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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 14

  • GOUY-LEZ-PIETON: 24h/vélo: des vélos fous, fous, fous...

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    Scooby-Dooo ! 

    Les candidats de la 33ème édition des 24h vélo ont donné un bon coup de pédale. Certains vélos étaient très originaux ! 

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Qui tiendra le rythme jusqu’au bout ? Les 24 h vélo ont tenu le public en haleine, sous un magnifique soleil. Les candidats concouraient dans les cagérories vitesse, mouvement de jeunesse et folklorique. Et dans cette dernière, on remarquait la fameuse "Mystery Machine", à bord de laquelle toute l'équipe de Scooby-Doo a vécu ses aventures teintées de fantastique. Fans du dessin animé, les jeunes avaient pris les traits et enfilé les costumes des personnages: Benjamin (Scooby-Doo), Nello (Sammy), Lillo (Scrappy-Doo), Loïs (Daphné), Diégo (Véra) et Marie (Fred). " Nous avons construit ce vélo dans l'entrepôt de mes grands-parents. Nous avons soudé une barre en métal sur le vélo, mis une grande planche sur le porte-bagage, ajouté fenêtre, portière, rétroviseur,... En tout, cela nous a pris plus de trois semaines" expliquait Loïs.

    Cette édition était mise sur pied par les sections guides et scoutes des Unités de la 20ème Hainaut-Est et de la 14ème Terril-Ouest. 28 équipes de 6 à 15 personnes se sont relayées durant 24h consécutives, afin de gagner de nombreux prix et trophées. Une course junior était aussi organisée le dimanche. En plus de la course, il y avait de quoi régaler ses papilles et, pour les amateurs de bières, il y avait de quoi trinquer dans la bonne humeur ! 

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    photos: J.C.Hérin 

  • PRESLES- Pièce: " Ca fait rire les oiseaux" ce soir

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    La nouvelle pièce : « Ca fait rire les oiseaux ! » de et avec Catherine Jandrain sera jouée, pour la première fois, ce vendredi, au Centre Culturel de Presles. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Soeur aînée de Babette, échevine carolo, et de Fanny, animatrice télé, et fille du regretté Pierre, directeur du Cercle Wallon de Couillet, Catherine Jandrain connaît une belle carrière comme comédienne tant au théâtre qu'au cinéma. La Gerpinnoise est aussi autrice. Sa deuxième pièce: « Ca faire rire les oiseaux » réunira autour d'elle Martin Charlier, Louise Rocco (qui reprend son personnage de Senora Angustia), Benoît Strulus et Julien Monnin. Cette comédie sur fond social met en scène un homme et une femme perdus dans un bar, cherchant à retrouver le fil de leur histoire. " Tous deux sont des écorchés vifs. Se rencontrent-ils par hasard ou pas ? Qui sont les trois personnes qui les entourent et quel(s)rôle(s) vont-elles jouer ? Aux spectateurs de le découvrir! Depuis longtemps, je suis très interpellée par les grands thèmes de société, par la condition humaine et les relations en général. Dans mes pièces, on rit, mais pas seulement... " note Catherine Jandrain qui joue la femme dans le bar. 

    le Carolo Boris Prager à la mise en scène 

    " Cette première représentation à Presles sera pour moi un test: elle me permettra de voir comment réagit le public. Je serai très attentive aux remarques formulées" poursuit-elle.  Après avoir incarné un financier qui veut mettre fin à ses jours dans « La Belle imprévue », la première pièce de Catherine Jandrain, Martin Charlier, l'amuseur pubic dans le Grand Cactus, retouve ici, dans la peau de l'homme déprimé, un rôle dramatique. La mise en scène est signée par le carolo Boris Prager, comédien dans la série télé: "Les trentenaires". « Ca fait rire les oiseaux », le 2 mai à 20h au Centre culturel d’Aiseau-Presles. Réservations sur weezevent ou par téléphone au 0478/ 45 94 13. Tarifs : 20€ (15€ pour enfants de moins de 12 ans et étudiants). La pièce sera aussi jouée le 23 août à La Ruche Théâtre, dans le cadre d'Eté Divert'. 

     

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    Catherine Jandrain photo: JCH

  • CHARLEROI- Témoignage bouleversant de Stéphane Gronowski

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                                         Simon Gronowski, l'enfant du 20ème convoi vers Auschwitz- photo: JC Hérin 

    A 13 ans, Simon Gronowski est orphelin. Sa mère ainsi que sa soeur ont été gazés à Auschwitz-Birkenau. Son père est décédé de chagrin. Dans le Grenier de la librairie Molière, ce rescapé de la déportation belge racontait les terribles épreuves qu'il a endurées et délivrait un message d'espoir.

    « Moi qui suis un enfant de la guerre, je ne peux supporter les images atroces des conflits actuels que je vois tous les jours dans les journaux et à la télévision » faisait remarquer Simon Gronowski, devant le public à la librairie Molière. « Dans les tensions qui opposent Israéliens et Palestiniens, par exemple, et plus particulièrement sur la bande de Gaza, je ne prends pas parti. Je pense à ces milliers de civils, et parmi eux de nombreux enfants, dont la vie est fauchée. Je suis certain qu'un jour ces deux communautés vivront un jour en paix ». Simon Gronowski, né le 12 octobre 1931 à Bruxelles, n'a pas été épargné non plus par les drames.

    Bruxelles, 1943. Trois ans que les Allemands occupent la Belgique, trois ans qu'ils pourchassent les Juifs, trois ans que Simon Gronowski et sa famille vivent en sursis. Si le père est absent, pour cause d'hospitalisation, Simon, sa mère et sa soeur, par contre, seront arrêtés par la Gestapo. Ils transiteront tous trois d'abord par les caves sinistres de l'avenue Louise, puis par la caverne Dossin de Malines, antichambre de la déportation. Un mois avant l'annonce d'un transfert vers les camps de la mort.

    Il saute du train

    Chana, la mère, et Ita, la soeur, n'en reviendront plus. Heureusement, Simon a rendez-vous avec l'espoir... Le 19 avril, déporté dans le 20e convoi, il parvient - encouragé par sa mère - à sauter du train et s'échappe par miracle. Il a onze ans et demi. « Je dois ce salut à maman qui m'a mis sur le marchepied. Mais je pensais que je la reverrais, ainsi que ma soeur. Leur disparition a été un immense malheur dont je ne ne me suis jamais remis» confie-t-il. Pendant plus de 50 ans, Simon Gronowski ne va pratiquement pas raconter son parcours. Mais des experts et des spécialistes qui publient son nom (dont Maxime Steinberg dans ses importants travaux sur la déportation des Juifs en Belgique) veulent retracer l’histoire de l’attaque du 20e convoi et le contactent comme le « plus jeune rescapé de la déportation belge ».

    Simon Gronowski a fait ensuite carrière comme avocat au Barreau de Bruxelles. Pianiste de jazz, il a joué devant le public, lors de sa conférence.

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    photo: librarie Molière 

    Son témoignage est republié dans une nouvelle édition revue et augmentée de « L'enfant du 20ème Convoi vers Auschwitz » aux éditions Racine.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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