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Cultures - Evénements - Page 652

  • CHARLEROI- Spirou, hôte de marque au Palais du Bas!

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    Jean-Michel: La Bd est sa véritable passion

    Le célèbre groom marcinellois  fait l’objet d’une exposition exceptionnelle   au « Palais du Bas ».  La nouvelle galerie BD ouvrait ses portes au grand public,  avant de lancer une grande vente aux enchères.

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    Des albums de collection

    Apparu il y a plus de 75 ans ( bon anniversaire !) ,  Spirou fait flamber les prix !  Jugez-en plutôt : un dessin de Franquin de 1955,  publié comme en-tête de couverture de Spirou, est estimé à 7000 euros,  un album de 1957 « Le repaire de la murène » entre 2500 et 3000 euros,  une étude à la mine de plomb de Spirou par  Rob-Vel, l’inventeur de Spirou, entre 1200 et 1500 euros,  un zorgléoptère  ( un véhicule utilisé par Zorglub, l’ennemi de Spirou )  à 600 euros,…  Le 9 octobre aura lieu une vente aux enchères géante, comprenant  sculptures, figurines, documents, recueils et périodiques,  albums,  tirages de tête, sérigraphiques, portfolios, plaques émaillées,… déposés par une trentaine de collectionneurs.  Les prix pourraient même doubler dans certains cas !  Jean-Michel, l’initiateur carolo, est fier d’exposer tous ces articles dans le « Palais du Bas », une nouvelle galerie, au 27, rue de Marcinelle,  dédiée entièrement au 9ème art.  Voici plus d’un an et ½ que cet expert en bd,  fort de ses 18 années d’expérience professionnelle,  a entrepris les travaux de son nouvel espace.  « J’en suis particulièrement fier.  Grâce à une bonne équipe d’architectes, mon rêve est devenu réalité ! » souligne-t-il.  La déco est assez atypique : verre transparent au sol, carrelage au plafond, moquette au mur,… Certaines associations de couleurs sont assez audacieuses, comme le mauve et le rouge.  L’esprit, très avant-gardiste,  ne manque pas de surprendre…

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    Un décor avant-gardiste

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    Un dessin de Franquin estimé à... 7000 euros !

    Une marée humaine a déferlé sur les lieux, vendredi soir, lors du  vernissage. Bon nombre de passionnés s’y étaient donné rendez-vous,   comme Udo de Sombreffe. « Je possède environ 5000 BD et 1500 objets.  Très récemment, j’ai craqué pour un costume de Spirou gagné par un petit garçon en 1947 à l’Innovation à Bruxelles. C’est une pièce unique que j’ai achetée 3500 euros ».  Antoine, un autre bédéphile, poursuivait : «  J’adore l’univers de Spirou, principalement dessiné par Franquin.  Les personnages ont de vrais caractères. Fantasio est un vrai grincheux. Quant à Spirou, il n’est pas que gentil : il  peut aussi se mettre en colère ! Mais le personnage que je préfère est, sans conteste, le comte  de Comte de Champignac.  Dans « Le dictateur et le champignon », cet inventeur génial a mis au point le métomol.  En vaporisant ce gaz sur les chars d’assaut, il a permis d’empêcher la guerre entre deux Etats d’Amérique du Sud. C’était un pacifiste avant la lettre ! ».  L’heure  était aussi à la confraternité. Etienne Grandchamps, bouquiniste au passage de la Bourse,   offert à Jean-Michel une figurine,  qu’il avait confectionnée,  il y a 25 ans,  à partir d’un guard londonien. Il lui a rajouté des boutons en cuivre, et une tête de Spirou,… et le tour était joué !

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    Udo, un véritable passionné

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    Un beau cadeau d'Etienne Grandchamps à Jean-Michel 

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    Spirou et Fantasio: des figurines très recherchées

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    Les véhicules sont aussi très appréciés

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    Un dessin de Rob-Vel, premier dessinateur de Spirou

    JEAN-CLAUDE HERIN 

    Pour tous contacts : Jean-Michel : www.jeanmichel.net- 0477/25 73 79. Prochaine ouverture : le 28 septembre. 

  • MARCINELLE- "Hollywood" par Cabaret 2000

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    L'histoire :

     

    Après plusieurs années de préparation voilà que la production d’Autant en emporte le vent est bloquée sous prétexte que le scénario ne tient pas la route. Le producteur David O. Selznick n’est pas satisfait. Il a congédie son réalisateur et néanmoins ami George Cukor. Le tournage est stoppé, et tant pis si chaque jour cette attente coûtera des fortunes au producteur. Celui-ci convoque un nouveau scénariste, Ben Hecht et un nouveau réalisateur, Victor Fleming.

     

    Enfermés tous les trois dans le bureau de Selznick, ils s’emploient à réécrire le scénario en quelques jours. Le livre est énorme et le scénariste appelé à la rescousse avoue ne connaître l’histoire « que de vue », autant dire pas du tout. Selznick et Fleming vont la lui raconter en mimant les scènes au cours de huit jours et autant de nuits de folie avant qu’Autant en emporte le vent devienne le film mythique d'Hollywood que les protagonistes prédisaient pourtant comme très bon navet ou très mauvais chef d'oeuvre.

     

    Le réalisateur est prêt quant à lui à faire le film tel que le producteur le voit. Les répliques sont bien choisies, avec une dose d’ironie assez forte. Scarlett est une pimbêche, adultère manipulatrice, esclavagiste, dont le rire se moque de tout, et dont le comportement est passible de violence sur mineure (puisqu'elle donne une gifle à sa fille). La terre de Tara est rouge,comme il se doit. A les croire l’intrigue ferait passer Proust pour un auteur de roman policier. Plus pragmatique le producteur temporise : quand on achète

    les droits d'un livre on acquiert autant les trouvailles que les erreurs de l'auteur. Et le réalisateur de suggérer de prévoir une scène finale de rechange au cas où l'avant-première tournerait mal.

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    Les dialogues imaginés par Ron Hutchinson, et adaptés par Martine Dolléans ont un effet comique dévastateur. La mise en scène est confiée à Jean-Paul Clerbois, coutumier de l'esprit décalé, humoristique et convivial de Cabaret 2000

     

    la Ruche théâtre, 1 av Meurée , Marcinelle

     

    du 19/9 au 6/10/2013 réservations au 0495/102014