées Noires et le brûlage du Corbeau se dérouleront le 4 mars. C'est toujours mieux de faire la fête tous ensemble! ».

La Wallo'mobile sera là ! photo: J.C.Hérin 

Jusqu'au Mardi Gras, les neurones des artisans vont s'activer pour parfaire un costume, imaginer un masque, fabriquer les Corbeaux et décorer un char. Une trentaine d'associations oeuveront au succès du Carnaval. 

l'accent sur l'inclusivité et les familles 

Et parmi les créateurs : Daniele Bossi. « Avec le collectif Chrysalide, j'ai imaginé des vêtements et des objets fabriqués avec des jeans récupérés lors d'une grande collecte. C'est un bon geste pour la planète » signalait le styliste éco-créateur carolo.

Daniele Bossi

à gauche: Luigi Spagnuolo - à droite: Maxime Felon. 

Les membres du Collectif "Sauvegarde du Haut Fourneau 4" procéderont toujours à l'allumage du bûcher. "Comme le 4 mars se rapproche de la Journée Internationale des Droits des Femmes, qui a lieu le 8 mars, nous mettrons celles-ci particulièrement à l'honneur. Ce sont les femmes qui mettront le feu dans ma main " précisait Luigi Spagnuolo, président de l' ASBL. Ce Carnaval est aussi le premier pour Maxime Felon, en tant qu'échevin du Folklore. " Né à Cologne, ville connue internationalement pour son Mardi Gras, et ancien Gille de la Docherie, je ne peux que soutenir cet événement joyeux, et être aux côtés des sociétés de gilles. Je reste dans la continuité des Carnavals prédecents, mais en mettant plus l'accent sur l'inclusivité et les familles".