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COUILLET- Les enfants intègrent la police scientifique

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Sur la scène du crime!

Au cours de l'animation "Police Scientikicks",  les jeunes ont  collecté des indices et des traces sur une scène de crime. Ces experts "en herbe" seront-ils un jour de futurs Horatio Caine ?

Julien est décédé à son domicile. Le dimanche matin, son épouse le retrouve, gisant, à proximité d'une table basse, et fait appel alors à un médecin légiste,  lui annonçant que la mort remonte à 24 heures. La victime présente des éclats de verre dans le cou.  Du sang, des cheveux, et des empreintes ADN ont été retrouvés.  Une évidence:  l'homme n'était pas tout seul dans l'appartement. Des voisins ont même vu une femme qui en sortait!  C'est à coup sûr la criminelle... Cette histoire est-elle réelle? Pas du tout!  Ce scénario est le fruit de l'imagination  de Julie De Wasmes, chargée de projet au Centre de Culture Scientifique, et de Marjorie Bouffioux, chargée de communication. Pour les besoins de l'atelier "Police Scientikicks!" , une scène de crime a été reconstituée.  Les enfants étaient  amenés à retrouver le(s) coupable(s).  Des animateurs, des spécialistes, et un même un inspecteur de la police fédérale de Charleroi - section détection des faux documents- se tenaient à la disposition des participants.  

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L'atelier "portraits robots"

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Avec un vrai pinceau de professionnel

Pour guider les jeunes dans leurs recherches,  plusieurs ateliers étaient mis sur pied.  " Tout est organisé de la façon la plus réaliste possible" précise Alexandre Haye, animateur scientifique.  Les enfants ont revêtu la combinaison d'usage, numéroté les indices,  relevé les empreintes, prélevé l'ADN,  retrouvé à l'ordinateur le code qui crypte des fichiers,  utilisé des pinceaux professionnels, recoupé les groupes sanguins par rapport aux fiches des suspects,  analysé les taches de sang  par terre et sur la victime, établi des portraits-robots,  lu des auditions,... "Je fais partie de la bibliothèque de Montigny-le-Tilleul, et j'ai été invitée à participer à cette activité", signale Lou  ( 12 ans ) de Charleroi.  " J'aime me rendre compte de la façon dont se déroulent les recherches sur le terrain". Valentin ( 12 ans) de Châtelet: " Je ne suis pas vraiment un fan de la série des Experts.  Non, moi, je suis passionné par Matière grise, C'est pas sorcier,...Toutes les émissions à caractère scientifique  m'intéressent! " Cette activité était organisée en résonance avec le festival Kicks! A la fin de la séance, les enfants ont reçu une belle photo... en tenue d'expert!

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Pour toute info: Kicks'! : info@ancre.be - www.ancre.be. 071/314 079. Le festival se tient jusqu'au 22 mars.  

Animatrice à l'atelier ADN 

Anne De Bast travaille pour Bio.Be à Gosselies. Le laboratoire, qui existe depuis 13 ans,  compte une dizaine de personnes, dont des experts, des techniciens  de laboratoire et des secrétaires. Au quotidien, elle effectue des rapports d'expertise. Les résultats techniques des profils ADN sont mis en évidence à partir de pièces à conviction.   Anne De Bast est venue animer l'atelier ADN  au Centre de Culture scientifique. " Quand j'ai été contactée pour faire cette animation, je n'ai pas hésité une seconde" fait-elle remarquer. " L'intérêt des jeunes pour la police scientifique est évident!".  Anne De Bast a voulu être la plus pédagogique possible: " On observe attentivement des petites zones de l'ADN  qui présentent  une très grande variabilité entre différentes personnes,  dans le nombre de répétition d'une courte séquence. Si on les agrandit, on a  des petites briques mauves " explique-t-elle. " Toute l'info génétique tient en  4 lettres. En analysant plusieurs endroits de l'ADN, on arrive à obtenir un profil unique pour chaque personne.  "  Depuis un an ou deux, l'experte remarque qu'on fait un peu moins appel à leur service.  "Deux explications à cela" poursuit-elle. " D'une part,  les faits de grosse criminalité   ( vols avec violence,  meurtres,... ),  qui demandent une analyse ADN, sont en diminution.  Ensuite,  le budget de la justice est plus restreint: les magistrats font plus attention aux analyses qu'ils demandent." JCH

 

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