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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 10

  • LODELINSART- Adieu, Monsieur Haffmann au Petit Théâtre de la Ruelle

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    Une distribution remarquable - photo J.C. Hérin 

    Sur fond d'Occupation, les rôles s'inversent entre le patron juif d'une bijouterie et son employé. Au prix de la liberté ? La pièce dénonce l'intolérance sous toutes ses formes. Jusqu'au 31 mars.

    Nous sommes à Paris, en 1942. Une table, quelques chaises, une radio, un lit simple et le tableau de « La Femme assise » de Matisse... permettent de situer directement les lieux. D'une part, le bureau d'Haffmann et une cuisine. D'autre part, une cave, où se réfugie, par crainte des rafles allemandes, le bijoutier juif.

    S’il est d'accord de le cacher en attendant la fin des hostilités, le patron du magasin propose à Pierre Vigneau de prendre sa place à la bijouterie. Mais n'est-il pas trop dangereux pour l'employé d'héberger son « nouvel hôte » clandestinement ? Et si oui, à quelle condition ? Et réussira-t-il à faire accepter à Joseph de faire un enfant à son épouse ? Réponse(s) dans le spectacle.

    Après son triomphe au Petit Montparnasse, ses 4 Molières et une version au cinéma, « Adieu Monsieur Haffmann » est joué à présent au Petit Théâtre de la Ruelle, par la troupe des Molières et Mocassins.

    « J'avais déjà vu la pièce à Paris qui m'avait profondément touché. Je l'ai adaptée en fonction de notre scène, plus petite » souligne Jacques Delmeire, metteur en scène. « A partir de questionnements très humains, la pièce touche un sujet universel : l'homme et toutes ses ambiguïtés, ainsi que la nécessité de ne jamais abandonner » confie l'auteur de la pièce Jean-Philippe Daguerre.

    Les comédiens sont tous formidables pour transmettre de l'émotion et apporter aussi quelques respirations, bien nécessaires dans un récit intense. On retrouve Agnès Piantadosi, Jacques Delmeire, Stéphanie Bauduin, Salvatore Vullo et Jacques Dutrifoy.

    Les représentations ont lieu au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart (rue des Platicheûs - près de la Place Edmond Gilles) jusqu'au 31 mars - les vendredis, samedis 20 h et dimanches 16 h - représentation supplémentaire le jeudi 28/3). Réservations : 0474 388 032

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- La Saint-Patrick à la Ville Haute

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    A travers le folklore, la musique et la gastronomie, le saint patron d'Irlande était mis à l'honneur sur la place du Manège et aux alentours.

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    Saint Patrick n'est pas n'importe qui : il a apporté le christianisme en Irlande et mis le trèfle à la mode. Sa mort (le 17 mars exactement) remonte à 1500 ans, mais on le fête encore de nos jours  ! Déjà fondateur du groupe des Tomlanders à la Cavalcade de Châtelet, qui perpétue les traditions celtiques, Laurent Tomson, tenancier du café « Royal Nord » a mis sur pied, samedi et dimanche dernier, des festivités à la place du Manège. Une occasion de faire vivre cette place fraîchement rénovée. Sous chapiteau, on pouvait déguster une bonne assiette irlandaise composée de saumon, d'elbot et de crevettes, ou encore écouter de bons groupes musicaux, comme Mother Cover.

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    Le vert était bien présent sur les chapeaux et tenues. Lemmy MacKinnon et Fred Gordon portaient le traditionnel tartan, étoffe de laine à carreaux de couleur. La Guinness coulait à flot. Vendredi, la Ville Haute vibrait également aux sons de la musique irlandaise à la Cuve à Bière et chez les Filles d'A Côté, tandis que des plats celtiques étaient servis aux Templiers et au Bastia.

    L'événement était coordonné par Isabelle Cohart, responsable « Horeca » pour Shop In C. Une belle réussite !

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • BEAUMONT- Des salamandres à la Cité des Macarons !

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    Après 28 ans d'absence, les Durs à Cuire ont à nouveau égayé le Carnaval beaumontois. Les festivités se sont déroulées dimanche sous une légère pluie.

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    Déguisés en salamandres, les Durs à cuire ont effectué leur grand retour, dimanche. Cette société avait quasiment disparu en 1996, bien qu'il en restait toujours l'un ou l'autre membre au Carnaval des années suivantes. « Quand mon père Pierre (78 ans), un des fondateurs, est décédé en juin 2023, Mathieu, son petit-fils, a voulu lui rendre hommage en relançant la société, qui compte aujourd'hui 34 membres, ainsi qu'une musique. Nos habits font référence au nom de la célèbre Tour du XIème siècle, emblème de la Ville » signalait Charlotte Solbreux, une des membres.

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    Les Conspirateurs 

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    D'autres sociétés avaient pris part aux festivités, comme les Gilles (41 ans d'existence) et les Paysannes, les Macarons, les Cas-Mai-Léon, les Arlequins, les Turlupins, les Archimim's, les Stratos et les Conspirateurs. Cette dernière société revêt des tenues d'écoliers anglais. Les BeauFoutois n'étaient pas présents cette année.

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    Des groupes, spontanés, s'invitaient comme des Gothiques. En matinée, les différentes sociétés étaient reçues à l'hôtel de ville par les autorités communales pour les remises de médaille, tandis que les groupes, très colorés, paradaient joyeusement dans les rues de Beaumont, à partir des abords du parc de l'Esplanade. Lundi avaient lieu le raclot (à partir de 16h) et le brûlage de bosses, avant le feu d'artifice.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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