CHARLEROI- Wouf: un spectacle interactif qui ne manque pas de chien !
photos: Nicolas Lesoil
photo: Nicolas Lesoil
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photos: Nicolas Lesoil
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deuxième à gauche: soeur Suzanne
Si l'ambiance était à la fête, samedi, lors des journées portes ouvertes à Jumet.bio, des inquiétudes grandissent quant au maintien des activités sur le site.
un stand. photo: J.C.Hérin
Lors de la Fête des Possibles, l'ASBL Jumet.bio a pu expliquer et montrer comment, dans une démarche citoyenne et participative, elle développe des cultures biologiques au centre du quartier, au travers notamment du jardin solidaire, du compost associatif, de l'éco-rénovation,... L'aventure de Jumet.bio a commencé en août 2018 lorsque la fondation « Générations.bio » est mandatée par les soeurs Notre Dame de Namur pour convertir le domaine en une ferme urbaine de permaculture.
Depuis 4 ans, l'association y développe ses activités. De cette communauté à Jumet, il reste aujourd'hui 5 soeurs, dont Soeur Suzanne, à l'origine de l'implantation. « J'ai toujours géré le parc (5000 m2, tout de même !) en n'utilisant aucun pesticide » signale cette dernière. « Animée par des préoccupations écologiques, c'est moi qui ai fait appel à Jumet.bio pour occuper le bâtiment central ainsi que l'église laissés à l'abandon, depuis 15 ans ». Sans frais pour la Congrégation, ce sont 200 000 euros d'investissements matériels cumulés -et un potentiel de 670 000 euros à venir- qui ont déjà permis, de préserver et de rénover certaines parties du bâtiment.
Un chancre ?
Mais alors que l'ASBL est arrivée à maturité et compte 2 employées et 4 associations locataires, la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de Namur a fait part de son intention de ne pas renouveler la convention d' occupation, à partir de septembre 2025. « Si la fermeture se précise, cela entraînerait l'abandon et la détérioration du site. Ce qui aggravera encore la difficulté de revente. Situé quasi en bout de piste de l'aéroport de Gosselies, ce terrain est affecté en zone bleue (zone d'utilité publique), ce qui impose de n'y installer que des activités d'intérêt public, mais pas d'opérateur commercial ! » signale Chloé Karakatsanis, présidente de Jumet.bio
« C'est la préservation d'un patrimoine immobilier, matériel et culturel unique dans la région qui est menacée. Le risque de se retrouver avec un chancre, à proximité d'une école et d'habitations est un véritable danger pour le voisinage. Et qu'adviendra-t-il de notre ASBL ? Pourra-t-elle être transférée ailleurs ? ».
Une soirée d'information aura lieu le 14 octobre à 19h afin de présenter la situation. Pour tous contacts : 0498/765 038 ou 0477/68 66 89.
5000 m2 d'espace vert
Graffer avec Sweak
et Karim
Dédiée à l’art urbain, La 2e édition de « Graff Jam VxC » se déroulait en plein cœur du quartier du Vieux Campinaire.
Lors de cette session d’art urbain, qui s'inscrivait dans le cadre du projet « XPRESSION », une quinzaine d'artistes, sous la coordination de Stix Seventy One, se rassemblaient pour transformer les murs du parking du Vieux-Campinaire avec des œuvres éphémères réalisées en live. Parmi les graffeurs : Sweak (27 ans) du Collectif NHR. « Ma passion pour le graffiti remonte à l'âge de 15 ans. J'ai pu côtoyer des graffeurs de renom comme Stix Macho. Je m'inspire d'images que je trouve sur Internet. J'aime faire ressortir les expressions du visage et jouer avec les couleurs ».
Inspiré par le Japon, Karim(28 ans) a représenté un samouraï en train de terrasser, de son glaive, l'inscription : Shaka ( le nom de son chat !). « J'ai toujours grandi dans le quartier. Je trouve vraiment l'initiative de cette journée très chouette ».
« Le projet « XPRESSION » a débuté avec l’action « Color Your City », qui avait pour but de revaloriser les aubettes de bus de l’entité par des œuvres de Street Art, en regroupant et centralisant tous les projets d’art urbain de la Ville de Fleurus. Une façon de créer une véritable vitrine de l’embellissement urbain à travers la culture » expliquent Jérémy Vanesse et Greg Piras, travailleurs au plan de Cohésion Sociale de Fleurus. En plus des performances artistiques, les visiteurs pouvaient profiter d'animations variées pour toute la famille : slam, initiation au graffiti pour les jeunes sur barrières HERAS et cellophane, DJ set et performances live,...
Les nouveaux plans d'implantation de l'école du Vieux-Campinaire étaient expliqués en fin de journée.
L'événement était mené en collaboration avec Fleurus Culture, le CPAS, Mon Toit Fleurusien et le Plan de Cohésion Sociale.
JEAN-CLAUDE HERIN