Même si beaucoup d'incertitudes planent encore sur le Carnaval, les premières répétitions de batterie des Récalcitrants ont commencé, samedi après-midi, dans leur nouveau local : La Cuve à Bière.
Le Carnaval pourra-t-il avoir lieu, en raison de l'évolution de la pandémie (et surtout du variant Omicron) ? La question est sur toutes les lèvres. Mais à Charleroi, on y croit ! Un subside exceptionnel de 18.000€ destiné à relancer les activités folkloriques en 2022 a été mis en place par Babette Jandrain, échevine du Folkore, tant pour les sociétés de Gilles que pour les autres groupements folkloriques.
Plusieurs sociétés de gilles carolos tenaient, samedi, leurs répétitions de batterie, dont les Récalcitrants. Pour la première fois, cette société commençait sa tournée à la Cuve à Bière. Une explication s'impose : depuis 1977, les Récalcitrants se réunissaient au café « Les Templiers ». Mais à la fermeture de la taverne, en avril 2020, ils ont dû trouver un autre local. C'est à la Cuve à Bière, au Boulevard Jacques Bertrand, qu'ils ont élu domicile.
« J'ai toujours soutenu le folklore sous toutes ses formes » faisait remarquer Isabelle Cohart, tenancière de l'établissement. « C'est donc avec une immense joie que je reçois les Récalcitrants, avec qui j'ai des liens particuliers ».
de gauche à droite: Jérémie Parmentier, Isabelle Cohart et Luc Parmentier devant la Cuve à Bière
Les jauges bien respectées
Membres de la société et amis de longue date, Maxence, Jimmy, Renaud, Eric, Jean-Louis, Jean-Paul,...étaient heureux de frapper maillets et mailloches sur les tambours et la grosse caisse. « Le Carnaval, on y croit dur comme fer ! Le Covid ne nous embêtera plus... » déclarait l'un d'eux. La canne en l'air, les autres membres suivaient le rythme.
« Nous respectons les mesures sanitaires dans tous les établissements par où nous passerons, c'est à dire un maximum de 6 personnes par table. Nous portons le masque et présentons le pass sanitaire » signalait Luc Parmentier, père de Jérémie, président des Récalcitrants.
« A l'extérieur, on ne dépasse pas 50-60 personnes : on est donc dans les clous en terme de jauge. Et puis comme il n'y a presque plus de circulation à cause des chantiers, on ne dérange plus personne. Cela dit, des changements ont dû être faits dans le parcours : nous n'avons pas pu monter la rue de la Régence, mais nous avons emprunté la rue Chavanne et Zénobe Gramme ».
D'autres dates sont déjà programmées jusqu'aux soumonces générales. « Nous tenons à garder tout ce qui est prévu dans le calendrier » poursuit Luc Parmentier.
JEAN-CLAUDE HERIN