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Cultures - Evénements - Page 14

  • CLOTURE DE FEMMES DE MARS: Les groupes féminins CélénaSophia et Purrses en vitrine !

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    CélénaSophia 

    Covid oblige, les chanteuses/musiciennes des groupes CélénaSophia et Purrses se sont produites, vendredi soir, derrière la vitre de la taverne/ bouquinerie « Livre ou Verre ».  Ce concert clôturait un mois d’actions au féminin.

    Le énième rebond du Covid-19 n’était pas vraiment de nature à réjouir les cœurs, vendredi soir…  Qu’à cela ne tienne, les membres de la plateforme Femmes de Mars ainsi que Nathalie Delattre, programmatrice à l’Eden, avaient tenu à clôturer le Festival Femmes de Mars par un concert tonique, tenu secret jusqu’à la dernière minute, en mettant les artistes femmes wallonnes à l’honneur.

    Dans des conditions particulières, faut-il le préciser,  afin de respecter les mesures sanitaires : les membres de CélénaSophia et de Purrses étaient séparées de leur public (une vingtaine de personnes au  Passage de la Bourse) par la vitre du café/bouquinerie : « Livre ou Verre ».                

    Les sœurs Céléna et Sophia Tornabene, qui ont accolé leurs deux prénoms  pour former un duo sur scène en 2013,  ont fait danser les spectateurs au rythme des sonorités urbaines de leur premier album : « Les Géantes bleues ». 

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    « Nous nous inspirons du réel et de notre vécu par des textes engagés. Nous y abordons des thèmes comme le rapport à l’argent  ou le statut d’artiste ».  Leur prestation était suivie par celle de Purrses : les 3 voix du groupe, colorées et froides, dégageaient toute l'énergie du rock, du groove, de la soul et du punk !

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    Purrses 

    trop souvent réduite à « objet de désir »

    Les arts plastiques n’étaient pas en reste. Pendant le concert, Franca, Laurence et Valérie ont représenté, par leur pinceaux,  des visions de la femme : « Nous l’avons imaginée « végétale » en accord avec la Terre nourricière, mais aussi comme « un objet de désir sexuel », comme elle est  trop souvent réduite dans notre société » souligne ces trois artistes de Marcinelle et Mont-sur-Marchienne, qui exposent leurs œuvres à la Maison du Hainaut : « Figures de femmes » jusqu’au 31 mars. 

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    Franca, Laurence et Valérie

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    Durant un mois, conférences, expos, ateliers, rencontres, mais aussi théâtre, concerts et interventions en rue, tous des rendez-vous destinés à la réflexion et à l’action collective, étaient proposés par la plateforme citoyenne carolo «  Femmes de mars »,  autour de la Journée internationale des Droits des Femmes.  

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • CINEMA- "Sweeney Todd" entre cruauté et humour noir

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    Le Thudinien Brandon Gotto tourne et incarne le diabolique Barbier de Fleet Street dans « Sweeney Todd ». Une bonne partie du long-métrage est tournée à Marchienne-au-Pont.

    Après de longues années passées au bagne, le barbier Benjamin Barker est de retour à Londres, bien décidé à en découdre avec le juge Turpin qui l’a fait emprisonner pour lui ravir femme et fille. Affutant ses précieux rasoirs, il attend l’heure de l’ultime vengeance, égorgeant à l’occasion les malheureux clients qui franchiront le pas de son échoppe pour finir transformés en délicieuses tourtes à la viande confectionnées par sa voisine, Mrs Lovett… 

    Adepte des « fan film » comme « Star Wars », « Batman », « Halloween »,… le thudinien Brandon Gotto poursuit sur sa lancée avec « Sweeney Todd »,  son deuxième long-métrage après « L’Enfer n’est pas loin », un thriller psychologique.  «  Pour Sweeney Todd, je voulais un peu m’écarter du film de Tim Burton (avec Johnny Depp), pour être plus proche de la pièce de  Stephen Sondheim » explique Brandon.  «  Ce qui me plaît dans cette œuvre : l’atmosphère de la fin du 19ème siècle, l’humour noir, ainsi que cette cruauté un peu jubilatoire ». 

    Le juge transformé en ministre

    Le film est en noir et blanc, dans un format carré, pour être proche des films à l’ancienne. «  Je suis un grand nostalgique des films comme Dracula et Frankenstein ainsi que des films du cinéma d’expressionnisme allemand du début du 20ème siècle » poursuit Brandon. « L’éclairage,  les expressions des visages horrifiés (surtout des gros plans) y ont une importance particulière ». 

    Le décor n’a pas été laissé au hasard : Brandon a jeté son dévolu sur une vieille maison à Marchienne-au-Pont. 

    La distribution réunit Brandon Gotto dans le rôle titre, Turpin, transformé ici en ministre, par Raytan R.K. Rawling, Margaux Colarusso joue la femme du barbier mais surtout la dame aux tourtes et la Liégeoise Courtney Louis (12ans), sa fille. 80% du film a déjà été tourné. Il reste encore le montage, l’étalonnage et la post-production.  On est déjà impatient de voir le résultat final !

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • FLEURUS- Tambours de la paix dans 6 écoles communales

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    Pendant deux jours, 6 écoles maternelles et primaires de Farciennes participent aux Tambours de la Paix. Une façon d’encourager les enfants à la construction d’un monde sans violence(s).

    Depuis 2000,  lors des « Tambours de la Paix », des dizaines de milliers d'enfants de moins de 13 ans battent tambour en un roulement qui clôture magistralement une démarche de poésie active. Cet événement se tient traditionnellement le 21 mars,  la Journée mondiale Poésie-Enfance, mise sur pied en 1977 par Arthur (résistant belge), et par Moussia Haulot, créateurs de la Maison Internationale de la Poésie de Bruxelles. C’est en 2017 que la commune de Farciennes a pris part à cette action, sous l’impulsion de Fabienne Scandola, directrice du secteur Education Permanente du Hainaut. Depuis lors, l’événement a rassemblé plus de 700 enfants sur la Grand-Place  de Farciennes. Mais pour cause de Covid, l’édition 2020 avait dû être annulée.

    dans la cour des écoles

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    « Cette année, nous avons juste un peu anticipé l’événement par rapport à cette Journée mondiale, mais nous ne voulions pas supprimer une nouvelle fois cette manifestation… Nous avons demandé alors aux enseignant(e)s des écoles libres (Louât,Amion, Le Cercle), la Marelle et Waloupi ( Wainage et Louât) d’organiser Les Tambours de la Paix, ces jeudi et vendredi, dans la cour de leur école » signale Justine Parlagreco, animatrice  et coordinatrice pour le Centre Culturel de Farciennes. Eric Dubray, animateur musical de la province de Hainaut, avait initié les enfants au rythme et au jeu de tambour collectif.  Les prestations se font sans public, mais des photos sont prises et partagées  sur la page Facebook, ainsi que sur les réseaux sociaux. En deux jours, cet événement rassemble tout de même 400 enfants !

    J.C.HERIN