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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 302

  • CHARLEROI - La boutique "De Passage" à Ville 2 jusqu'au 31 décembre

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    Le comité De Passage a inauguré, vendredi, un espace regroupant une soixantaine de créateurs et artistes belges. Cette boutique « éphémère » est accessible jusqu’au 31 décembre.

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    Après une première édition au Passage de la Bourse et une deuxième au Boulevard Tirou, la boutique éphémère "De Passage" se pose, cette fois, au Centre Commercial Ville 2, et plus précisément dans la cellule de l’ancien Pimkie, réaménagée pour l’occasion.

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    «  Depuis plusieurs mois, nous prospections un nouvel endroit. Nous l'avons trouvé, et nous en sommes vraiment contents » signale Axel Rons, artisan et un des membres du Comité, aux côtés de Muriel Charlot, Anne Libotte et Marianne Smolders. «  Cet espace a tout pour séduire : une surface plus grande : 230 m2 ainsi que la proximité d'autres magasins, entraînant une belle affluence. » Et c'est vrai qu'il y avait du monde lors de l'inauguration , vendredi soir: plusieurs personnes scrutaient les luminaires, textiles, meubles, savons, bougies, bijoux, sérigraphies, et autres articles cadeaux pour les fêtes de fin d'année. Oui, le lieu mérite bien son nom de « De passage » !

    formes originales de meubles

    Une soixantaine d'artisans y exposent leur créations. Axel Rons conçoit des meubles originaux. « J'ai effectué ce choix, suite à un licenciement, il y a 6 ans, qui m'a forcé à me réorienter » fait-il remarquer.

    «  N'ayant pas été « formaté » par des études spécifiques en bois et en métal, j'essaie de me départir de ce qui se fait en série, en créant des formes originales, l'oblique par exemple, ou des étagères en forme de X. Je travaille « sur mesure », à la demande du client ». Christine Dofny, tisserande, confectionne des écharpes tissées à la main. Elles sont en laine, mohair, alpaga, coton,... Soutenu par le Comptoir des Ressources Créatives de Charleroi du Collectif Composite, cette boutique éphémère avait permis aux créateurs et aux artisans de se réinventer dans le contexte de la crise sanitaire. Et le concept plaît, vu le succès remporté. Jours et heures d'ouverture : mardi, mercredi, jeudi et samedi de 10 h à 19h, et le vendredi de 10h à 20h, jusqu'au 31 décembre 21.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • COQUINERIES- Le 10 décembre au Poche Théâtre

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    Dans l’ambiance chaleureuse et décontractée du bar du théâtre, laissez-vous emporter, sans complexe, par nos Coquines et Coquins qui vous dévoileront chansons, sketches, poésies, et bien d’autres surprises sur le thème de l’érotisme.

  • BOIS DU CAZIER: Marcinelle au féminin

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    Les veuves et orphelines du Cazier sont un peu les oubliées de la tragédie... Dans son ouvrage : « Marcinelle au féminin », l'auteure italienne Martina Buccione répare cet oubli. Un livre à mettre en parallèle avec l'expo : « Les Dames de Carreau ».

    Très souvent, Les Gueules Noires renvoient l'image de travailleurs qui se sont épuisés dans les mines. Mais qu'en est-il de leurs épouses et de leur filles? Ces dernières ont effectué également des tâches très rudes en surface, comme les hiercheuses ou les glaneuses, en plus d'être des ménagères et des mères. Le Bois du Cazier rend à toutes ces femmes courageuses la place qui leur revient, à travers une exposition : « Les Dames de Carreau », 12 portraits sous forme de cartes à jouer géantes, disséminées sur le site. «  L'une d'elles, Eulalie Desmanet de Biesme, a reçu en 1822 la concession houillère du baron Jean-Baptiste de Cazier. C'est une illustration de l 'importance jouée par les femmes au Cazier» souligne Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier.

    un vol pour élément déclencheur

    Un ouvrage, dont la publication était prévue il y a deux ans, mais reporté pour cause de Covid, traite aussi de cette thématique : « Marcinelle au féminin ». L'auteure est Martina Buccione. Professeure d'italien dans la région des Abruzzes, elle est la petite-fille de Cesare Di Berardino et la nièce de Santino, décédés au Bois du Cazier. Martina a dialogué avec sa maman Santina, sa tante Pia et une cousine autour de leurs souvenirs de Marcinelle, où elles ont passé leur jeunesse, avant de retourner en Italie. Longtemps, la mère de Martina s'était tue à propos de cet épisode de sa vie. « Quand je posais des questions à propos de mon grand-père, on me répondait qu'il était mort, sans plus d'explications » signale l'auteure. C'est le cambriolage de sa maison et le vol de la médaille d'honneur attribuée à son père qui a été l'élément déclencheur d'un intense besoin de témoigner.

    le quartier des Haies en valeur

    « Nous connaissons bien la famille de Martina. En 2016, sa soeur Enrica avait présenté une exposition au Cazier avec son compagnon Max Pellegatti, à l'occasion des 60 ans de la catastrophe du Bois du Cazier » poursuit Jean-Louis Delaet. A l'origine destiné à un public italien, l'ouvrage : « Marcinelle au féminin » a été adapté à un public belge. De plus, il a été complété et annoté par l'équipe d'historiens du Bois du Cazier. L'accent a été mis notamment sur le Quartier des Haies, l'école des Haies, le Sart Saint-Nicolas,... ainsi que sur l'ambiance des années 50 autour du Cazier. Les illustrations proviennent des archives du Bois du Cazier et des archives familiales de l'auteure.

     

    « Marcinelle au féminin » par Martina Buccione, 132 pages, aux éditions Mémogrames. Prix : 15 euros. En vente à la boutique du Cazier.

    JEAN-CLAUDE HERIN