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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 5

  • CHARLEROI - Les Lorent, père et fils, au Festival du Livre

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    Pascal, Olivier et Richard Lorent 

    La 4ème édition du festival du livre de Charleroi a pris ses quartiers sur le campus de l'UT avec 30 exposants, 20 maisons d'édition et 10 auteurs indépendants.

    Totalisant sur un week-end un millier de visiteurs, le Festival du Livre a connu, une nouvelle fois, un véritable succès, à travers des présentations de livres, des concours, des rencontres et des animations qui sortent des sentiers battus. Un stand présentaitles romans des frères carolos Pascal et Olivier Lorent et de leur père Richard.

    Pascal a écrit : « Retour à Anvie » (Editions Weyrich). À Anvie, suite à l’assassinat du journaliste Philippe Bondieu, Hugues Ballinger, un enquêteur solitaire, rigoureux et austère, détaché de la capitale, découvre les sombres secrets qui étouffent la petite bourgade provinciale. Pourquoi a-t-on défoncé le crâne du journaliste ? Avec ce roman, l'auteur signe tout autant un polar qu’un hommage à son fils disparu.

    Dans une atmosphère proche de Stephen King, mais en moins terrifiante, Olivier Lorent (alias Vernon Taylor) signe « Monsieur
    Radcliffe », un thriller psychologique très abouti. En Oregon, un jeune couple a
    tout pour être heureux. Leur « voisin » le plus proche, c'est un cimetière où travaille Al Radcliffe. Et si derrière le côté très honorable de ce Monsieur se cachent des intentions malsaines ?

    La Belgique déstabilisée

    Dans « Menaces » (Les « Eprouvés 3 » aux éditions du Basson), un thriller sur fond d'événements historiques et d'actualité, Richard montre jusqu'où pourrait conduire la logique implacable des gens de pouvoir. Qui s'emploie à déstabiliser la
    Belgique, ce minuscule pays à la sphère politicienne déjà constamment divisée ? Qu'adviendra-t-il des terroristes de « L'Alliance des Eprouvés » ? Les citoyens, usés, contraints, vont-ils encore se laisser manipuler ? Les réponses vont tomber les unes après les autres et chaque protagoniste devra aller au bout de lui-même, au risque de se perdre... Attentats, enquêtes, mensonges, espionnage, enlèvements, complots, mystères, utopies,... pimentent le récit.

    « A travers le festival, le public a pu découvrir ainsi de véritables pépites d'auteurs de la région, dont l'écriture est remarquable » soulignait Etienne Vanden Dooren, coordinateur du salon et responsable des Editions du Basson, organisatrice de l'événement.

  • CHARLEROI- Musée de l'Insolite au Palais des Beaux-Arts

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    Johan Muyle - photo: J.C.Hérin 

    Ouvert une dernière fois au public, le Musée du PBA a regroupé 10 artistes de renom, dont Johan Muyle et Marie Artamonoff. Ces deux plasticiens carolos feront l'objet d'ateliers du Laborat01re en 2025.

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    Marie Artamonoff- photo: J.C.Hérin 

    Avant la transformation du Musée des Beaux-Arts en musée de la BD, Barbara Maillis, membre fondatrice de l'ASBL carolo baptisée "Laborato1re", a fait (re)découvrir au public 10 artistes de la région dans des disciplines très diverses ( peinture, sculpture, installations, BD,...) : Thierry Tillier, Patrick Everaert, Dan Verlinden, Georges Vercheval, Christina Ruggin, Hugo Meert, Rémy Hans, Olivier Sonck, Marie Artamonoff et Johan Muyle.

    « L’objectif de cette association est de créer du lien par la transmission de savoirs-faire, et ce par le biais d’ateliers artistiques et créatifs. L’idée est donc de proposer des ateliers artistiques uniques, dispensés par des professionnels, dans des lieux emblématiques de Charleroi » a souligné Barbara Maillis. Johan Muyle a partagé son approche unique de l'art contemporain et sa vision créative. Sa pratique artistique se déploie dans la pratique de sculptures motorisées, d'installations et de peintures à caractère parfois monumental.

    Dates et lieux à définir

    Créant un univers fortement influencé par ses voyages, dont certains au Congo, Johan Muyle enrichit sa démarche d'une multitude de croyances, savoir-faire, par l'intermédiaire d'objets récupérés et assemblés. Fraîchement installée à Charleroi, Marie Artamonoff compose ses bijoux avec une poésie brutalement délicate. Elle réalise aussi épisodiquement des costumes, des accessoires et des éléments de scénographie pour des compagnies de danse. En 2017, elle a confectionné les costumes pour la compagnie d'Ayelen Parolin lors du Kunst Festival. Elle s'adonne depuis peu à la céramique, en suivant des cours du soir à l'Académie des Beaux-Arts de Charleroi. Elle développe aussi une petite ligne d'objets à caractère ethnique, comme des masques.
    « Les dates et les lieux pour Johan Muyle et Marie Artamonoff restent encore à définir, mais les deux artistes seront mis à l'honneur à Charleroi en 2025 » a poursuivi Barbara Maillis.
    Pour tous contacts: 0473/347137 contact@laborat01re.com

    JEAN- CLAUDE HERIN

  • LANDELIES: Noir façonne et customise des crânes

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    Cet artiste dit: "nécro-céramiste" en a déjà fait toute une série. L'ambiance qui s'en dégage est tout, sauf morbide !

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Dans sa demeure et son atelier, Quentin, alias « Noir » (nom qui le relie à Charleroi ), s'est créé tout un univers en noir... Mais l'artiste n'est pas sombre pour autant. C'est bien tout le contraire ! Le jeune trentenaire a étudié les arts plastiques en secondaire à l'Athénée de Thuin. S'en est suivi un bref parcours au Carré des Arts de Mons en atelier Sculpture. Après une pause artistique de 10 ans, il était temps à nouveau pour lui de s'exprimer à travers l'Art.

    Suite à une rencontre et un soutien de la part de Thibault le propriétaire de L'Art'elier à Landelies, il s'est alors mis a travailler pleinement la céramique. Rapidement, le plasticien s'est tourné vers les crânes. « Je me sens proche des Vanités qui symbolisent les activités humaines en lien avec le triomphe de la mort » souligne l'artiste. « Les crânes nous interpellent sur le rapport entre la vie et la mort. Personne n'est éternel, et il est important de bien choisir ses combats durant nos vies ».

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    L'émaillage: un rôle important 

    Quentin estampe l'argile dans des moules en silicone réalisés par ses soins. Puis vient l'assemblage, le lissage et le peaufinage. Après cette étape, les pièces sont ensuite stockées et séchées durant un mois. Le travail se poursuit par une première cuisson à 980° appelée le dégourdi, puis par une seconde cuisson qui se fait à 1000 degrés, voire plus selon les émaux appliqués. 

    « Les crânes viennent tous du même moule, de la même matrice, mais tout comme des frères et soeurs, ils sont différents. Ils ont tous leurs particularités, leurs propres expressions. En fonction des déformations amenées lors du façonnage, certains sont plus allongés, d'autres plus ronds, ont un air plus sévère ou plus doux, voir même triste. L'émaillage joue lui aussi un role important sur l'aspect plus ou moins macabre et le rendu final " poursuit Noir. " Quant aux customisations, il est important pour moi qu'elles restent relativement implicites, ce qui permet à chacun de les interpréter en fonction de ses références et de son ressenti ». L'artiste est ouvert à toute exposition extérieure de ses oeuvres. A suivre sur Instagram: Noir_Ceramic. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

     

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    Un petit air de C-3PO

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    Quentin "Noir " dans son atelier à Landelies