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Cultures - Evénements - Page 18

  • CHARLEROI- Expo "Fingers Crossed" au Vecteur

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    Les univers graphiques de Patrick Croes et François Tusseki se croisent et s’interpénètrent dans l’expo : «  Fingers Crossed ». A voir jusqu’au 27 mars 

    C’est un joli travail à quatre mains que Patrick Croes et François Tusseki nous donnent à voir au Vecteur. Le premier est peintre muraliste et le second François Tusseki, peintre lettreur. Les deux plasticiens belges se sont rencontrés lors de la dernière édition du festival « Papier Carbone » au BPS 22.

    « Très vite, nous avons eu envie de collaborer sur des projets communs »signalent les deux créateurs. Parmi les œuvres exposées, citons la très grande fresque murale : «  Tomorrow never dies », directement inspirée d’un film de James Bond, ou encore «  Apocalypse », une sérigraphie où se mêlent différents motifs multiculturels et colorés, pour la plupart synthétisés et stylisés.

    «  Nous y avons introduit des smileys, des yeux, des flammes, des planètes, des feuilles, des oiseaux … Tous ces éléments donnent un côté  un peu ludique et puéril à nos créations. En jonglant avec les lettres, en inventant des mots-valises souvent jusqu’à l’absurde,…un autre de nos objectifs est de délivrer un message optimiste dans une époque tourmentée » signalent Patrick et François. 

    hommage au Pays Noir avec Bastidrk

    Le titre de l’exposition « Fingers Crossed » s’explique par le fait que les artistes ont voulu conjurer le mauvais sort et favoriser la chance en croisant les doigts. Mélancolie et humour se répondent, le tout faisant la part belle l’improvisation. Notons aussi que les plasticiens ont fait appel au céramiste Denis Druart. 

    Une deuxième expo présente les œuvres de Bastidrk du Collectif « Tête à Claques » au Rayon. Inspiré des traits du tatouage, de la noirceur des paysages industriels carolos et des lectures depuis son plus jeune âge, Bastidrk aime s’exprimer en ligne claire et franche travaillant le noir et blanc, en illustrations ou en bande dessinée.

    Les expositions sont à voir au V2 et au Rayon du Vecteur, au 30-31, rue de Marcinelle à Charleroi, jusqu’au 27 mars. Permanences les mercredis, vendredis et samedis de 13h à 17h. Gratuit. Réservations indispensables au 071/ 278 678.

    JEAN-CLAUDE HERIN

     

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  • SAINT VALENTIN: Des plats à emporter aux Caves de l'Abbaye !

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    En cette Saint-Valentin, les restaurateurs ont été obligés de se réinventer pour être conformes aux mesures sanitaires.  Pas de repas sur place, mais du « Take Away ». Brice et Adeline ont fait appel aux Caves de l’Abbaye d’Aulne.  Mais la formule a moins bien fonctionné que durant les réveillons. 

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                                                             La patronne et une employée aux fourneaux 

    Originaires de Fontaine l’Evêque, Brice et Adeline ont pris quelques jours en vacances bien méritées dans un gite appartenant à des amis, sur la Vallée  de l’Ourthe.  Le couple s’y trouve avec leurs trois garçons.  Pour la Saint-Valentin, les tourtereaux ne se sont rien refusé. Jugez plutôt : en entrée :  mini ballottine de foie gras cœur en Chutney framboises et garnitures. En plat consistant : suprême de pigeon façon Rossini, cèpes, rose de pomme de terre au gros sel. Et en dessert : forêt noire sphérique. Originalité : parmi ces  desserts, un cœur à base de pommes peut se laisser déguster !                

    Ces plats,  Brice et Adeline ne les ont pas cuisinés eux-mêmes, mais ils sont allés les chercher chez Annie et Jean-Pierre Gezels, patrons depuis fin 2006,  des Caves de l’Abbaye d’Aulne. Prix de la carte : 3 services pour 45 p/p  et en 4 services : 55 p/p. Les mises en bouche & le Trou Normand  sont offerts. «  Cela fait déjà plusieurs années que nous nous régalons, en venant ici ! » signalait le couple.  «  Annie joue vraiment sur les saveurs  et les textures. Tout est vraiment délicieux ! »

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    Brice et Adeline 

    concurrence dans les plats à emporter

    Dès vendredi, Annie et une employée s’affairaient en cuisine pour tout préparer. «  Nous n’avons vraiment pas de temps à perdre, car la plupart de nos produits arrivent frais, certains de Rungis, d’autres de la région, comme de la ferme du Maustitchi à Leernes. Et puis avoir tout cuisiné, il faut mettre les plats dans des barquettes » faisait remarquer la patronne.  Les premiers clients arrivaient déjà le jour même pour tout emporter !

    Bilan du week-end ?  Assez mitigé. «  Nous tablions au moins sur une cinquantaine de personnes. Nous n’en avons eu que 26 en tout. Nous sommes un peu déçus, car nous faisions le double pendant les fêtes d’année. Ici, nous rentrons tout juste dans nos frais » faisait remarquer Jean-Pierre.  « Plusieurs raisons à cela : le froid,  notre position géographique décentralisée, et la concurrence : tout le monde s’est mis à faire du Take Away !  Vivement la réouverture « physique » : cela fera du bien à tout le secteur ! »

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • BANDE DESSINEE- Anatole et Léontine, des pensionnaires hauts en couleurs, aux éditions Dimitri Kennes

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    Anatole et Léontine sont loin d’être des pensionnaires ordinaires !  Le premier tome de leurs relations pour le moins tumultueuses est sorti aux éditions Kennes,  avec au scénario le carolo Stéphane Lapuss’ et au dessin : Julien Flamand.

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    La quatrième de couverture d’Anatole et Léontine prévient le lecteur d’emblée : lui est irascible, méchant, menteur, manipulateur, colérique, cruel,… Elle est pire !  Stéphane Lapuss’ a été bien inspiré pour la création de cette série.

    «  Hormis « Les Vieux Fournaux » (Dargaud) , et plus récemment « Les Seignors » et les « Papy Boomers » (Bamboo), peu de BD parlent des personnes âgées. J’ai voulu réparer cet oubli » note le scénariste carolo. « L’idée de mettre en scène des personnes âgées m’est venue en me rendant à la résidence Corbisier à Villers Perwin. C’est là que ma compagne travaille. En parlant avec les pensionnaires, je me suis rendu compte que, loin d’avoir une vie monotone, les seniors vivaient des aventures complètement folles ! »  

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    Stéphane Lapuss'

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    Julien Flamand 

    Si  l’humour est bien présent dans la série (avec des propos parfois très crus, mais tellement savoureux  !), notamment à travers les facéties et les coups bas des protagonistes l'un envers l'autre, l’émotion est aussi bien présente.

    « Nous abordons des thèmes plus sérieux comme la mort ou la vie sentimentale voir sexuelle, sans verser dans la mélancolie pour autant. Nous aimons donner également aux résidents une consistance psychologique, en évoquant leurs regrets et leurs espoirs» poursuit Lapuss’.  Notons que tout le personnel hospitalier – ainsi que le directeur- méritent le détour ! "

    La série est conçue comme une succession de 62 gags, dans un format à l’italienne. Un deuxième tome 2 devrait paraître fin de l’année, avec l’apparition d’un nouveau pensionnaire haut en couleur !

    « Anatole et Léontine » par Stéphane Lapuss’  et Julien Flamand-  tome 1 : « Suspends ton envol », Kennes Editions, 12 .

    JEAN-CLAUDE HERIN

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