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  • THEATRE JEUNE PUBLIC- "Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux"

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    Avant même de nommer les choses, le spectacle : « Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux », destiné au jeune public, explore l'invisible. Un véritable voyage sensoriel, à voir à l'Eden, ce dimanche.

    Comment percevoir le réel, l'imaginaire, le rapport à l'autre,... ? Comment faire vivre à deux personnes un même événement et leur faire ressentir une histoire différente ? Oscillant entre le théâtre et la performance, le Collectif « Les Alices » puise dans des matériaux littéraires ou documentaires et dans différentes écritures scéniques, telles que le texte, la chorégraphie, les images, le multimédia,... pour échafauder une situation fictive comme point de départ.

    A la manière d'« Alice au Pays des Merveilles », la Compagnie cherche à passer au travers des miroirs et des lieux et du temps en inventant et en jouant d'étranges histoires.

    Des histoires qui s'inspirent d'autres histoires grandes et petites pour toucher tant l'homme que la société qu'il habite, des histoires qui se racontent avec l'image, le corps, les mots, les sons,... «  Et si la liberté, c' était de juste tendre l'oreille et d'écouter, se poser, observer,... ? » se demande Natalia Dufraisse, conceptrice du spectacle et performeuse. «  Peu à peu, on se laisse embarquer dans une atmosphère particulière. Il y a des ombres et de la lumière, la chaleur du feu, des cailloux, des roulements et des froissements, des feulements animaux, des murmures d’Ici et d’Ailleurs. Peu à peu, s’organisent les conditions d’un dialogue entre le public, le personnage, le lieu ».

    Le spectacle est une parenthèse hors du temps, un rituel d'écoute, un voyage qui se ré-écrit sans cesse, une réelle invitation à s'asseoir en cercle, à se retrouver ensemble, à dialoguer et à faire confiance à l'artiste pour vivre un moment atypique.

    « Sur le chemin, j'ai ramassé des cailloux » est à voir le 16 janvier à 15h à l'Eden, Bd Jacques Bertrand 1/3 à Charleroi. Prix : 7/6 euros. Groupes : 4 euros. Infos et réservations : 071/ 20 29 95.

    J.C.HERIN

  • LIVRE- "La 7ème Sage", le nouveau roman Fantasy de Cédric Quinaut

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    Dans le tome 2 des « Protecteurs d'Exa », Cink, le héros, n'est plus un apprenti, mais un guérisseur confirmé. L'auteur courcellois Cédric Quinaut continue d'explorer des Cités mystérieuses.

    Les lecteurs avaient fait la connaissance de Cink, un coursier qui s'était fait attaquer, alors qu'il faisait une livraison dans une autre Cité. Il prenait conscience alors de ses pouvoirs extraordinaires. C'était dans « L'apprenti guérisseur », le tome 1 de la série des « Protecteurs d'Exa ».

    Dans le tome 2 : «  La septième sage », notre héros tente, à présent, de récupérer les artefacts pour les placer sous la bonne garde des Sages. Une première expédition, périlleuse, est menée dans les terres du Nord, à la recherche de la Cité de Rupeysse. (En fait il s'agit de la cité médiévale de Peyrusse-le-Roc en Aveyron dont s'est inspiré l'auteur). Les Cités continuent à se défendre et se protéger mutuellement.

    Le don de guérison suffira-t-il pour faire pencher la balance? Une rencontre inattendue et bien mystérieuse pourrait troubler le guérisseur dans sa quête... « Dans ce nouveau récit, Cink prend de l'assurance face à ses adversaires, et maîtrise de mieux en mieux son don de guérisseur » signale le Courcellois Cédric Quinaut.

    « Je garde bien sûr des éléments comme la Cité de Cabeelst, la « Cité du Nord » dont l'histoire a traversé les récits des poètes et conteurs, ainsi que des personnages attachants comme les Feuillards. Atteints d'un étrange virus sous forme de champignon, ces derniers oeuvreront, malgré tout, pour le bien commun. »

    un jeu de cartes tiré des romans

    Un soin tout particulier a été apporté à la couverture réalisé par Philippe Hanotiaux. « J'ai demandé à cet illustrateur carolo, qui s'est surpassé une fois de plus, d'y représenter les trois personnages principaux du roman : Cink, le guérisseur, au centre. A sa gauche, la magicienne et à sa droite, l'insectoïde : de nouveaux personnages » poursuit l'auteur. « Quant au titre du roman, il réservera bien des surprises. Il est possible que la 7ème sage soit un personnage secondaire du roman : au lecteur de « la » découvrir ! ».

    L'auteur prévoit 5 romans ainsi qu'une série en parallèle de récits plus courts, dont le personnage principal est Mitran, l'apothicaire. Un jeu de cartes sera développé en 2022 avec la société « Sambre et jeux ». Ce gestionnaire de projets et contrôleur de gestion trouve dans l'écriture une véritable source d'épanouissement. « J'écris un peu tous les jours. J'apporte dans mes romans beaucoup d'humanisme et de bienveillance. Mes personnages m'entraînent toujours un peu plus dans des univers passionnants.  » fait-il remarquer.

    « La septième sage », tome 2 des Protecteurs d'Exa, par Cédric Quinaut. 445 pages. Prix : 18,95 euros. Le livre en papier. Www.publier-un-livre.com cedric.quinaut@yahoo.fr

    JEAN-CLAUDE HERIN

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  • FONTAINE-L'EVEQUE- MARCINELLE: Du Musée de la Mine vers le Bois du Cazier

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    Des pièces de charbonnage, transportées de Fontaine l'Evêque vers Marcinelle, constitueront un parc d'exposition de machines en plein air, au Bois du Cazier.

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    C'est un transport peu habituel qui s'est déroulé, par une pluie battante, vendredi après-midi. En provenance du Musée de la Mine à Fontaine l'Evêque, une courroie transporteuse, une cuve à air comprimé, une abatteuse de charbon, une chargeuse pelleteuse,...ont été réceptionnés par Vincent Vincke, consultant en archéologie industrielle, et par son équipe.

    Aujourd'hui, d'autres éléments doivent encore arriver au Bois du Cazier, comme une locomotive de fond et un grand wagonnet.

    Toutes les pièces sont disposées à proximité des deux chevalements et la recette supérieure, dans ce qui deviendra un parc d'exposition.

    Dans un avenir proche, elles seront nettoyées, avant d'être placées sur des socles, mais elles peuvent déjà être visibles auprès du grand public. Le coût de l'entreprise de manutention est pris en charge par la Ville de Fontaine l'Evêque. La restauration des machines, leur remontage et leur exposition en plein air à Marcinelle est à charge du Bois du Cazier. A terme, 90% des pièces (matériel de fond et petit outillage) seront transférés.

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    Un bel héritage pour le Bois du Cazier.

    L'idée de sauvegarder des pièces d'une grande valeur historique du Musée de la Mine dans les murs du Bois du Cazier a germé, en octobre 2021, lors d'une rencontre entre l'ASBL « Bois du Cazier » et la Ville de Fontaine l'Evêque. « Cette solution a été prise suite à la fermeture du Musée de la Mine en 2010. Il s'est avéré que les coûts pour remettre en état le Musée de la Mine, dégradé par les infiltrations d'eau verticales, seraient trop importants. Les pièces se détérioraient à cause de l'humidité » explique Philippe D'Hollander, échevin fontainois des Finances et du Budget. Notons toutefois que les pièces resteront propriété de la Ville de Fontaine l'Evêque.

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    Philippe D'Hollander, échevin du Budget à Fontaine L'Evêque 

    « La collection du Musée de la Mine viendra compléter les pièces existantes du Bois du Cazier. C'est un héritage d'autant plus symbolique qu'il intervient l'année du triple anniversaire pour le site marcinellois : les 200 ans de l'octroi de la concession minière, les 20 ans de l'ouverture au public et les 10 ans de son inscription au Patrimoine mondial de l'Unesco » a souligné Jean-Louis Delaet, directeur du Cazier.

    JEAN-CLAUDE HERIN