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  • MARCINELLE- En 2022, les éditions Dupuis souffleront 100 bougies !

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                            L'aventure des éditions Dupuis s'étend sur trois siècles - photo: JC Hérin

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    Les ateliers de la rue Destrée 

    Qui aurait pu prévoir qu’une modeste imprimerie, fondée en 1898 à Marcinelle par Jean Dupuis, traverserait les années pour devenir, depuis plusieurs années déjà, une maison d’édition internationale ? Cette année, près de 4000000 d'albums BD se sont vendus dans une vingtaine de pays. Des ventes boostées par le confinement !

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    Gaston sur la place Verte: photos: J.C. Hérin 

    Témoignant de cette popularité, les statues de personnages BD tels que Boule et Bill, Spirou et Fantasio, Le Marsupilami, et plus récemment Gaston et sa voiture sur la Place Verte, se sont installées dans la Cité. 

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    Le fondateur !

    Dans la préface d’une publication parue en 1948, à l’occasion du jubilaire de Jean Dupuis, on pouvait lire à propos du fondateur des Editions Dupuis (on notera une bonne dose de paternalisme, c’était dans l’ère du temps ! ) : « Son œuvre est dans tous les foyers de chez nous. Mais celle-ci n’est pas que matérielle. Elle est, avant tout spirituelle. M.Jean Dupuis a voulu procurer aux familles des publications saines et morales, à la fois distrayantes et instructives. A son personnel, qu’il dirigeait avec un tact et une bonne volonté toute paternelle, il a donné un esprit de mutuelle confiance, de concorde parfaite, de collaboration totale ».

    Jean Dupuis voit le jour le 24 octobre 1875, à Marcinelle. Il n’est âgé que de deux ans quand sa mère décède. Ses tantes et son oncle prennent en charge son éducation, alors que son père est parti aux Etats-Unis rejoindre son propre père pour tenter sa chance auprès des chercheurs d’or. L’Histoire ne dira pas si les Dupuis ont fait fortune dans le Nouveau Monde !

    La première Kobold à pédale

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    La première Kobold de Jean Dupuis 

    Dans la famille Dupuis, il n’est pas toujours aisé de faire bouillir la marmite. Malgré tout, Jean garde de bons souvenirs de son enfance, parce qu’il a reçu beaucoup d’affection, et a été élevé dans les valeurs chrétiennes. Très tôt, le jeune Jean multiplie les petits boulots : apprenti pâtissier, commis au Grand Bazar de Charleroi,… Il est surtout gagné par le virus de l’imprimerie, par lequel il espère s’enrichir pour le plus grand bien de sa famille.

    Il trouve d’abord un emploi chez Wynstraeten. Peu de temps plus tard, il tombe sur une annonce : « Un imprimeur de Glons vend un petit matériel d’imprimerie pour 300 francs ».

    C’est cher pour quelqu’un de peu fortuné comme Jean, mais pas question pour lui de passer à côté de sa première Kobold à pédale ! Il y voit là l’occasion de se lancer dans l’impression. En faisant venir ce matériel à son domicile, en 1898, il crée l’imprimerie Jean Dupuis ! « Je suis installé comme patron imprimeur » dira-t-il. « Le plus modeste sans doute et le plus jeune du pays ». La première grande réussite de Jean Dupuis est la publication de la biographie de Saint Hubert, un feuillet de 130 pages qu’il tire à mille exemplaires.

    En 1904, une vingtaine d’ouvriers, et autant d’ouvrières, sont occupés par Jean Dupuis : ce qui en fait la plus grosse imprimerie du Hainaut de l’époque.

    1922: fondation des Editions Dupuis

    Les affaires prospérant, - Jean n’a jamais caché ses intentions de s’étendre - l’imprimerie quitte la maison familiale de la rue de Philippeville pour s’installer à la rue Destrée. Jean Dupuis s’attelle à un grand projet, en 1922 : « Les Bonnes soirées ». Les Editions Dupuis sont fondées!

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    la maison de la route de Philippeville 

    Sur la lancée de cette revue destinée aux femmes et aux jeunes filles, (1 million d’exemplaires sont envoyés !), Jean Dupuis lance, en 1924, « Le Moustique ». « Je voulais créer une publication humoristique, honnête et intéressante, qui serait bien accueillie dans les familles. Il y avait là, me semble-t-il, une bonne place qu’il ne fallait pas laisser à d’autres éditeurs. Pour augmenter le tirage, Jean Dupuis eut une idée géniale. Pourquoi ne pas y introduire les programmes complets des stations de radio ? Jean Dupuis décide alors de passer dans le Moustique les programmes de T.S.F. Il faudra attendre la fin de la seconde guerre pour voir apparaître « Le Télémoustique », agrémenté de programmes télé !

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    Le magazine de bandes dessinées Spirou est sorti le 21 avril 1938. Il ne comptait que 16 pages à l'époque mais contenait déjà la première série du célèbre groom, dessiné par Rob-Vel.

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                                   la petite camionnette « Spirou » et le tracteur de 12 tonnes

    Aujourd'hui, l'hebdomadaire existe toujours : il en est à son numéro 4356 !

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Des séismes et puis une stabilité

    Certes, l’entreprise créée par Jean Dupuis, puis par ses deux fils Paul et Charles, rejoints ensuite par les gendres René Matthews et, plus tard, à la fin des années 1960, par Marcel Dupuis (un homonyme) a été ébranlée, après une très longue période de stabilité, par des secousses : d’abord en 1985 par le rachat du Groupe Albert Frère, Hachette et les Editions Mondiales, qui a sonné le glas de l’entreprise familiale, puis en 2004, lorsqu’elle s’est retrouvée englobée dans le groupe de Média Participation.

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    Charles Dupuis 

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    à gauche, Paul Dupuis qui a inspiré les aventures de l'Oncle Paul 

    Mais depuis lors, - les ventes le confirment -, la maison d’édition marcinelloise voit l’avenir avec plus de sérénité. De nouvelles séries voient le jour, à côté de valeurs sûres. Au-delà de son ancrage franco-belge et des grandes séries qui ont fait sa réputation, la force de l'entreprise repose sur sa capacité à se projeter en avant et à savoir régulièrement réinventer son métier.

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    Les Tuniques Bleues, héros du journal Spirou 

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    Morgan Di Salvia, actuel rédacteur en chef de Spirou. Son leitmotiv: de la diversité ! 

    Créateur d'univers mythiques comme Spirou, les Schtroumpfs, Cédric ou Largo Winch, Lucky Luke,... les éditions Dupuis bénéficie dans ses productions actuelles de l'expérience acquise auprès des plus grands auteurs. Dans le même esprit, Dupuis a toujours intégré les métiers de l'édition, de l'animation et des droits dérivés, en vue d'assurer une exploitation cohérente de ses univers.

    Les spécificités actuelles du groupe Dupuis : l'édition d'albums et de magazines, les lancements et la promotion des albums, la production de séries animées, la commercialisation de licences, la vente à distance et le développement de sites et de contenus pour Internet. Dupuis est aussi tourné vers les nouvelles techniques d’animation. Le studio Dreamwall en est une illustration. En 2020, le label Véga, spécialisé dans les mangas, a rejoint le catalogue des Editions Dupuis.

    J.C.HERIN

  • MARCHIENNE-AU-PONT : De la Providence au Rockerill !

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    De gauche à droite: Le DJ Globul, Michaël Sacchi et Julian Trevisan, attaché de communication - photo: JC Hérin 

    A la fois salle de concert et d'exposition, bar et espace de production culturelle, le Rockerill, initié par Michaël Sacchi en 2005, donne une seconde vie aux forges de la Providence, dont l'activité industrielle a fait de Marchienne-au-Pont un pôle économique de premier plan, surtout à la fin du 19ème siècle.

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    Le 21 mai 2005 est une date à marquer d'une pierre blanche, puisque la toute première activité du Rockerill se tenait dans les anciennes forges de la Providence : il s'agissait d'un vernissage des Têtes de l'Art, suivi d'un concert. « Mes amis artisans Benito Dussart, Gianfranco Burattin et moi avions déjà repéré l'endroit, quelques mois auparavant, lors d'une soirée Fantomas et nous l'avions trouvé intéressant comme lieu fixe pour nos expositions. (Nous étions itinérants jusqu'alors). La configuration des lieux nous a fait prendre conscience aussi de l'extraordinaire potentiel de la Providence pour y développer des activités culturelles » souligne Michaël Sacchi, fondateur du collectif artistique carolo. Sûr de son coup, ce dernier a mis la main au portefeuille sur ses fonds propres, avec son ami Thierry Camu, pour acheter le bâtiment.

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    Le Rockerill accueille toujours les Têtes de l'Art. Photo: J.C.Hérin

    Des festivaliers parmi les ouvriers !

    Ensuite, le Rockerill va connaître des moments assez « mémorables », dirons-nous... « De 2005 à 2007, nous avons mis sur pied des soirées clandestines, sous la forme de rave-party, de concerts punk ou techno,..poursuit Michaël. «  Lors du Technival, il arrivait que plusieurs milliers de personnes, en provenance des quatre coins de l'Europe, débarquent au Rockerill, parfois à partir d'un simple SMS.

    Comme la cokerie était encore en activité, des festivaliers se fondaient parmi les ouvriers. Je me souviens aussi de fourgons de police qui encerclaient le Rockerill !  Il a fallu que je m'explique auprès du bourgmestre de l'époque Jacques Van Gompel pour mettre le bâtiment en conformité et obtenir les permis d'exploitation».

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    Rockerill Festival: photo Th. Dupiéreux 

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    PLK à Uzine Festival21: Thierry D/

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    Rockerill Festival People: photo Chicorea 

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    PLK à Uzine Festival: photo: Axel Pics 

    En 2007, le collectif devient une véritable ASBL, constituée d'une bande de copains de Michaël, dont son toujours son ami DJ Jean-Christophe Gobbe, alias Globul, rencontré en 1982 lors de soirées arrosées au Nautilus. Notons que le Rockerill a bénéficié enfin d’une reconnaissance auprès de la Ville de Charleroi.

    A partir de 2009, l‘ASBL se professionnalise afin de pouvoir gérer les divers expositions, soirées et concerts dans de bonnes conditions. Les Têtes de l'art réaménagent les lieux tous les dimanches avec l'aide d'amis bénévoles.

    Démarrage des Apéros Indus

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    Rockerill Festival People- photo Chicorea 

    2010 est une grande année, puisque le film « L'Impitoyable poursuite » est projeté, avec la musique du label de Rockerill Record. Un documentaire intitulé « Le Passage du Feu » est également diffusé sur ARTE. Un subside de 20 000 euros annuel est accordé par le cabinet de la ministre Marie Arena. C'est aussi l'année du démarrage des Apéros « Indus »(triels), qui rassemblent des milliers de personnes, tous les jeudis, du printemps à l'été.

    En 2011, l'ASBL Rockerill décroche une première convention avec la Fédération Wallonie-Bruxelles et la ville de Charleroi, et intègre le Club Plasma dans la foulée.

    La programmation du Rockerill s'étend à tous les styles musicaux à travers les soirées Flashforward, les concerts, l'Uzine Festival, le Reggaebus, le Rockerill Festival, le festival Reggae, la Flesh Factory,... Les événements sont gérés par les deux coordinateurs-programmateurs Michael Sacchi et Jean Christophe Gobbe.

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    Baby fire soirée concert: Crédit: Sharpy 

    Rachat par la Ville

    Jusqu'à la fermeture en mars 20 pour cause de pandémie, le Rockerill accueillait plus de 250 artistes et 40.000 personnes par an, et espère, bien entendu, sitôt la crise sanitaire passée, retrouver leur public. Pendant le confinement, une web-émission « Dites 33 » a été diffusée, dont le but est de mettre en avant des artistes de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Conscient que le Rockerill manque de budget notamment pour la sécurisation des lieux ainsi que la rénovation énergétique, Michaël Sacchi a fait appel à la Ville pour qu'elle rachète le bâtiment, dans le cadre des accords START. « La facture pour faire de la grande salle de la Providence un lieu pouvant accueillir plus de 1200 personnes dans les meilleures conditions s'élève à 1 800 000 euros. Nous n'en avons pas les moyens. Charleroi deviendra propriétaire du Rockerill, mais mon équipe et moi restons les décideurs de la programmation. C'est bien qui compte ! »

    JEAN-CLAUDE HERIN

    Michael Sacchi, également chanteur et boxeur

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    Michaël Sacchi 

    Michaël Sacchi est né en 1966 à Charleroi et a grandi à Marchienne. Son grand-père Valentino est venu d'Italie et s'est installé à à Marchienne, en 1922, pour travailler à la Fabrique de Fer. Son père, Enzo, est né le 17 mai 1940, en plein bombardement de Marchienne. La famille a vécu à la rue de Thomas Bonehill.

    Après des études à l'Athénée de Marchienne et de Charleroi et à Saint-Luc à Mons, en publicité/marketing, Michaël débute en 1988 comme ouvrier monteur au département magazine, et a terminé en 2012 comme employé dans un bureau de logistique chez Hélio Charleroi à Fleurus. Avec son ami Thomas Rasseneur, puis rejoint par le percussionniste Nicolas Debroux, Michaël a lancé en 2012, à l'occasion d'un marché de Noël au Rockerill, Spagguetta Orghasmmond, clin d'oeil aux guinguettes italiennes. En 10 ans, le groupe a déjà totalisé une dizaine d'albums et une centaine de concerts.

    Depuis qu'il est jeune, Michaël Sacchi est aussi un passionné de boxe, qu'il a pratiquée pendant 7 ans. Il a même été entraîneur à Charleroi. Il prépare actuellement un ouvrage, dans lequel il met en lumière des gloires locales de la boxe, depuis le premier combat à Charleroi en 1887.

    La Providence : un appel au savoir-faire anglais

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    La Providence est l’une des plus anciennes usines de Charleroi. C’est aussi celle qui a contribué à l’essor économique de toute la région. Elle a donné des milliers d’emplois et a fait de Marchienne-au-Pont l’une des villes les plus riches d’Europe à la fin du 19 ème siècle. L'Histoire commence avec les forges de Gougnies appartenant au Conte Ferdinand Puissant d’Agimont. Ancien bourgmestre de Charleroi, ce dernier est aussi réputé comme maître-forgeron depuis 1811.

    En 1824, il est confronté aux difficultés d’expansion et à la concurrence de l’Angleterre, qui utilise des méthodes plus modernes, plus économiques et plus rapide. Pour ce faire, il décide de faire venir d’Angleterre l’ingénieur Thomas Bonehill qui aidait déjà d’autres industriels de la région. Les deux hommes veulent moderniser les forges et décident de bâtir une nouvelle usine dans un endroit plus stratégique situé à Marchienne-au-Pont. Ils construisent des nouvelles forges, une fonderie, et un laminoir et baptisent l’usine « Les Forges de La Providence ».

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    Les bureaux de la Providence 

    Les avantages de l’unité sont sa situation sur le long de la Sambre canalisée et du nouveau canal Charleroi-Bruxelles-Anvers qui sera inauguré en 1866 et sur un nouveau site charbonnier (le Puits Parent). De plus, le site se trouve sur une nouvelle voie ferroviaire (gare Marchienne-Mons-Bruxelles) et sur un axe routier important Mons-Charleroi.

     Fermeture du HF4 en 2012

    Malheureusement, les années 2000 sonneront le glas de l'entreprise, en proie à plusieurs restructurations et fusions (avec Cockerill Sambre- Groupe Arcelor et Usinor). En 2007, la dernière modernisation est effectuée au HF4 pour produire 170.000 tonnes d’acier par mois. La cokerie et le HF4 ferment définitivement en 2012. L'aventure commencée en 1832 se termine après 180 années d’existence !

    Malgré des perpétuels investissements, transformations, améliorations et modernisations l’usine de La Providence a cessé ses activités. Les raisons sont multiples : ouverture des marchés étrangers moins chers (Asie), fermeture des mines (matière première), crise du pétrole, outils trop lourds et trop onéreux à modifier (haut fourneau), problèmes écologiques (pollution de la cokerie),...

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    HF4 : Pour Ecolo, il faut sauver le Haut Fourneau de la démolition complète  - © Tous droits réservés

    A Charleroi, seule la Fabrique de Fer est passée au travers la crise car l’usine produit de l’Acier spécial Inox avec un outil performant (un four électrique de 180 tonnes toujours en activité). La Providence aurait dû investir dans un four électrique et non plus dans des hauts-fourneaux. C'est toute une page qui se tourne...

    J.C.HERIN

  • LIVRE- Tony Pana: Saint-Jacques de Compostelle: de l'imagination à l'action"

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    Tony Pana publie : « De l'imagination à l'action » : un carnet de voyages, où il relate son périple jusqu'à Saint-Jacques de Compostelle. Le jeune cinéaste et aventurier carolo nourrit aussi d'autres projets.

    Au cours du festival de voyageurs « Carolodyssée », qui s'est déroulé en octobre 2020, à l'Auberge de Jeunesse de Charleroi, Tony Pana (Antoine Panagiotopoulos) avait eu l'opportunité de parler de son voyage « pas comme les autres ».

    Parti le 1er janvier 2020 (en hiver !), cet habitant de Montigny-le-Tilleul s'était élancé pour un voyage de 2000 km à travers la France et l’Espagne pour rallier Saint-Jacques de Compostelle, en 72 jours. A vélo, il a parcouru 300 kilomètres de la Vélodyssée et reprend la marche avant de passer la frontière espagnole à Irun, d’où il s’élance sur le Camino del Norte, répandu le plus sauvage. Tandis qu’il achève son périple, la crise sanitaire du Covid-19 s’aggrave dans le monde entier. L’Espagne est sur le point de fermer ses frontières.

    « Ce voyage, je l'ai plus entrepris comme une quête personnelle qu'un pèlerinage religieux. Bien sûr, la spiritualité, même si elle ne porte pas « d'étiquette », m'a habité durant tout le parcours. J'ai réalisé ce périple en solitaire, mais j'y ai aussi fait des rencontres passionnantes » souligne Antoine.

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    Le manuscrit est le journal de bord de l’auteur. Il y relate son itinéraire, les difficultés du chemin, ainsi que ses réflexions intimes et son état d'esprit dans les bons et les mauvais moments. Le jeune auteur, comédien et metteur en scène du film post-apocalyptique « AB Négative » ne veut pas en rester là. Il a pour projet de réaliser un nouveau long-métrage : « Carollywood Story », pour lequel il est phase d'écriture. Il se lance aussi quelques défis. Parcourir le Danube en kayak, et en solitaire, ainsi que marcher sur les pas d'Alexandre Le Grand. « En 2023, on célébrera les 2300 ans de la mort de ce grand conquérant. Ce serait l'occasion de faire une expédition à pied et à cheval. J'y pense fortement ».

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    «  De l'imagination à l'action » : par Tony Pana. Prix : 14, 34 euros. Disponible sur Amazon et dans les bonnes librairies.

    JEAN-CLAUDE HERIN