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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 12

  • MARCINELLE- Eté Divert': Fabian Le Castel tacle "gentiment" Paul Magnette !

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    En ouverture du festival Eté Divert', Fabian Le Castel a déclenché des éclats de rire, vendredi soir, à la Ruche Théâtre. L'humoriste belge n'a pas ménagé notre ex-bourgmestre !

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Piquant, grinçant et cynique. Voilà comment se définit Fabian Le Castel. Présent dès la 1ère édition de Eté Divert', l'humoriste présentait : « Morceaux choisis », reprenant des sketches de ses trois précédents spectacles : « Maboul à facettes », « Médisant de scène » et « Amour...eux ».

    Devant un parterre de 300 personnes (la grande salle de la Ruche Théâtre était pleine), l'imitateur s'en est pris (gentiment) à Paul Magnette. « J'ai appris que le président du PS allait être bientôt papa, pour la cinquième fois. A présent, les enfants vont manifester pour avoir 35 heures de sieste ! » faisait-il remarquer. 

    Taquinant volontiers les spectateurs, dont Monique, une dame au premier rang, l'humoriste, intarissable, a impressionné le public - durant plus de 2 heures! - par ses performances vocales, prenant la voix, la gestuelle, et les mimiques de Stéphane Bern, Johnny Hallyday, Phil Collins, Renaud, Slimane,... Il joue même du saxophone, sans instrument !  

    « C'est avec beaucoup de bonheur que je déclare ouverte la 8ème édition d'Eté Divert', un véritable marathon culturel avec 35 spectacles (théâtre, contes, impro,...), des ateliers, des stages,... » lançait Lola Destercq, programmatrice.

    « Le Festival met en avant l'Art vivant. Nos smartphones ne remplaceront jamais le contact direct avec les artistes » poursuivait Thierry Piron, coordinateur de la plateforme carolo Divertiscènes. Le festival se termine le 30 août avec Covermania. Infos et réservations: www.divertiscenes.be - 0479/ 28 98 27.

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  • HAM-SUR-HEURE: Olivier Leclercq: " J'ai l'impression d'avoir fait 4 Saint-Roch"

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    à droite le bourgmestre Olivier Leclercq- photo: J.C.Hérin

    Procession traditionnelle et marche militaire, la Saint-Roch attire la grande foule, pour sa 387ème édition, dans la Cité des Bourquis. Sous le soleil ! 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    C'est à un véritable marathon que se livrait, dimanche, Olivier Leclercq : levé à 3 heures du matin, le bourgmestre faisant fonction d'Ham-sur-Heure était présent à 4h du matin pour le Réveil à Biercée, à 5h pour le Réveil officiel, à 6h30 pour l'appel, puis, en matinée, à la maison communale pour la réception des sociétés, à la messe, à la tribune,... « A midi, j'ai déjà l'impression d'avoir déjà fait 4 Saint-Roch ! » lançait-il avec humour. Le maïeur endosse le costume d'adjudant de la Jeune Marche, poste qu'il occupe depuis une dizaine d'années déjà.

    Devant les écuries du château, cette société, qui fête, cette année, son 65ème anniversaire, faisait une petite pause. 149 enfants, âgés de 2 ans à 16 ans, la composent. Et parmi eux : Noa, Jade et Sasha, âgés tous les trois de 8 ans. « La relève est vraiment assurée : c'est vraiment chouette de voir autant d'enfants participer à cette marche ! Et mardi, ils sortiront tous sur un thème bien précis » soulignait Héloïse, la maman de Noa.

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    Noa, Jade et Sasha- photo: J.C.Hérin 

    1er peloton de femmes chez les Zouaves

    Comme la plupart des marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse, la Saint-Roch d'Ham-sur-Heure se féminise davantage. C'est le cas des Zouaves, société qui accueille, cette année, en plus des cantinières, 8 femmes qui défilent en tenue militaire. « Le poste est accordé aux femmes qui marchent depuis 5 ans » précise Yves Lambot, commandant. Virginie (48 ans) fait partie des nouvelles élues : « J'ai lancé les Zouaves en 2001, qui comptent aujourd'hui 150 membres. Comme j'ai dû arrêter ma fonction de cantinière, je peux « re »marcher à nouveau » signale-t-elle.

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    Virginie 

    Parmi les rangs des Zouaves, ont notait aussi la présence de François Dehut (34 ans), ex-journaliste à la Nouvelle Gazette.

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    François Dehut en Zouave 

    Signalons encore que Dominique Gagliardini, président de l'ASBL Procession et Marche Militaire Saint-Roch d'Ham-sur-Heure, fête ses 80 ans de marche ! Les festivités se terminent mercredi. 

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    Adrien Dolimont, bourgmestre "empêché" salue le public 

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    rentrée au château pour la marche Notre Dame de Bon Secours 

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    la camaraderie à la Saint-Roch- photo: J.C.Hérin 

     

     
     
  • MARCINELLE: Le corps de Reinhold Heller, prisonnier allemand, identifié

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    Reinhold Heller - photo: JCH

    Le Bois du Cazier consacre une exposition inédite aux prisonniers de guerre allemands employés au fond des charbonnages, au lendemain de la 2ème Guerre mondiale. 

    Soldat allemand enrôlé dans la Kriegsmarine en 1942, Reinhold Heller sera arrêté le 13 janvier 1944, au domicile de sa mère à Aussig. Engagé au Bois du Cazier en 1947 comme abatteur (médaille 71), il décédera dans la catastrophe du 8 août 1956, à l'âge de 32 ans. Son corps vient d'être identifié officiellement grâce à l'ADN.

    Le sort ne sera guère plus enviable pour Aloïs Biena, Willi Grüss, Joseph Koller et Hans Müller. Ces Allemands étaient d’anciens prisonniers de guerre restés en Belgique après leur libération en 1947. Au même titre que les mineurs belges et italiens, ceux-ci ont dû participer à "La Bataille du charbon", lancée par le Gouvernement d'Union nationale. « Si cette expo est présentée dans le cadre des commémorations de la catastrophe du Bois du Cazier, c'est pour rappeler que 5 anciens prisonniers allemands ont perdu la vie à Marcinelle. Nous levons ici le voile sur une page de l'Histoire méconnue, celle des 60 000 prisonniers allemands qui ont travaillé dans les mines de charbon en Belgique, au titre de « dommages de guerre » signalait Colette Ista, directrice du Bois du Cazier, lors du vernissage.

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    Willi Grüss - photo: J.C.Hérin 

    Un discours nuancé

    Pour comprendre les faits, Alain Forti, Conservateur au Bois du Cazier, s'est plongé dans les archives, avec la collaboration précieuse de Pierre Muller, directeur adjoint des collections au War Heritage Institute à Bruxelles.

    « Le discours sur les prisonniers de guerre allemands doit être nuancé : il faut à la fois éviter de succomber à la tentation de « victimiser » ces hommes qui ont tout de même participé à la destruction de l'Europe, tout en évitant de ne les voir que comme des bourreaux, la majorité étant simplement des hommes dont l'aspiration principale était de vivre en paix » précisait ce dernier. « N'oublions pas que c'est le charbon qui a uni le Vieux Continent, en associant au sein de la CECA les vainqueurs aux vaincus allemands et italiens. Ces derniers vont d'ailleurs cohabiter dans les charbonnages belges. Aujourd'hui, certains de leurs descendants sont toujours parmi nous ». L'expo: "Le Charbon de la reconstruction " présente un parcours chronologique à travers des panneaux, objets personnels, témoignages d'époque,... 

    A voir jusqu'au 5 octobre au Bois du Cazier. Infos au 071/88 08 56.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Lors du vernissage: JCH