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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 4

  • MARCINELLE - 2000 scouts et guides à la Scout Silver Cup !

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    photo J.C.Hérin 

    Les scouts et guides se sont éclatés chaleureusement lors d'épreuves ludiques au Centre de Délassement. 

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Lancer de ballots, mur des champions, benne, tir à la corde, escalade, piranha, équilibre sur un taureau en mouvement,... et cette année, accrobranche avec l'ouverture de l'espace Arboréo,... tous ces jeux ont animé, dans une ambiance joviale et bon enfant, plus de 2000 scouts et guides d'unités. Venus des 4 coins de la Wallonie, ces jeunes de 8 à 18 ans s’affrontaient lors de la 28ème édition de la Scout Silver Cup. Avec remise de coupes en fin de journée ! 

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    Le Centre de Loisirs offrait un bel écrin de verdure à tous ces jeunes. Le thème, cette année : les personnages de Walt Disney. 2700 sandwiches ont été préparés (par 35 parents bénévoles!) et 3000 T-shirts imprimés !

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    «  Depuis septembre, nous sommes une trentaine à nous investir dans l'organisation de la Scout Silver Cup » signale Julien, coordinateur avec Eva et Martin. « Ce que cette rencontre apporte ? L'esprit d'équipe et la solidarité, deux valeurs importantes à l'heure où les écrans mènent de plus en plus à l'individualisme ». L'événement se veut également solidaire. Chaque année la Silver Cup soutient une ASBL ou une ONG: Amnesty International, Oxfam en 2009, Pinocchio en 2011, Arc-en-Ciel en 2012 et 2025, Service Droits des Jeunes en 2014, Sports pour Handicapés Fleurus en 2017, Justine For kids en 2018, Enfants de l'espoir en 2019, Tennis Carolo For Télévie en 2020, Les Mots De Tom de 2022 à 2025.

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    Des jeux comme à Intervilles ! photo: J.C.Hérin 

  • MONTIGNY-LE-TILLEUL - Concorso della canzone italiana- 1er prix: Rosa Nobile

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    Rosa Nobile - photo JC Hérin 

    Les belles mélodies italiennes ont conquis un nombreux public lors de la 10ème édition du Concorso della canzone italiana, à l’auditoire De Cooman.

    JEAN-CLAUDE HERIN

    « Lorsqu’on nourrit l’ambition de créer un lien fort avec sa culture d’origine, la musique constitue un levier important », souligne Maria Di Donato, coordinatrice du concours et présidente de l’ASBL V.I.A.L.E. (Vita Italiana All’Estero). "La chanson est plus qu’une simple forme d’expression. Elle permet aux chanteurs, compositeurs, interprètes,... d’apporter, par leur créativité, du bonheur, de l’émotion à notre vie quotidienne". Cette année, le concours était présenté par Celentarock. 20 candidat(e)s italien(ne)s ou belgo-italien(ne)s de Wallonie ont donné de la voix dans des registres de chansons italiennes très différents.

    Le 1er prix dans la catégorie adulte a été décerné à Rosa Nobile (49 ans), une habitante d’Anderlues. Née à Palerme (Sicile), où elle a vécu 20 ans, elle exerce aujourd’hui le métier d’infirmière à l’hôpital psychiatrique Vincent Van Gogh à Marchienne-au-Pont. Le chant constitue pour elle une passion depuis l’âge de 3 ans. Lors de sa prestation, elle a interprété « Sei la vita mia » de Mario Rossini. Elle est soprano et contralto. 2ème prix : Tiffany Jakab- 3ème prix : André Golin- Catégorie Ado : 1er prix : Ralph Lana- 2ème prix : Cristabella- 3ème prix : Selena M- Prix Public : Fabrizio Bellomo- Prix Facebook : Michelino.

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  • HISTOIRE LOCALE- L'Eden Théâtre remonte à la Belle Epoque !

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    De nombreux artistes renommés ont foulé la scène de l'Eden/Théâtre, dès sa fondation, à la fin du 19ème siècle.

    Devenue, en 2012, Centre culturel ainsi que Centre d'Expression et de Créativité, cette institution carolo connaît depuis lors, sous l'impulsion de Fabrice Laurent et de son équipe, une seconde jeunesse. Et les projets foisonnent, toujours plus nombreux...

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    L'Eden aujourd'hui - photo: J.C.Hérin 

    Haut-lieu de culture et de citoyenneté, l'Eden, à l'angle du Boulevard de l'Yser et du Boulevard Jacques Bertand, brasse spectacles, expositions, concerts, humour, rencontres, stand up, scènes ouvertes, stages, ateliers, workshop, roller, impro, théâtre pour petits, spectacles burlesques, marches exploratoires,...

    Un petit retour en arrière s'impose pour bien comprendre: au milieu des années 90, Pierre Bolle, directeur de la Maison de la Culture au Boulevard Audent, cherche un bâtiment plus vaste pour y développer des activités. Celui-ci jette son dévolu sur l'Eden. Rongé par la mérule, le bâtiment demande une rénovation quasi complète. Ce sera chose faite en 1996, grâce aux architectes Pierre et Pablo Lhoas, originaires de Charleroi. La partie administrative ainsi que la salle de spectacle et la Brasserie seront remises à neuf. Marc Feulien, artiste courcellois, intervient quant à lui à l’entrée du bâtiment. En septembre 97 entre en vigueur le Nouvel Eden. De 2002 à 2012, L'Eden et le PBA connaîtront une direction unique sous Pierre Bolle, jusqu'à ce que les deux institutions se scindent.

    Les missions d'un Centre Culturel 

    Une nouvelle rénovation intervient en 2012 afin que le lieu corresponde davantage au nouveau projet du centre culturel, touchant principalement l'accueil et la brasserie. « Quand je suis arrivé comme directeur à l'Eden, j'ai clairement redéfini les missions d'un Centre Culturel, c'est-à-dire un lieu proposant des spectacles, mais pas uniquement ; nous avons aussi une mission citoyenne, nous soutenons des associations, nous suscitons des débats (entre autres avec la Maison de la Laïcité avec laquelle nous sommes voisins), nous allons dans des quartiers comme nous le faisons, l'été, avec Quartiers Libres,... » signale Fabrice Laurent. «  En Fédération Wallonie-Bruxelles, il existe 119 Centres Culturels. Celui de Charleroi est un des plus importants. Il a son propre ADN en fonction de son histoire, de son environnement. Comment imaginer la Boucle Noire en dehors de Charleroi ? ».

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    Une mission citoyenne ( ici dans les bâtiments du Cinq ) 

    Pas de concurrence 

    En 2020, les murs entre « le Cinq », bâtiment autrefois occupé par la Samaritaine, et qui a accueilli l'Ecole des Estropiés, ont été percés, agrandissant considérablement le bâtiment sur le boulevard Jacques Bertrand. L'inauguration est prévue après la remise en état de l'ascenseur.

    La réouverture prochaine du Centre Temps Choisi à Gilly (les travaux viennent de reprendre après une faillite) est aussi annoncée, à destination principalement des écoles de danse et des académies de la région. L’Eden, qui occupe 25 personnes, est reconnu et subsidié par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Wallonie, la Province de Hainaut, la Ville de Charleroi et soutenu par le CPAS Charleroi. Son action couvre l’ensemble des Districts de la Ville.

    De nombreux partenariats se sont tissés. « Nous ne cherchons à concurrencer personne » signale Fabrice Laurent. «  Notre programmation musicale est proche de celle du Rockerill et du Vecteur. Nous avons toujours été très attachés à l'Ancre et les liens se sont renforcés avec le PBA avec l'arrivée de Marie Noble et avec Charleroi danse avec Fabienne Aucant ». L'Eden se compose d'une salle de spectacles pouvant accueillir de 350 personnes assises à 700 debout, d'une brasserie de 80 couverts, de quelques espaces de bureaux et de réunions et d'un petit jardin (d’Eden) bien caché.

    La tradition maintenue avec le wallon et le Carnaval 

    La belle aventure de l'Eden commence vers 1885, à la Belle Epoque. Auguste Cador construit le premier théâtre en matériau durable de la région. Des célébrités s'y sont produites comme la grande comédienne Sarah Bernhardt.

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    Sarah Bernhardt 

    « Chaque année, nous rendons hommage à ce grand architecte carolo par la rentrée du « Master Cador » à la Brasserie » signale Fabrice Laurent. Dénommée « Eden-Théâtre », la salle accueille des troupes permanentes d’opérettes, des opéras-comiques, des drames et du vaudeville. En l’espace de 130 ans, différents propriétaires se succèdent, différentes histoires s’y écrivent.

    L'Eden devient une salle des fêtes, de catch, de boxe,... « Nous avons retrouvé des traces de théâtre wallon et d'atelier de Carnaval. Nous poursuivons la tradition avec El Bwèsse à Téyâte et la Wallomobile, ainsi que par la Grande Fabrique du Mardi Gras et le brulâge du Corbeau » poursuit Fabrice Laurent. Malheureusement, le théâtre fait faillite à la 1ère guerre mondiale. Lors de la Seconde, les archives seront brûlés. Les Alliés y établiront leur quartier général, la salle accueillera du catch, de la boxe, plusieurs congrès du mouvement wallon,... Lors des années 70-80, l'école qui fonctionnait a utilisé l'Eden comme salle de spectacle et salle de gymnastique. La brasserie actuelle était la bibliothèque.

    J.C.HERIN