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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 42

  • LIVRE- Xavier Devroede- Vers le foisonnement solaire

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    Xavier Devroede 

    «  Alchimie, la grande aventure » du Moncellois Xavier Devroede est le fruit d'expériences, de partages artistiques et de rencontres imaginatives. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Dessinateur en architecture, peintre et auteur, Xavier Devroede, un habitant de Monceau-sur-Sambre, a publié, il y a quelques années, un premier ouvrage: «  Alchimie, entre pinceau et plume », où il multipliait les clins d'oeil poétiques. Le deuxième manuscrit : « Alchimie, la grande aventure » résulte d'une compilation de thèmes variés, bien qu'intimement unis, qui se sont succédé et se sont greffés les uns aux autres au fil des ans.

    Analysant les étapes du Grand Oeuvre pour aboutir à la pierre philosophale, Xavier Devroede voit les effets positifs de l'alchimie sur l'être humain.  « Si celle-ci est définie comme l'art de la transmutation des métaux vils en métaux nobles, elle prend ici, tout son sens en l'âme humaine en chacun de nous. Il existe des univers, des royaumes merveilleux, autour de nous et dans les profondeurs de notre être. Bien qu'il y ait de multiples chemins qui y conduisent, il appartient à chacun d'en franchir les seuils. Que le soleil qui est chacun de nous puisse rayonner auprès des autres ». Très lumineuses et colorées, les toiles de Xavier Devroede invitent à un véritable cheminement à travers mythes et cultures. Ses sources d'inspiration ? Quetzalcoalt, l'homme-dieu chez les Amérindiens, la Demoiselle au chignon, associée au chignon de Shiva, d'où s'écoule le Gange, les Hopis, peuple de la paix en Amérique du Nord,... "Alchimie, la Grande Aventure" , 204 pages, chez XA-Alors Editeur. Pour tout contact: xa_devroede@yahoo.fr

  • THEATRE POCHE: Les chansons de Brel "théâtralisées" par Olivier Clément

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    Olivier Clément 

    Avec la complicité du public, le comédien marcinellois Olivier Clément donnera vie aux textes de Jacques Brel, lors de deux représentations, les 7 et 8 février. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Au début du seul-en-scène, Olivier Clément sollicitera les spectateurs en leur proposant de retenir 15 chansons sur les 25 proposées. « J'ai opté pour cette formule interactive qui est assez bien dans l'air du temps » signale le Marcinellois.

    « Depuis mon adolescence, et encore maintenant à 54 ans, je suis marqué par la puissance des chansons de Brel et par les émotions universelles qu'elles dégagent. Que ce soit la critique de la bourgeoise, la défense des petites gens, sa lutte contre les injustices de toutes sortes, le temps qui passe, les chagrins d'amour, la nostalgie, la désillusion,... aucun thème abordé dans les chansons ne me laisse indifférent. Brel était un poète qui parle encore à toutes les générations ».

    Parmi les titres figurant sur la liste : «La quête », «  Orly », « Jef », « Les vieux », « Amsterdam »,."Le Plat Pays", ... mais aussi des chansons moins connues comme « Comment tuer l'amant de sa femme quand on a été, comme moi, élevé dans la tradition ? ».

    faire vibrer le public

    A aucun moment, Olivier Clément ne cherche à imiter le chanteur bruxellois. « Je n'ai pas choisi d'interpréter « Les bonbons » , par exemple, car, dans cette chanson, Brel incarnait déjà ses personnages avec une intensité théâtrale rare. Je veux moi aussi apporter ma touche personnelle, en captant les regards, en vivant pleinement une histoire, en occupant davantage l'espace scénique que Brel, qui était un peu bloqué » par son micro.  Par la gestuelle, et c'est le cas dans « Mathilde », je m'adresse directement à la mère, aux amis, à la servante,... 

    Chaque texte devient une scène à part entière, une histoire racontée, jouée, et ressentie, où l’émotion brute côtoie l’humour et l’intensité dramatique ».

    Après 27 ans de scène, Olivier Clément a senti qu'il était mûr pour monter ce spectacle. « Mon but est de faire vibrer le public, qu'il connaisse bien Brel ou qu'il le découvre ». « Brel, à corps et à cris", les 7 et 8 février à 20h au Poche Théâtre Poche, 70, rue du Fort à Charleroi. Tarifs : une soirée 16 €, deux soirées 25 €. En collaboration avec le Chiche. Infos et réservations : brelconte@gmail.com. 0498/725 456

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  • CHATELET/BOUFFIOULX: Salon des Artisans d'Art avec, pour la première année, un luthier.

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                       Francesco Covato : « Fabriquer des violons, tout un Art ! ». photo: J.C.Hérin 

    Avec persévérance et minutie, Francesco Covato construit, dans son atelier, des violons, altos (même des Stradivarius!), violoncelles ainsi que des archets. Il exposera plusieurs pièces du 29 janvier au 2 février au Salon des Artisans d'Art, à la Maison de la Poterie.

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    photos: J.C.Hérin 

    Passionné de musique classique depuis son plus jeune âge, Francesco Covato (61 ans) est guitariste. Cet habitant de Nalinnes s'est même retrouvé sur scène en compagnie du chanteur William Sheller ! Francesco a suivi également des cours de violoncelle. Quand il découvre le violon aux alentours de 40 ans, c'est d'emblée le coup de foudre. En 2016, il intègre le Centrum voor muziekinstrumentenbouw (CMB) de Puurs, centre de construction d'instruments. En 2022, il est diplômé luthier. Avec Philippe Heusghem, il est pratiquement le seul à exercer ce métier dans la région.

    Francesco Covato a aménagé une pièce de son habitation en véritable atelier. C'est là qu'il y passe des heures et des heures, à la recherche sans cesse du son idéal. Le luthier est un artisan qui ne laisse rien au hasard, surtout dans le choix des matériaux : épicéa, d'une densité et d'une élasticité adaptées (pour la table d'harmonie), l'ébène (pour les touches), ainsi que l'érable ondé (pour le fond et le manche). Extrêmement rare, l'érable ondé est au luthier et au luxe ce que l'ambre gris est aux parfumeurs. La croissance des fibres de bois y est déformée en motif d'ondes chatoyantes. Sans oublier l'archet, car, sans lui, le violon reste muet.

    une identité propre pour chaque violon

    Le travail de luthier demande de la patience et de la rigueur. Francesco Covato peut passer plus d'un mois sur un violon. C'est le cas pour un Stradiavarius (dont le coût peut aller jusqu'à 20 000 euros!) qu'il est en train de monter. Le violon est constitué d’un assemblage de 72 pièces de bois par collage, à l’exception de l'âme qui est introduite légèrement en force dans le violon entre le fond et la table. Les outils utilisés : des rabots « noisette », des ciseaux, des racloirs,... Creuser la voûte, coller les éclisses, mettre et retirer des pinces à linge,... constituent quelques étapes. « Entièrement réalisé à la maison, chaque violon aura une identité propre » explique le luthier.

    Francesco Covato expliquera «  en direct » les étapes de la fabrication d'un violon, lors de la 22ème édition du Salon des Artisans d'Art, du 29 janvier au 2 février,  le mercredi 29 janvier de 14 à 19 h et du 30 janvier au 2 février, de 10 à 18 h, à la Maison de la Poterie, rue Général Jacques, 4 à Bouffioulx. Une trentaine d'artisans y seront présents. Cette année, l’espace d’accueil est étendu au rez-de-chaussée de la Maison de Poterie. Durant le Salon, le musée est accessible gratuitement.

    JEAN-CLAUDE HERIN