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  • CHARLEROI- Production PBA: "Chantons sous la pluie": claquettes, humour et douce nostalgie!

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    Après deux reports, les spectateurs du PBA ont pu - enfin!- assister à la comédie musicale : « Chantons sous la pluie ! »

    Qui ne connaît pas l'air mondialement connu de « Singin'in the rain », immortalisé sur l'écran par un film musical sorti en 1952, dépeignant joyeusement le Hollywood des années 20 ? Cette magie, les spectateurs du PBA ont pu la vivre sur scène.

    A travers une très belle distribution (20 comédiens/danseurs), les costumes, les décors, l'orchestre (sur scène), le spectacle : « Chantons sous la pluie », sous la direction de Patrick Leterme, était l'occasion de faire revivre Don Lockwood et Lina Lamont, couple star du cinéma muet à Hollywood. Le duo vole de succès en succès et feint de s'adorer autant à la ville qu'à l'écran. Mais quand le premier film parlant sort, tous deux doivent s'accommoder et tourner leur premier film du genre. Si Don maîtrise l'exercice, la voix désagréable de Lina menace le tandem. Kathy, une jeune danseuse et chanteuse, lui offre discrètement sa voix. Une rivalité s'installe entre les deux femmes... 

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    Précisons qu'il s'agit d'une nouvelle production du PBA, de l'Opéra de Reims, des Folies Lyriques et d'Ars Lyrica.

    En raison des mesures sanitaires, les représentations de cette comédie musicale ont été multipliées par 7 ! S'adressant au public, Pierre Bolle, directeur du PBA, a signalé : « Nous sommes particulièrement contents de pouvoir présenter cette nouvelle production au public. Cela fait 1 an et 1/2 que nous préparons ce spectacle, reporté à deux reprises ! Si vous êtes 200 spectateurs maximum dans la salle par séance, vous applaudirez pour 1000 ! »

    J.C.HERIN 

  • CHARLEROI- Les élèves de la Garenne se mobilisent contre le harcèlement

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    Personnes emballées dans du cellophane- réalisations d'élèves de la section artistique 

    A travers des animations et une exposition, les élèves du Centre Educatif la Garenne se mobilisent contre le harcèlement sous toutes ses formes. Une rencontre-débat sur la même thématique aura lieu le 26 janvier à l'auditorium de l'UT.

    Aujourd'hui âgé de 17 ans, Owen, étudiant en Technique Animation à la Garenne, est un jeune homme épanoui. Mais lorsqu'il était en 1ère secondaire, ce dernier était régulièrement harcelé par un groupe d'autres élèves. « J'étais devenu une cible, notamment parce que je portais un gilet avec des motifs de bûcheron » confie-t-il. « Jusqu'au jour où je m'en suis pris au « cerveau » de cette petite bande. Au bout de deux mois, je lui ai clairement fait comprendre qui j'étais et qu'il fallait mettre un terme à toutes ces petites attaques. Depuis lors, je n'ai plus jamais eu de souci ». A son tour, Clara, une autre étudiante de la Garenne, témoigne de l'agressivité qu'elle subissait, dès la première primaire. « Trois filles m'enfermaient dans les toilettes et me frappaient. C'était horrible. Heureusement, j'ai pu rencontrer une psychologue qui m'a aidée à m'en sortir. Aujourd'hui, tous ces problèmes sont loin derrière moi ».

    Les 12-13 ans accompagnés

    Les étudiants de 5ème et 6ème Technique Animation, guidés par M. Gilot, éducateur, référent en gestion de conflit et harcèlement, travaillent sur la thématique du harcèlement.

    Dans le cadre de leur cursus, ils rencontrent des élèves de 1re et 2° année, et les guident à travers une exposition itinérante: « Les faits de masse : lutte contre le harcèlement ». Faite avec des jeunes déscolarisés, cette expo a été conçue par Jessica Schilardi, porteuse de projets au SIEP (Service d'Information sur les Services et Formations) de Charleroi, en collaboration avec la bibliothèque A.Langlois de l’Université du Travail et Les Mots de Tom, une ASBL créée par les parents endeuillés de Tom, rejoints par la maman de Maëlle et une quantité de citoyens engagés.

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    Expo réalisée par les jeunes de Solidarcité 

    En parallèle, les élèves de la Section Artistique de la Garenne ont travaillé sur la même thématique : des personnages sont emballés dans du cellophane, montrant leur isolement. « Je m'investis personnellement auprès d'un d'un jeune de 12 ans, victime de harcèlement » signale Louis, étudiant en 6ème Animation. « A travers des Cercles de confiance, je lui fais comprendre ce qui est acceptable ou pas, ce qui faire rire ou pas ».

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    Les éléves des sections Animation et artistique, entourés de leurs professeurs

    Une rencontre-débat gratuite sera organisée le 26 janvier par la Bibliothèque Langlois, à l’Auditorium de l’Université du Travail, de 14h45 à 16h45. Au programme: prévention, témoignages, dispositif de cyber-détection, ouverture d’un centre d’intervention, formation, création d’outils de médiation… Réservation par mail : benedicte.rasseaux@hainaut.be ou au 071/552 125.

    JEAN-CLAUDE HERIN

  • CHARLEROI- Centre d'Action Laïque: Une approche humaniste face à la démence

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    Adrien Sacchi du CAL 

    A travers l'expo « Bons pour l'asile », le Centre d'Action veut combattre certains préjugés sur la folie.

    En 1954,  des infirmiers psychiatriques emmènent un homme du poste de police en ambulance pour l'interner à Paris. Toujours la même année, une patiente de l'hôpital psychiatrique de Sainte-Anne à Paris subit un électrochoc, qui fait passer un courant de basse tension entre deux électrodes sur les tempes. A l'hôpital psychiatrique de la Maison Blanche à Neuilly-sur-Marne, deux pensionnaires dansent ensemble... Montrant le traitement réservé aux personnes internées dans dans le passé, des clichés réalisés par le photographe français Jean-Philippe Charbonnier font alterner des scènes fortes et dures ainsi que plus légères dans l'exposition « Bons pour l'asile », au Centre d'Action Laïque. « Cette expo s'inscrit dans la lutte contre la bipolarisation de la société, ainsi que dans le Droit à la différence » explique Adrien Sacchi du CAL. «  Certaines photos peuvent heurter tant elles conduisent à un processus de déshumanisation. Au contraire, face à la folie, aux démences, aux troubles psychiatriques,... notre institution défend une approche humaniste. Pour que la différence soit reconnue comme richesse plutôt que comme une maladie à soigner.

    La pandémie de Covid-19 et ses répercussions sur notre équilibre psychique obligent à y réfléchir avec encore plus d'acuité et d'urgence ». Diverses activités sont proposées, comme des visites-animations de l'exposition, des animations sur les dernières découvertes en matière de santé, une conférence, le 16 février, de 18h à 20h, sur « L'évolution de la psychiatrie » par Jean-Noël Missa, médecin-philosophe,...

    L'expo se tient au 31, rue de France, de 10h à 16, samedi compris, jusqu'au 26 février au Centre d'Action Laïque de Charleroi. Infos et réservations : 071/53 91 72- info@cal-charleroi.be

    J.C.HERIN