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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 45

  • FILM - "Iris", un thriller social de Brandon Gotto

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                                            au centre, Iris (Margaux Colarusso)- crédit: Deep Dreams films

    Le dernier long-métrage du cinéaste thudinien sera projeté le 24 janvier à 20 h au Caméo de Tamines. Un film dense, intense, mais moins sombre que les précédents.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Habitant de Thuin, Brandon Gotto s'est d'abord fait connaître par des « fans films », où il revisitait des univers comme Star Wars, par exemple, ou "Halloween". Depuis quelques années, le jeune cinéaste réalise en moyenne un film par an, tels que Gravidam, Ida, Pandemonium, tous produits par sa propre société: Deep Dreams Films. Brandon et sa compagne Margaux Colarusso sont bien connus dans le milieu du cinéma indépendant belge pour leur collaboration créative.

    Le spectateur retrouvera cette dernière dans « Iris », une jeune femme victime d’une agression très violente dans un tunnel. Hospitalisée, et en proie à des échecs personnels et professionnels, elle va ressasser des instants cruciaux qui vont l'amener jusqu'au drame.

    « Je qualifierais mon film de "thriller social". "Iris" brosse le portrait d’une jeune femme, en quête d’elle-même, du regard des autres et de la place qu’elle pourrait enfin prendre dans le monde. Il met en évidence la nécessité de s’accepter tel que l’on est, dans un monde qui tend à briser les individus dans leurs différences. On y aborde aussi les thèmes comme la peur d'un avenir sans perspective ou encore le fait de s'assumer en tant qu'artiste » note Brandon. Le long-métrage (1h26') a été tourné dans la Thudinie et dans le Nord de la France. Dans la distribution, on retrouve également Alizé Nickolson (Alice), Annick Cornette (la mère) et Michel Angely (le père), ainsi qu'une dizaine de personnages parlants. 

  • CHARLEROI/ Poche Théâtre: " Au Scalpel" : prolongations 17 et 18 janvier

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    Les deux protagonistes

    Dans ce huis clos, deux frères vont disséqer leur relation et expier toutes les rancœurs qui les animent depuis des années. 

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    L'actualité culturelle à Charleroi ne prend pas de pause... Pas de trève donc pour les comédiens. Pour preuve, la Compagnie carolo ClairObscur présente, dès ce tout début du mois de janvier, le spectacle « Au Scalpel ». Une comédie en première wallonne au Poche Théâtre et jouée en temps réel. L'auteur Antoine Rault ne nomme pas les personnages, mais les désigne par des numéros. Il y a d'abord le frère U, photographe, interprété par Fabrice Jack. Il arrive un soir chez le frère DEUX, brillant chirurgien, incarné par Christophe Jasinski. Les deux frères règlent des comptes qui remontent à leur plus tendre enfance et sur leurs relations amoureuses : UN aurait eu une relation avec Sarah, l'ex' de DEUX. Les coups volent bas.

    " Le spectacle joue sur les contrastes entre les personnages aux caractères opposés. Le photographe est plutôt manipulateur et le chirurgien plus rigide. J'ai cherché à ce que les comédiens sortent de leur zone de confort, en leur confiant des rôles qu'ils n'auraient pas forcément choisis" note Annick Poulain, à la mise en scène. "Si les tensions sont fortes entre les protagonistes, des moments plus légers, voire burlesques, ponctuent la pièce". "Au scalpel" est à voir au Poche Théâtre, 70, rue du Fort, les 17 et 18 janvier à 20 h. Tarif : 15 euros sur place, 12 en prévente. 0497/44.32.96 fabrice@iquiz.be

  • MARCINELLE: Musée du Verre: Symbiose: le verre en duo

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    Les oeuvres de Aurélie Abadie et Samuel Sauques. photo: J.C.Hérin 

    L'exposition temporaire actuelle du Musée du Verre met à l’honneur 11 couples d’artistes verriers. A voir jusqu'au 9 mars. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    L'histoire de l’art ne se nourrit pas seulement d’histoires solitaires mais également de celles de couples qui sont parvenus à s'approprier cette matière si particulière qu'est le verre pour en révéler toute sa splendeur ! Une formation en poterie pour Samuel Sauques et en design industriel pour Aurélie Abadie ont amené les deux Français au travail du verre... Ils s'inspirent tous les deux du corps humain pour la réalisation de leurs oeuvres. Marisa et Alain Bégou travaillent ensemble depuis plus de 40 ans autour de leur passion commune : le verre à chaud, celui qu'on souffle. Richard Jackson et Sally Fawkes sont des artistes internationalement connus pour leurs sculptures de verre qui nous conduisent du monumental à l'intime. Claude et Isabelle Monod comptent parmi les artistes qui ont marqué le renouveau des ateliers indépendants en Europe. Anne-Claude Jeitz et Alain Calliste créent d'incroyables structures de dentelles, maîtrisant la technique du filage (fils de fer).

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    A voir aussi les oeuvres de Ulrica Hydman et Bertil Vallien, Martine et Jacki Perrin, Stanislav Libensky et Jaroslava Brychtova, Monica Guggisberg et Philip Baldwin, Zoltan et Maria Lugossy. A voir jusqu'au 9 mars au Musée du Verre sur le site du Bois du Cazier à Marcinelle, du mardi au vendredi de 9h à 17h, et le samedi de 10h à 18h. Pour plus d’informations : www.charleroi-museum.be 0496/599 214.