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  • CHARLEROI- Manifestation anti-vax au Centre-Ville

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    Une manif anti-vax était lancée, samedi, depuis le parc Reine Astrid et s'est étendue au Centre Ville. Le slogan : « Laissez les enfants vivre normalement, sans masque ! Un fragile vacciné ou pas reste un fragile face au Covid. La solution : se renforcer ». Les chiffres semblent prouver pourtant le contraire...

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    «  Je pense avoir réuni nos amis pour nous aider à combattre cette élite gouvernementale ! » signalait Laurence Houck, l'organisatrice. « Il faut communiquer des infos utiles pour tenir, proposer de petites solutions afin d'arriver à de grands changements et surtout chanter, partager et croire en nous pour arriver à ce final « réussi » dans la force de nos paroles et la bienveillance ». La manifestation, encadrée par la police, a réuni une soixantaine de manifestants.

    J.C.HERIN

  • SPECTACLE- "Fiction" du 19 au 21 janvier à l'Ancre

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                                                                                             Crédit: Théâtre A 440 

    Récit poignant mêlant jeu, musique et peinture,« Fiction »plongera le spectateur dans un dédale familial, fait de mensonges et de secrets. A voir à L'Ancre du 19 au 21 janvier.

    Dans le spectacle « Fiction », Stéphane nous fait partager son désarroi mais aussi son combat pour récupérer le nom de son père biologique : « A force d'avoir deux pères, j'ai cru ne pas en avoir ! J'étais coincé, troublé, confus... J'ai tenté de poser des questions pour savoir, pour entendre.... Pourquoi ne m'ont-ils pas simplifié la vie ? Pourquoi ont-ils attendu si longtemps ? D'un côté, je croyais vivre avec mon père, et ce n'était pas mon père. De l'autre, je croyais vivre avec mon beau-père. Et c'était mon père ! ».

    Et pour prouver que son père l'aime encore, il devra écrire une lettre de motivation à l'administration ! Sa démarche va le mener au récit de son enfance, et de ce qui a précédé sa naissance. Outre les questions de transmission et de reconnaissance paternelle, le spectacle pose les questions suivantes : «  Comment vivre avec un secret quand la peur de blesser, de détruire, empêche malgré tout l’individu de se construire ? Comment vivre libéré du poids des convenances sociales et du mensonge qu’elles engendrent trop souvent? »

    La nécessité du «dire »

    « Fiction » est le premier spectacle de la compagnie A440, fondée par Muriel Legrand et Stéphane Pirard. Grâce à la fondation de leur Compagnie, tous deux sont heureux de mener des projets ensemble. Il ne s’agit pas d’une création collective au sens où l’entend le théâtre contemporain mais bien d’un collectif créant ensemble, sous la direction de Muriel.

    Sur le plateau, les artistes recourent tantôt au texte, tantôt à la musique, tantôt à la peinture. Chacun possède des compétences, des savoir-faire multiples : Annick Johnson, qui joue Suzanne, est également peintre, Julien Lemonnier est à la fois comédien et musicien, Quentin de Villers vient du monde du cinéma… À travers ce projet, les artistes souhaitent amener le spectateur à s’interroger sur la nécessité du «dire ».

    «  M'appuyant sur des études de la psychanalyste Françoise Dolto, il est fondamental que l'enfant ait un récit de ses origines qui soit ancré dans le réel, et qu'on lui dise la vérité, même si indépendamment de ça, le récit fictionnel (le fait, par exemple, de raconter des histoires aux enfants) est aussi une donnée fondamentale de la vie humaine pour se construire » signale Stéphane Pirard.

    « Fiction », une création et production de L'Ancre, est à voir du 19 au 21 janvier à l'Ancre, 122, rue de Montigny à Charleroi. Prix : 15 à 10 euros. info@ancre.be – 071/314 079. www.ancre.be

    JEAN-CLAUDE HERIN

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    Crédit: Théâtre A 440

  • CHARLEROI - Premiers battements de tambour avant le Carnaval

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    Même si beaucoup d'incertitudes planent encore sur le Carnaval, les premières répétitions de batterie des Récalcitrants ont commencé, samedi après-midi, dans leur nouveau local : La Cuve à Bière.

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    Le Carnaval pourra-t-il avoir lieu, en raison de l'évolution de la pandémie (et surtout du variant Omicron) ? La question est sur toutes les lèvres. Mais à Charleroi, on y croit ! Un subside exceptionnel de 18.000€ destiné à relancer les activités folkloriques en 2022 a été mis en place par Babette Jandrain, échevine du Folkore, tant pour les sociétés de Gilles que pour les autres groupements folkloriques.

    Plusieurs sociétés de gilles carolos tenaient, samedi, leurs répétitions de batterie, dont les Récalcitrants. Pour la première fois, cette société commençait sa tournée à la Cuve à Bière. Une explication s'impose : depuis 1977, les Récalcitrants se réunissaient au café « Les Templiers ». Mais à la fermeture de la taverne, en avril 2020, ils ont dû trouver un autre local. C'est à la Cuve à Bière, au Boulevard Jacques Bertrand, qu'ils ont élu domicile.

    « J'ai toujours soutenu le folklore sous toutes ses formes » faisait remarquer Isabelle Cohart, tenancière de l'établissement. «  C'est donc avec une immense joie que je reçois les Récalcitrants, avec qui j'ai des liens particuliers ».

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    de gauche à droite: Jérémie Parmentier, Isabelle Cohart et Luc Parmentier devant la Cuve à Bière 

    Les jauges bien respectées

    Membres de la société et amis de longue date, Maxence, Jimmy, Renaud, Eric, Jean-Louis, Jean-Paul,...étaient heureux de frapper maillets et mailloches sur les tambours et la grosse caisse. « Le Carnaval, on y croit dur comme fer !  Le Covid ne nous embêtera plus... » déclarait l'un d'eux. La canne en l'air, les autres membres suivaient le rythme.

    «  Nous respectons les mesures sanitaires dans tous les établissements par où nous passerons, c'est à dire un maximum de 6 personnes par table. Nous portons le masque et présentons le pass sanitaire » signalait Luc Parmentier, père de Jérémie, président des Récalcitrants.

    «  A l'extérieur, on ne dépasse pas 50-60 personnes : on est donc dans les clous en terme de jauge. Et puis comme il n'y a presque plus de circulation à cause des chantiers, on ne dérange plus personne. Cela dit, des changements ont dû être faits dans le parcours  : nous n'avons pas pu monter la rue de la Régence, mais nous avons emprunté la rue Chavanne et Zénobe Gramme ».

    D'autres dates sont déjà programmées jusqu'aux soumonces générales. « Nous tenons à garder tout ce qui est prévu dans le calendrier » poursuit Luc Parmentier.

    JEAN-CLAUDE HERIN

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