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Ca bouge à Charleroi et dans l'entité ! - Page 303

  • CHARLEROI- Rive Gauche: Dany aux BDays

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    Le dessinateur Dany et Christian Bernard 

    A la demande de Rive Gauche, Slumberland BD/World de Charleroi a mis la bande dessinée à l'honneur, samedi, avec la troisième édition des BDays. Parmi les auteurs/dessinateurs invités, Dany qui fait rêver des milliers de lecteurs !

    Octobre 1968. Propulsé dans le journal Tintin, la série « Olivier Rameau » est une bulle d'oxygène et de rêve, à côté de séries souvent plus réalistes. Les deux minutes d'arrêt à Hallucinaville ont lancé le signal d'un voyage qui perdure depuis plus de 50 ans. Et l'aventure n'est pas finie, puisque un nouvel album «  Le pays des mille et un ennuis » est prévu prochainement aux éditions Kennes (à Loverval, c'est chez nous!). Pas de date prévue, mais levons tout de même le coin du voile : Olivier Rameau, sa charmante (et très sexy!) compagne Colombe Tiredaile et tous leurs amis rêverosiens évolueront, comme le titre le suggère, dans un milieu oriental...

    Un autre album en préparation est « Un Spirou par » scénarisé par Yann : « Spirou et la Gorgone bleue » (120 pages!). Dany, le toujours jeune dessinateur né en 1943, est un ami de longue date de Christian Bernard, libraire à Slumberland/BD World Charleroi.

    d'un style à l'autre

    « J'ai connu Dany alors que j'avais 25 ans » évoque ce dernier. « Je tenais Tropica BD, librairie carolo spécialisée en BD, que j'avais fondée avec Denis Lapière. Le voeu de cet associé de la première heure était de fournir un scénario à Dany, et il y est parvenu finalement avec l'album : «  Un homme qui passe » qui vient de paraître aux éditions Dupuis» confie Christian. «  Dany est un dessinateur complet, qui peut passer, avec talent, d'une série humoristique à une série coquine ( mais jamais vulgaire) ou encore réaliste comme Arlequin, Equator, Bernard Prince, Histoire sans héros,... ou fantasy comme les Guerrières de Troy ». D'autres auteurs dédicaçaient également leurs albums au premier étage de Rive Gauche, au cours des Bdays, comme les Carolos Lapuss' et Salma, ainsi que Baudouin Deville (Innovation 67 avec le scénariste Patrick Weber), Gyom ( Le Codex de Théo), Gérard Goffaux ( La mort à lunettes), Jacq ( Les Péripéties homologuées de Paul &Tom), Hugues Hausman (Calembredaines),...

    « Nous avons voulu que la BD soit représentée dans toute sa diversité ! » soulignait Christian Bernard.

    J.C.HERIN

  • LODELINSART - Petit Théâtre de la Ruelle- "Chambre 108" du 12 au 18 novembre

    Un petit séjour à l'hôpital... CHAMBRE 108 de Gerald Aubert au Petit Théâtre de la Ruelle à Lodelinsart

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    Comme promis en début de saison, le Petit Théâtre de la Ruelle de Lodelinsart poursuit sa programmation sous le signe du rire et de l'émotion avec une comédie malicieusement drôle, CHAMBRE 108 de Gérald Aubert (du 12 au 28 novembre 2021)

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    Pendant les quelques heures qu’ils partagent dans la même chambre d’hôpital, deux hommes redoutent une fin de vie certaine, l’un condamné par l’âge, l’autre par la maladie. D’un côté, Bertillon est un retraité hypocondriaque sans illusions sur la vie. Il a élu domicile à l’hôpital pour tromper la solitude de l’âge. De l’autre, Charles Renoir est un homme rigoureux, cadre asocial, il séjourne pour dépister un éventuel cancer.

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    Par manque de chambre individuelle, ces deux personnalités vont devoir cohabiter et partager un instant de vie, une intimité. Vieillard envahissant, Bertillon a pris l’habitude de déverser sa philosophie de comptoir sur ses voisins de chambre au grand dam de Renoir.

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    Sous le regard tendre et professionnel de leur infirmière, ces deux hommes, soumis aux soubresauts de leurs angoisses et de leur désenchantement, vont se subir, se heurter et lentement apprendre à se connaître. Avec un humour féroce, l’auteur nous invite à parcourir les étapes de la prise de conscience qu’occasionnent la vieillesse, la maladie, la solitude et la peur de disparaître. Cette pièce, loin d’être une simple comédie, évite le pathos et nous offre un vrai moment de vie comme une ode à la joie. Celle qui émane de l’humain, quand celui-ci se rappelle qu’il a un cœur.

    Du 12 au 28 novembre 2021 (les vendredis, samedis 20 h et les dimanches 16 h - séance supplémentaire le jeudi 25/11 à 20 h), le Petit Théâtre de la Ruelle présentera CHAMBRE 108 de Gérald Aubert, une comédie pétrie d'humour et d'émotion dans une distribution dans laquelle on retrouvera Maïté Saint-Hubert, Salvatore Vullo et Jacques Delmeire qui assurera également la mise en scène.

    Le Petit Théâtre de la Ruelle - rue des Platicheux à Lodelinsart - à deux pas de la Ruche Verrière, près de la Place Edmond Gilles.

    Réservations : 0474 388 032

  • LIVRE- Christian Joosten: "Le jugement de Dieu"

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    Vengeance et magouilles dans le milieu de l'Art parsèment « Le jugement de Dieu », un thriller dans lequel le flic belge Guillaume Lavallée investigue sur le passé et sur l'assassinat de son ami Dragan Dragovic, un Serbe de Bosnie. L'auteur Christian Joosten campe une partie de l'intrigue à Charleroi

    - Vous êtes auteur, mais aussi archiviste à Charleroi. Un lien entre les deux fonctions ?

    C.J. : Bien sûr. Même si l'écriture est plutôt un loisir, j'y trouve le même goût de la recherche et la curiosité que dans mon métier. J'adore « fouiller », comme on dit... Durant ma carrière, tant au Bois du Cazier que maintenant au service des Archives de la Ville de Charleroi, je travaille à la réalisation de publications et d'expositions.

    - Qu'est-ce qui relie Guillaume Lavallée et Dragan Dragovic, les deux protagonistes du roman ?

    CJ : Ils ont tous deux une dette à racheter, quelque part... Dans le roman précédent : « Le roi de la forêt », le lecteur apprend que Lavallée, personnage récurrent de mes romans, a été accusé du meurtre de son épouse. Il a fini sa carrière à Vresse-sur-Semois et tente de se faire oublier... Il reprend ses habits de flic à Charleroi. L'artiste peintre Dragan Dragovic a volé des oeuvres d'art. Le titre du roman « Le jugement de Dieu » fait justement référence à tout cela : l’Art, la faute…

    15 ans d'écart séparent l 'enquête du conflit en Bosnie-Herzégovine. Effectuez-vous là un travail d'historien ?

    CJ : Pas vraiment, mon intention n'est pas de raconter le conflit d’un point de vue historique mais de dénoncer la bêtise de la guerre. J'étais étudiant à L'Université quand ont éclaté les combats dans les Balkans en 1992. J'étais ( et je reste) stupéfait de voir de telles atrocités. Je connaissais des amis yougoslaves à Bruxelles et je ne comprenais pas pourquoi des communautés « frères » étaient amenées à s'entre-tuer. De plus, c' était une guerre en Europe, pas si éloignée de nous que cela !

    - Après les Ardennes belges, Charleroi devient-elle un nouveau point d'ancrage ?

    CJ : C'est aussi la volonté de l'éditeur belge Weyrich de mettre en valeur, dans chacun des romans de la collection, un coin de notre patrimoine. Pour moi, Charleroi est, bien sûr, une ville de cœur. J’y suis né, y ai longtemps vécu et y travaille toujours. Ainsi, quand je parle par exemple du « Vitruve », un restaurant de Couillet, ou encore d'un café à Marchienne-au-Pont, ce sont toujours de lieux de vie très animés. Ces établissements regorgent de personnages, d’anecdotes, qui font de Charleroi un bouillonnement permanent. Mais Guillaume Lavallée continuera sans doute sa vie d’errances...

    « Le jugement de Dieu » par Christian Joosten, 202 pages, 17 euros, dans la collection « Noir Corbeau » Weyrich éditions, 208 pages. w.ww.weyrich-edition.be

    JEAN-CLAUDE HERIN