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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 9

  • CHARLEROI- "Sans rancune" pour commencer la nouvelle saison du Théâtre Marignan

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    La troupe réunie. 

    Dans ce vaudeville, des personnages délirants et délurés rythment une histoire rocambolesque autour d’un sujet vieux comme le monde : la rupture. A voir du 19 septembre au 12 octobre.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Le Théâtre Marignan a dévoilé sa nouvelle affiche, et on ne risque pas de s’embêter ! Cinq comédies forment le cœur de la programmation « maison » : « Sans rancune » du 19 septembre au 12 octobre. Cette comédie signée Ron Clark et Sam Bobrick raconte l'histoire de Georges Ménigaud, un homme comblé dont la vie bascule lorsqu'il apprend que sa femme le quitte pour un jeune serveur. Déterminé à régler cet affront, le mari éconduit se lance dans une crise existentielle pleine de rebondissements et de folie. Au-delà de l'humour omniprésent, ce vaudeville aborde des thèmes profonds liés au couple et à l'amour. " 11 tableaux composent cette pièce à l'esprit très anglo-saxon. Le défi est de passer d'un décor à l'autre de façon la plus dynamique possible" signale Antoine Vandenberghe, à la mise en scène.  A noter également : « Sexe Magouilles et culture générale » du 12 décembre 25 au 11 janvier 26, « Time Square » du 30 janvier au 22 février 26, « Le Clan des Veuves » du 20 mars 2026 au 12 avril /2026 et « Le Placard » du 15 mai au 7 juin.

    Rendez-vous réguliers pour les enfants 

    Le théâtre Marignan proposera aussi des accueils ponctuels : festivals, cabaret, humour, impro. Le CaroLOL Festival, Impro4nations et Charlouz seront programmés. Un nouveau rendez-vous s'y ajoute : "Les Après-midis Enchantés", un cycle de spectacles familiaux imaginé en partenariat avec la Compagnie de l’Esperluette. « L’idée : offrir aux enfants et à leurs parents des rendez-vous réguliers où rires, émotions et découvertes se partagent en toute convivialité » note Jean-Charles Gosseries, attaché de communication. Dès le 26 octobre, c’est un personnage incontournable de la littérature jeunesse qui donnera le coup d’envoi : Le Loup qui apprivoisait ses émotions", une aventure drôle et tendre pour aider les plus petits à mettre des mots sur ce qu’ils ressentent. Suivront : "Les Contes de la Nuit", "Drôles de Pirates", "Le Malade Imaginaire" de Molière revisité avec des marionnettes, enfin, le 3 mai, une ne héroïne pas comme les autres viendra bousculer les clichés des contes de fées : "La Princesse qui pue qui pète", spectacle interactif et résolument déjanté. Pour tous contacts pour les formules d'abonnenements:  0495/102014 (par téléphone du mardi au samedi de 14h à 18h). billetterie@theatremarignan.be - info@theatremarignan.be

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  • CHARLEROI- Arrêts gastronomiques au "Chien Vert" et au "W"

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    Au Chien Vert - photo: J.C.Hérin 


    Sur le thème du Patrimoine Gourmand, Espace et Environnement emmenait les visiteurs dans deux établissements d'Horeca au caractère bien particulier.

    Très enthousiaste, Massimo Maieroni accueillait les visiteurs d'un jour dans son barista : « Le Chien Vert », à l'avenue des Alliés. Une machine à café italienne vintage, qui trône fièrement sur le comptoir, indique tout de suite que l'on se trouve dans un café « pas comme les autres ». On y trouve quoi ? Du slow coffee, le célèbre café V60, dont la méthode d’infusion manuelle, originaire du Japon, garantit une extraction harmonieuse et un équilibre parfait entre arômes et corps, ainsi que des bières de micro-brasserie comme La Flaque, la Dupont, la BBP-Pico Bello, la Cantillon,... des softs naturels, du thé, du matcha, des pâtisseries, de la musique sur vinyles, CD's et cassettes,...

    « Le Chien Vert, c'est une idée (à la base) qui existe dans ma tête depuis au moins 10 ans, avec l'envie simple d'avoir un bar où partager des choses authentiques dans la seule ville au monde où je me sens chez moi : Charleroi ! » signale Massimo.

    Le W, autrefois fabrique de papier peint

    « Le nom : Chien Vert fait référence à un alcool fabriqué dans les années 50 à Charleroi et qui a donné naissance à une publicité qui était affichée à côté de chez moi, quand j'étais enfant » poursuit le tenancier du bar. « Ce vin de cerise a totalement disparu de la circulation et des mémoires, à l'exception de quelques traces de fresques murales d'époque qui sont encore visibles  à Couillet, Dampremy ou ailleurs ».

    Autre surprise : emmenés par Alexandra Vanden Eynde, responsable de projet Patrimoine, les visiteurs ont pu aussi pénétrer au W Tapas Resto Bar (qui a été aussi la Médiathèque et l'Atelier de la Manufacture Urbaine), à la rue de Brabant. La carte est travaillée par le chef Amine Mechmech du Van Der Valk.

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    à gauche, Véronique Dupuis 

    Véronique Dupuis attendait le groupe. « C'est toujours avec beaucoup d'émotion que je reviens ici, quand mon père, Jacques Lebrun, était directeur de l'usine de papier peint Peters Lacroix, dans les années 30. Petite fille, j'avais transformé certains couloirs du bâtiment en terrain de jeux » se souvenait-elle.

    Les réactions du public étaient positives : « Il y a longtemps que je suis venu à Charleroi, et je suis agréablement surpris par toutes les transformations opérées » notait Michel Frappart de Mons. « Je vis à Charleroi depuis ma plus tendre enfance, et je (re)découvre encore ma Ville. Je n'avais jamais fait attention à certaines belles façades » poursuivait Cosimo Pontillo (69 ans) de Marcinelle. D'autres circuits permettent d'en savoir un peu plus sur le quotidien des travailleurs.

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    Cosimo et Michel 

    Au Bois du Cazier, la visite portait sur le contenu des briquets (le plus souvent des tartines beurrées enveloppées dans du papier) des mineurs et sur les spécificités de chaque pays endeuillé par la catastrophe. Et à la fin, un plat international était aussi proposé !  D'autres visites entièrement gratuites sont à faire (à famille): visitWallonia.be 

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    le fameux "briquet" 

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    Croque-monsieurs et jus de citron à Livre ou Verre 

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Les Carolos ont un peu boudé les Fêtes de Wallonie

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    Pas la grosse foule sur la place du Manège- photo: J.C.Hérin 

    Le succès des Fêtes de Wallonie était en demi-teinte, le week-end dernier, à Charleroi. La météo instable ne semble pas en être la cause. Certains points devraient être repensés pour les prochaines éditions.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Si les Fêtes de Wallonie battent leur plein dans la capitale de la Wallonie, il n’en est, hélas, pas (plus) de même pour Charleroi. Plusieurs questions se posent. Faut-il continuer à décaler les festivités d’une semaine par rapport à Namur ? Est-il judicieux d’associer, sur le même week-end, les Fêtes de Wallonie et les Journées du Patrimoine ? Comment mobiliser la participation aussi bien à la Ville Haute qu’à la Ville Basse ?,...

    En parcourant les places, ce week-end, une impression de vide se faisait sentir. Samedi, pour « El Fiesse dès Djambo », la Place Verte peinait à rassembler un grand public autour de ses animations de rue, ses spectacles ou encore ses jeux.

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    Mais le plus dramatique était à la place du Manège. Quelques averses ont été enregistrées, certes, dans la journée, mais de larges éclaircies auraient pu draîner beaucoup plus de monde. Vers 17h, la plupart des tables et des chaises étaient inoccupées. Il y avait juste un peu d’effervescence autour des stands belge, turc, marocain, italien et espagnol regroupés dans le Village : « Nous sommes tous wallons ».

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    en plus des problèmes d’insécurité

    Certains commerçants ont même perdu 80 % de leur chiffre d’affaires. C’est le cas de Christo Maroulis. « On nous a déjà supprimé le vendredi, où nous enregistrions nos meilleurs bénéfices, et on nous a défendu d’installer les pompes volantes » faisait remarquer le tenancier de la Taverne Sainte Barbe. « Il y a 12 ans, j’ai lancé le festival des moules et des frites. Ça marchait du tonnerre. Maintenant, les commandes se font vraiment rares ».

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    à gauche, Christo Maroulis 

    Ajoutons à cela, les problèmes d’insécurité. En 1/2 heures, 3 personnes, dont Assia, une organisatrice de défilés marocains, ont retrouvé leur voiture vandalisée sur le P1 du Palais des Expos, qii n’était pas gardé. L’euphorie n’était pas de mise non plus le dimanche. Et pourtant, le beau temps était au rendez-vous. Les Géants en ont même profité pour faire leur sortie en Ville ! Les Fêtes de Wallonie auraient pu profiter de l’affluence du marché, mais force était de constater que les gens restaient principalement dans les rues, ne se mêlant pas aux animations.

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    Que seraient les Fêtes de Wallonie sans ses géants ?

    Dans le parc Reine Astrid, des membres des Climbias attendaient le public, autour de tables quasi vides. Dans l’après-midi, il y avait un peu plus d’ambiance sur la place du Manège. L’Eden, quant à lui, affichait complet pour le cabaret wallon.

    Cali et The Magician en tête d’affiche

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    Cali en concert 

    Samedi soir, l’affiche était belle sur la place de la Digue, même si celle-ci a été fameusement arrosée lors des premiers concerts. Vers 21h 45, Cali se produisait sur la scène VivaCité. Se faisant pratiquement passer pour un Belge (pour le fun !), l’auteur-compositeur-interprète français aux succès tels que « C’est Quand Le Bonheur ? » et « Elle m’a dit », se donnait à fond - jusqu’à jouer la comédie avec ses musiciens - devant un parterre de 200 à 300 personnes.

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    Ce n’était pas la grosse foule, mais la chaleur du public était bien là. Les terrasses et les cafés, où avaient pris place, entre autres, le bourgmestre Thomas Dermine et l’échevin Maxime Felon, aux alentours étaient, par contre, bien remplis. Stephen Fasano, alias The Magician, qui a démarré sa carrière de DJ à Charleroi dans un petit bar en 1997, a recueilli, lui aussi, un joli succès.

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    The magician - photo: J.C.Hérin 

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